Je vois…

LA NUIT DE L'ANIMATION 2017

   Bien le bonjour, tout le monde ! 

   Aujourd'hui, je vous écris pour vous faire part d'un évènement qui se renouvelle chaque année pour notre notre plus grand plaisir. Il s'agit bien évidemment de la Nuit de l'Animation ! 

   Pour la 17e fois, le théâtre Sébastopole a accueilli cet évènement absolument génialissime qui se déroule entre 21h et 6h du matin. Toujours fin septembre, la Nuit de l'Animation propose un voyage fantastique divisé en trois temps : une heure de courts métrages, un film, une heure de courts métrages, un film, une heure de courts métrages, un film. Et, pour terminer en beauté, petit déjeuner sur place ! 


   Avant de parler de la programmation, parlons un peu du lieu et de l'ambiance. Le théâtre Sébastopole est un lieu magnifique, situé au coeur de Lille. Si vous ne le connaissez pas, n'hésitez pas à jeter un coup d'oeil à la programmation car l'endroit vaut vraiment le détour. 

   Ensuite, l'ambiance. C'est… magique ! Cette année, je suis allé au festival avec mon meilleure amie et son amoureuse. Sur place, on a retrouvé quelques connaissances. Tout le théâtre est animé par cette ambiance conviviale et bon enfant. On jette des avions en papier et ceux qui atteignent la scène sont salués par une salve d'applaudissements. Et, rien que pour me plonger de nouveau dans cette ambiance, je sais que je reviendrais l'année prochaine ! 


   Parlons maintenant de la programmation. Cette année, la Nuit ouvrait le festival du court métrage. Et, pour l'occasion, la programmation était soignée aux petits oignons ! De plus, plus on avance dans la Nuit, plus les films projetés deviennent loufoques ! C'est pourquoi, même si les deux premières parties sont déconseillées aux moins de 14 ans, la dernière est signalée déconseillée aux moins de 16 ans. 
 
   Parlons un peu de la première partie et du film qui l'a conclue, j'ai nommée Mutafukaz de Guillaume Renard et Shoujiro Nishimi

   On commence très fort avec un court métrage nommé L'Ogre de Laurène Braibant. Une animation très fluide aux couleurs très aplanies, ce qui donne une ouverture de festival douce et étrange. L'histoire nous entraîne aux côtés d'un homme qui grandit à mesure qu'il mange. Il essaie donc de se retenir, mais un banquet va révéler au grand jour sa véritable nature… 



   Bon, je vous rassure, je ne vais pas tout vous énumérer ! En neuf heures de projection, on en a vu, des choses ! Avant de passer au film, je vais juste vous partager un extrait du court métrage Günther, d'Erick Oh. Je pense que c'est le mini film qui m'a fait le plus rire parmi tous ceux proposés ! Je vous laisse en découvrir la première partie… 

   Dans l'humour absurde, cela se positionne assez haut… 

   Passons donc au premier film ! Qui sera en fait le seul que je vous présenterai, mais je vous dirai pourquoi plus tard ! 


   Alors, Mutafukaz, qu'est-ce ? Il s'agit en fait de l'adaptation de la bande dessinée de RUN, publiée par les éditions Ankama. Un petit bijou qui associe l'humour, les émotions, la musique, la culture urbaine et une excellente animation. 

   De quoi parle donc ce film/BD ? On se situe du point de vue d'Angelino qui vit à Dark Meat City avec son ami Vinz. Un jour, Angelino se fait renverser alors qu'il était en scooter. Cet accident provoquera chez lui de violentes céphalées et des visions pour le moins étrange. Avec Vinz, il tente de comprendre ce qu'il se passe et pourquoi d'étranges hommes en costumes noirs se sont soudain mis à le chasser… 


   Hé bien, on retrouve la pâte d'Ankama ! Absurdité et humour sont au rendez-vous dans ce petit film aux oignons. On suit avec plaisir le périple de ces deux amis qui se retrouvent plongés dans une épopée complètement folle. Ce film se visionne d'une traite sans qu'on ait le temps de reprendre son souffle ! Si vous avez l'occasion, je vous le conseille vivement. 


    Et, petit bonus qui fait plaisir, les personnages principaux sont doublés par Orelsan et Gringe !

   Passons aux autres parties ! Les courts métrages de ce pan de la soirée ne m'ont pas particulièrement marqués (il faut dire que je commençais à fatiguer). Ah, si, un fait exception à la règle ! 

   Steven Goes To The Park.



   Ne vous fiez pas à son apparence innocente ! Ce film est absurde et il déborde d'humour noir ! Si vous êtes adeptes du concept… Foncez ! Vous ne serez pas déçus ! 

