vendredi 31 octobre 2014

HAPPY HALLOWEEN

   Trick or treat ?

   Bien le bonsoir, horrifique soirée à tous  ! Alors cette année, pas d'article sur les origines d'Halloween, ni de fiction improvisée sur le vif. En contrepartie, je vous propose de découvrir quelques petites choses. 

   Commençons par faire plaisir aux fans de mangas. Manga Lab, une très bonne chaîne, vient de sortir un hors série spécial pour aujourd'hui. Dans une petite vidéo, Xel.OS vous propose de découvrir trois mangas en lien avec l'horreur. Comme je n'ai absolument aucune connaissance dans ce domaine, je lui laisse la parole. Xel.Os, c'est à toi!


   
   Ensuite, moi, je vous propose un de mes livres préférés qui vous fera frissonner tout au long de sa lecture : L'invisible de Robert Pobi. Par contre, comme j'ai déjà écrit à son sujet, je vous mets le lien vers l'article en question plutôt que de le réécrire : ici

   Pour rester dans la même politique que Manga Lab, je vais vous faire part de deux autres titres en rapport plus avec la mort et l'univers qui tourne autour qu'Halloween en lui-même. 

   Le premier est évidemment L'Epouvanteur de Joseph Delanay (on ne change pas une équipe qui gagne). J'ai déjà écrit plusieurs articles à son sujet, mais je trouve que les aventures de Tom Ward sont vraiment celles qui sont le plus imprégnées de l'esprit d'Halloween.
   Pour ceux qui ne connaîtraient pas, je résume grossièrement le début. L'histoire tourne autour de Tom Ward, le septième fils d'un septième fils. Grâce à ce statut, il possède des pouvoirs spéciaux. En effet, il est très sensible aux émanations des créatures des ténèbres et il est appelé à les combattre. Pour défendre le Comté, il débutera une formation auprès de Grégory, un Epouvanteur.  
    Et non, je ne parlerai pas du film, même si c'est exactement ce que je suis en train de faire. Pourquoi ? …Vous avez vu la bande annonce ?

 Nécromanciens de Lish Mcbride, un livre que j'ai lu l'année dernière et dont on attend toujours le deuxième tome. Avant tout, qu'est qu'un Nécromancien ? C'est une sorte de sorcier qui a le pouvoir de lever les morts et même de les soumettre à sa volonté. Et tel est le pouvoir que se découvre un jour Sam lorsque sa route croise celle d'un autre Nécromancien, Douglas. Emprisonné par celui-ci, Sam parviendra-t-il à survivre à ce qu'il lui inflige ? 
  Le deuxième est
   Je vous la fais courte pour ne pas prendre trop, trop de place. Ce livre est cool. Pas spécialement original, pas spécialement marquant, pas spécialement bien écrit, mais cool. C'est un bon moment de lecture, en gros.

   Voilà. Je ne vous conseillerai pas de films ou de séries car je suis une véritable trouillarde et que mon dernier film d'épouvante remonte à il y a deux ans voire plus. Par contre, si vous voulez plonger dans un univers Halloweenien (ce mot existe-t-il…?), je ne peux que vous poussez vers les œuvres de Tim Burton (non, je n'ai pas plus originial à vous soumettre, je l'avoue…).

   Mais j'ai quand même fait un effort, je vous ai fait un dessin spécial Halloween ! Attention les yeux, Ryuk entre en scène… et fait de la pub ! 


    Non, non, je ne suis pas spécialement Mac, qu'est-ce qui vous fait dire ça ?
    
    Je me suis dit qu'il fallait quand même une petite note de musique pour conclure le tout, alors j'ai décidé de faire plaisir à tous les fans de culture japonaise par une petite chanson made in Vocaloid. Bonne écoute ! 


   Voilà, ce sera tout pour ce petit article sur Halloween ! N'hésitez pas à me suivre sur les réseaux sociaux où je poste plein d'articles en dehors de ceux du blog, mais aussi à partager le blog et me donner vos avis sur les œuvres présentées. Vous pouvez aussi toujours me suggérer des articles via les commentaires, les réseaux ou mail (marine.lafontaine@sfr.fr) ! Merci de votre soutien à tous et à la prochaine !

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Marine Lafontaine

dimanche 26 octobre 2014

LE LOCUS AMOENUS

   Bien le bonjour chers lecteurs. Aujourd'hui, un petit article tout simplinou. En fait, j'avais envie de vous présenter mon locus amoenus par excellence, celui qui m'a toujours recueilli en cas de coups dur. 

   Avant toute chose, plusieurs d'entre vous se demandent peut-être ce qu'est un locus amoenus. En réalité, c'est une expression latine qui, littéralement parlant, se traduit par lieu agréable. Cette notion, théorisée par Horace, désigne une sorte de paradis, pour faire court. Ce terme est cité dans de très nombreux textes au point de devenir un lieu commun littéraire. Les personnages sont souvent en quête d'un locus amoneus où ils pourraient vivre en paix.
   Pour ceux qui s'intéresseraient au sujet, je vous invite à visiter ce site qui vous présente plusieurs lieux de légende. Et pour les spécialistes du latin, vous pouvez toujours aller sur cette page Wikipédia, rédigée entièrement dans cette langue morte. Je pense pas que quelqu'un le fera réellement, mais ça m'a tellement fait bizarre de trouver cette page que j'avais envie de la partager.

