Bien le bonjour ! Cela faisait longtemps que je n'avais pas mis d'articles en ligne ! Bon, comme je n'ai aucune envie de réviser mon bac pour l'instant (je le ferai après, promis !), je me suis dis qu'il serait grand temps que je vous présente concrètement Médée pour bien saisir le personnage de la fiction. Le troisième chapitre est en cours, mais je ne le mettrai pas en ligne avant un moment, je crois, après les épreuves, sûrement.
Ah, au passage, Eros et Thanatos est envoyé dès demain chez les éditeurs ! Donc, pas de soucis, le livre sera très prochainement en ligne. Mais revenons à nos moutons… Des moutons bien sanglants…

Pour comprendre son mythe, nous devons nous intéresser en premier lieu à Jason. Son père était roi d'Iolcos et lui en était l'héritier. Mais il fut chassé du royaume par son oncle, Pélias, alors qu'il n'était encore qu'un enfant. Il fut apparemment élevé par des centaures et, une fois adulte, il revint pour réclamer son trône. Son oncle décida de le lui accorder s'il lui ramenait la toison d'or qui détenait le roi de Colchide. Ni une, ni deux, Jason monte un équipage. Est construit alors l'Argo qui est considéré comme le premier vaisseau à avoir bravé les mers. Dans son voyage, Jason était accompagné, entre autre, de Orphée, Pollux, Tiphys… Ils arrivent tant bien que mal en Colchide où ils rencontrent la famille royale. Mais le roi refuse de leur céder la toison, à moins qu'ils ne réussissent quelques épreuves. C'est là qu'intervint notre princesse.

C'est ainsi qu'ils s'emparent du trésor et qu'ils fuient. Pendant leur cavalcade, ils sont poursuivis par les flottes de Colchide. Pour les ralentir, Médée démembre son propre frère et jette les parties de son corps à l'eau.

Le mythe de Médée, à partir de là, a été repris par de nombreux grands écrivains tels Sénèque ou Corneille. Sous forme de pièces de théâtre, ils décrivent la folie meurtrière de cette femme qui, pour punir la trahison de son mari, va aller jusqu'à assassiner ses propres enfants. De là est né l'expression “complexe de Médée” qui est utilisé quand une femme se venge des actions de son mari en maltraitant ses enfants.
Personnellement, je connais plutôt la Médée de Sénèque que j'ai beaucoup aimé lire. Par contre, dans aucune pièce, les enfants n'ont de grands rôles, ce que je trouve dommage. Je vais remédier à cela, moi ! Bien sûr, des auteurs, des cinéastes et des peintres ce sont également intéressés au portrait douloureux de Médée, mais je ne vais pas vous en parler là, sinon on n'a pas fini !
L'histoire de Médée ne s'arrête pas là, puisqu'elle s'enfuit, épouse un nouveau roi (celui d'Athènes, je crois…) avec qui elle a un autre enfant. Mais elle doit fuir encore, elle retourne en Colchide, rétabli son père sur son trône (oui, apparemment, il n'y était plus !). Selon la légende, après sa mort, elle va à l'Elysée où elle devient l'épouse d'Achille… Hé beh !
Bref, voici le portrait Médée ! Chapitre trois à venir. Le concours “A vous la suite !” est bientôt terminé, n'oubliez pas d'envoyer vos participations. En attendant, merde à tous ceux qui passent le bac (ou d'autres épreuves) et bonnes révisions ! Je vais devoir sérieusement m'y mettre, moi…
Marine Lafontaine
2 commentaires:
Elle est terrible, cette dame
Une légende comme je les aime !
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