   Je passe directement à la troisième partie et je conclurai l'article par les films. Là, on commence à entrer dans du dérangeant voire du glauque. D'ailleurs, on commence très fort avec Pombo Loves You qui m'a mise très, très mal à l'aise.  

   On doit ce court métrage à Steve Warne qui raconte l'histoire d'un père qui accueille sa fille chez lui. Il est très distant avec elle, mais il semble surtout effrayé… Qui est Pombo et que s'est-il passé pour que notre protagoniste en ait si peur ? 


   Cette animation est superbement pensée. L'histoire vous prend aux tripes. Ce n'est que le temps de 11 minutes, mais punaise, on les sent passer ! 

   Après, après… On a une critique de Donald Trump très drôle (Kill The Noise - « Kill It 4 The Kids » de Chris Ullens), un récit post-apocalyptique où un homme tombe amoureux d'une poupée gonflable… De très bons courts métrages et clips.

   Et je ne résiste pas à la tentation de vous faire découvrir une chanson au clip extra. Je vous présente Source, du groupe Fever The Ghost dont on doit la réalisation à Félix Colgrave.

   Et je vais m'arrêter là ! Un dernier mot quand même sur les deux autres films ! 

   Celui qui concluait la partie deux était Coraline, du studio Laika. J'ai déjà écrit un article complet sur ce studio absolument génialissime, alors je vous laisse le découvrir plutôt que d'écrire une énième fois sur cette histoire (que j'adore, au demeurant !). 



   Et en ce qui concerne le film final, Redline… Hé bien, je dormais pendant la projection, alors il est difficile d'en parler. Les extraits que j'en ai vu me semblaient totalement déjanté, alors allez y jeter un coup d'oeil ! 

 

   Voilà qui achève mon article ! J'espère vous avoir convaincu d'y aller l'année prochaine ! C'est un évènement chaleureux qui vous plonge dans des univers complètement fous et incroyables ! 

COLORFUL

   Bien le bonjour, tout le monde !

   Aujourd'hui, je suis ici pour vous parler d'un film d'animation qui m'a fait pleurer à chaudes larmes (ce qui est plutôt rare). Je savais qu'il serait plein d'émotion rien qu'en lisant le synopsis, mais alors là… !  


   Le film en question est intitulé Colorful. C'est un film d'animation réalisé en 2010 réalisé par Keiichi Hara pour les fameux studios Sunrise. L'histoire est tiré d'un roman écrit en 2007 par Eto Mori

   Mais que raconte donc cette petite perle ? Au départ, on se situe du point de vue d'une personne anonyme. Cette personne est morte, mais elle a été choisie pour se réincarner dans un adolescent qui vient de se suicider. Cette seconde chance n'est pas un cadeau pour autant, il s'agit d'une épreuve où notre protagoniste doit comprendre quelle est la grande erreur de sa vie. Si, au bout d'un certain laps de temps, le héros de l'histoire n'a pas su surmonter ce défi, son âme regagnera le train des morts et elle sera exclu du cycle des réincarnations pour toujours. 


   Ce n'est pas mon meilleur résumé, mais il est compliqué d'expliquer l'histoire sans trop en révéler. L'âme sans nom que l'on suit s'incarne dans le corps de Makoto, un jeune homme de quatorze ans qui  a (ou plutôt avait) la tête remplie de problèmes que tout à chacun a pu rencontrer dans sa vie : le grand frère indifférent, le harcèlement scolaire, l'amour à sens unique… Notre héros anonyme doit alors apprendre à vivre en étant Makoto, et ce n'est pas une partie de plaisir !

   Autour de Makoto, plusieurs personnages gravitent : ses parents, son frère, ses camarades à l'école… Et Pura Pura ! Pura Pura, c'est une sorte de guide qui se présente sous les traits d'un enfant. Il détient toutes les informations sur Makoto qu'il donne au compte goutte au héros. Il est là pour aider le protagoniste à surmonter l'épreuve, il est donc vraiment un personnage clé.


   Je vais m'attarder un moment sur la mère de Makoto qui joue un rôle très important dans la construction de l'histoire. Il s'agit d'une jeune femme qui a été bouleversée par le geste de son fils. Alors qu'elle avait apparemment une relation assez distante avec ses enfants avant le début de l'histoire, elle fera tout pour que Makoto se sente bien et qu'il reprenne le cours de sa vie.

   Elle peut paraître même parfois soumise car elle n'ose pas élever la voix contre son enfant, mais, à mesure qu'on apprend les différentes épreuves qu'elle a traversé, on comprend vraiment son attitude. C'est un personnage profond et bien écrit qui participe grandement à l'émotion du film.