    Mon locus amoenus, contrairement aux textes classiques, n'est pas composé d'eau et de verdure (quoique…), mais de livres, bien sûr. Donc, oui, en fait, aujourd'hui, j'avais envie de vous montrer ma bibliothèque. Tous mes livres ne sont pas tous là, mais le gros, si !


   Alors, voilà ma première (oui, j'en ai deux ^^). Le grand éventail qu'on voit est bien celui que j'ai acheté à la Japan Expo, l'an dernier. 
   Au premier étage, il y mes collections dans le genre fantastique ( Molly Moon, Charlie Bone, Artemis Fowl…) et dystopie (Hunger Games, Syrli, No.6…). 
   Au deuxième, on retrouve la suite des bouquins fantastique (Le passe-muraille, Le chat qui parlait malgré lui…), quelques dystopie également (Le passeur…) et les livres basés sur un pan de l'Histoire (Le clan des Hotori, les orangers de Versailles, Chroniques des Temps Obscurs…). Cet étage est gardée par une petite Daenerys qui m'a été offerte par deux amis pour mes 18 ans. 
   Le troisième est composé essentiellement de livres que je lisais quand j'étais plus jeune (Mon amie Flicka, Sissi Impératrice, Les malheurs de Pollux) qui cohabite avec ma collection de Boro, que je ne savais plus trop où caser. 
   Le dernier enfin, comporte 6 parties : les classiques (Zazie dans le métro, W ou le souvenir d'enfance, L'appel de la forêt…), ma collection de Fantômette dont je ne veux absolument pas me passer, les pièces de théâtre (Médée, Hamlet, Lorenzaccio…), mes livres de philo (La crise de la culture, Les méditations métaphysiques, Crainte et tremnblement…), mes recueils de poème (La brûlure, Les châtiments, Une saison en Enfer) et les livres en anglais (Breakfas at Tiffany's, Emma, Lilith…).  

   Et voilà la deuxième partie. les deux premiers sont consacrés aux bulles. Mais celui tout en haut est consacré aux BD (Mauvais genre, La croix du Sud, Mélusine…), alors que celui d'en dessous est réservé aux mangas (Red raven, Kenshin le vagabond, D.gray-man…). 
   Ensuite vient l'enfance (encore). La place se  disputent entre les Martine, les livres de contes (Le Trésor de l'enfance, Contes scandinaves, Contes d'Andersen…) et quelques Prix Clara.
   En dessous, aucun roman. Ce sont des livres documentaires. La plupart tournent autour de l'art (501 artistes, 1001 tableaux, La peinture au fil du temps…), quelques uns autour de la faune et de la flore (Les merveilles du monde, Le royaume des animaux, La vie des animaux…), pas mal sur l'Histoire (Comment vivaient les Grecs, L'imagerie des dinosaures et de la Préhistoire, Toute l'Egypte…).
    Le dernier étage se divise en plusieurs catégories, encore : les témoignages (3096 jours, La métaphysique des tubes, Brûlée vive…), la fantasy (L'épée de vérité, Eragon, Les empereurs mages…), deux beaux livres (Madame Butterfly et Tristan et Iseult), mes policiers (Misery, L'invisible, La bête et la belle…), mes Eric Emmanuel Schmitt (Ulysse from Bagdad, Oscar et la dame rose, Lorsque j'étais une œuvre d'art…) et les autres, un peu les inclassables du genre (Anna et Mister God Fynn, Lettre d'amour de 0 à 10, Comment je suis devenu stupide…).

   Voilà, c'était un petit article sur ma bibliothèque et je vous ai fourni plein de titres en même temps. Si vous avez envie de renseignements sur certains ouvrages, n'hésitez pas à me les demander, je vous les donnerai avec grand plaisir !

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Marine Lafontaine 

dimanche 19 octobre 2014

ARTICLE SHAMPOING

   Bien le bonjour tout le monde ! 

   Vous savez quoi ? Je suis en vacances ! Enfin ! La dernière semaine de cours a été dure. Le rythme intense a failli avoir raison de moi (il fallait voir comment je m'écroulais dans mon lit chaque soir…). Enfin, bon ! Pour démarrer de bon pied ces deux semaines de calme (et de devoirs…), je voulais commencer par un double article sur la comparaison de All you need is kill et Edge of Tomorow. 

   Commençons par le manga qui est à la base de notre épopée sauvage. 
   Le manga, en réalité, est lui-même le fruit d'une adaptation du light novel de Hiroshi Sakurazaka, illustré par Yoshitoshi ABe. La même année, le manga est produit. Le chara design et le scénario original sont conservé, mais c'est à Ryosuke Takeuchi que nous devons le nemu (le storyboard, en somme). Et les fans reconnaîtrons sans problème le coup de crayon absolument superbe de Takeshi Obata, dessinateur des très célèbres Death Note et Bakuman.

   Maintenant que vous connaissez sa genèse, parlons de l'histoire en
elle-même. Une espèce extraterrestre, nommée “mimic” a envahi la Terre et cherche à éradiquer toute vie humaine. Nous nous trouvons sur l'île de Kotoiushi où l'armée japonaise et américaine ont uni leurs forces pour faire face à la menace. Nous sommes la veille de l'assaut et le soldat Keiji Kiriya se réveille alors qu'il venait de mourir hier sur le champ de bataille.

   Ce manga est réellement bon, tout du moins, selon mon avis. Je n'ai absolument aucun reproche à faire sur les dessins. Leur côté réaliste accentue l'aspect horrifique de l'histoire et les scènes de bataille en sont un exemple tout particulièrement frappant. L'histoire aussi n'a pas vraiment de défauts. Le, ou plutôt les, personnages principaux sont intéressants dans leur manière de vivre lees différentes épreuves qu'ils traversent. Pour une série conclue en deux tomes, je les ai trouvés bien fouillés et solides.
   L'idée principale est classique, mais son traité rend vraiment l'aventure de lecture prenante. On s'engouffre avec Keiji dans l'engrenage tordu et terrifiant des boucles. Les mimics sont également un réel atout. Leur nom et leur aspect de boule, qu'on pourrait presque qualifier de burlesques, contribuent en réalité à les rendre effrayants. Et on ne sait strictement rien d'eux, à part ce qu'en déduisent les personnages. Qui ils sont, d'où ils viennent, pourquoi ils sont là… ? 

   Une amie, à qui j'ai fait lire le manga, m'a résumé sa pensée en un mot à son propos : “Bof”. Pour elle, le manga nous laisse bien trop sur notre faim, et je suis obligée de reconnaître qu'elle n'a pas tort. L'auteur aurait pu aller beaucoup plus loin, et il l'a d'ailleurs lui-même admis puisqu'il a annoncé qu'il écrirait une suite. Maintenant, le tout est de savoir comment il va faire pour produire une aussi bonne histoire sans trop tirer sur le sujet. 

   Passons à Edge of Tomorrow. Vous savez, en regardant la bande annonce (je ne connaissais alors pas encore le manga), je me suis dit : “C'est dingue, on dirait un manga de mecha !”. Ce qui, au final, c'est révélé vrai. Mais un manga de mecha vu par des studios américains ! Voilà de quoi m'intriguer. Alors, je me suis lancée et j'ai visionné le film. 

   Voilà tout d'abord la bande annonce : 


    L'histoire est celle de William Cage, un major du service des relations publiques. Quand il apprend qu'il doit être envoyé sur le front avec les autres soldats pour pouvoir retransmettre leurs exploits à la face du monde, son premier réflexe est de s'enfuir. Il est alors rétrogradé et qualifié de déserteur. Devenu un soldat comme les autres, il est lancé dans un débarquement suicidaire. Mais alors qu'il meurt sur le champ de bataille, il se réveille la veille de l'assaut. 

   Le synopsis de base est à peu près respecté et si je me détache de l'œuvre originale, ce film n'est pas
si, si mauvais que ça, sans toutefois être bon. Mais comme j'ai vraiment aimé All you need is kill, je ne peux m'empêcher de les comparer… et la transition passe mal.

   Les personnages de Edge of Tomorrow sont… classiques. Je ne me suis pas particulièrement attachée à eux. Ils ont un petit quelque chose, mais c'est sans plus. 
   Et studio américain oblige, beaucoup d'actions sont basées sur le spectaculaire. Là où le manga mettait l'accent sur le côté horrifiant d'une guerre qui ressemble au dernier sursaut de désespoir d'une humanité agonisante, le film censure les morts et, j'ai trouvé, adoucit le trait. 

   Je me dois de dire un mot sur Keiji et William. Keiji a réellement une évolution intéressante. Seul, en observant de loin cette idole de guerre qu'est Rita Vrataski, il va surmonter tout : la peur, la solitude, le désespoir. Il va prendre les boucles à bras le corps et combattre de toutes ses forces sa destinée. William m'a paru beaucoup faible, voire fade, en comparaison. 

   Comme je l'ai dit, mon point de vue n'est pas le moins du monde objectif. Si je n'avais pas lu le manga, le film m'aurait assurément beaucoup plus plu. Mais je vous conseille vraiment de tester les deux, car les différences sont très parlantes et révèlent beaucoup quant aux mentalités, qu'elle soit japonaise ou américaine. Dans tous les cas, vous passerez un bon moment. 

   Voilà, ce sera tout pour cet article, j'espère qu'il vous a plu. Comme ce sont les vacances, je vais tenter d'écrire pas mal pour le blog. 

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Marine Lafontaine