   Revenons à notre protagoniste. Ce personnage est détestable au début du film. Il est méchant et méprisant envers ses proches. Puis, à mesure que l'intrigue avance, il évolue de façon… incroyable ! La scène du dîner où la famille est réunie pour discuter des choix de lycée de Makoto m'a fait pleurer à chaudes larmes. Boum, explosion d'émotion ! C'était… magnifique.

   Ce film, évidemment, ne se résume pas à son histoire. Les musiques sont très belles et les animations… Hé bien, c'est du Sunrise, alors, évidemment, c'est du bon. Le rythme est également très bien équilibré et, parfois, on a le droit à des instants suspendus. Certains critiques ont qualifié ce chef d'œuvre de contemplatif, et bon sang qu'ils ont raison !


   Je ne vous révèle pas pourquoi, mais la peinture a une grande importance dans le scénario. C'est même là qu'on trouvera la signification du titre. Un tableau, notamment, est un motif réuccurent et c'est un plaisir de le voir revenir plusieurs fois à l'écran.

    Voilà… Je pourrais tellement en dire plus, mais ça n'en finirait jamais ! Alors, pour résumer, c'est un immense coup de cœur. La trame a un déroulement assez classique, mais elle joue à merveille son rôle. Après avoir vu ce film, vous aurez envie de prendre votre vélo et d'aller faire une longue balade pour respirer l'air frais à plein poumons. Laissez-vous tenter, vous ne le regretterez pas !


NATSUME YUUJINCHO

Bien le bonjour, tout le monde !

   Aujourd'hui, j'avais envie de vous parler d'un joli animé, riche en couleurs, en émotions et en messages. Quoi de approprié pour cela que d'évoquer Natsume et le Livre des Amis  (Natsume Yuujincho en langue originale), ce petit bijou qui compte à son effectif six saisons ? 


   L'histoire de Natsume débute en 2005 où le manga est publié dans le magazine Lala. A ce jour, l'auteur Yuki Mirodikawa a écrit 21 tomes et son œuvre est toujours en cours de parution. L'animé, quant à lui, a démarré en 2008

   Je n'ai pas lu le manga du moins du monde, mais j'ai pris du plaisir à regarder les six saisons petit à petit. Un épisode par-ci, deux épisodes par-là. Cette histoire ne s'avale pas à toute vitesse, elle se déguste vraiment à petites gorgées. 

   Mais quelle est donc cette fameuse histoire ? On suit Takashi Natsume, un lycéen qui peut voir les yokais (esprits) depuis qu'il est tout petit. Un jour, il découvre un mystérieux ouvrage appelé le Livre des Amis qui appartenait à sa grand-mère. A partir de cet instant, les êtres surnaturels le traquent sans relâche pour obtenir ce livre qui permettrait à quiconque d'assouvir les yokais dont les noms sont inscrits à l'intérieur… 


   Il n'y a pas longtemps, je me demandais : "Mais comment cet animé a-t-il pu obtenir six saisons alors que d'autres séries, tout aussi bonnes voire meilleurs, n'atteignent pas ce chiffre ?". Hé bien, je pense que cet animé est simple, bon, tendre, coloré et fort. Les personnages sont très attachants et chaque histoire apporte son lot d'émotions. Les graphismes n'ont eu de cesse de s'améliorer et la saison 6 est vraiment très belle avec un générique jalonné de peintures dans le style aquarelle. 


   Les mangas et animés qui portent sur les yokais ne sont pas rares dans l'univers culturel japonnais. Pourtant, Natsume Yuujincho a su s'imposer comme un pionnier du genre, notamment grâce à sa longue galerie de personnages. En effet, les épisodes rapportent généralement des histoires courtes, ce qui nous amène à rencontrer énormément d'esprits (mais aussi des êtres humains ou des exorcistes…). Chacun a été travaillé avec soin et tous ont dans leurs bagages une histoire touchante que nous découvrons toujours avec plaisir. 

   Peut-être certains trouveront cela répétitif ou pauvre en intérêt, pourtant il y a de belles leçons a tirer de cet animé et les émotions qu'il véhicule sont comme un baume au cœur.

   Si j'avais un reproche à formuler, ce serait peut-être la lenteur avec laquelle avance la trame principale. Ah oui, ne vous attendez pas à du suspens insoutenable ou une action qui va à folle allure. Bien que certains épisodes sortent du lot, Natsume avance vraiment à petites pas dans l'univers des yokais et apprend vraiment au compte goutte des informations à propos de sa grand-mère, celle qui a rédigé le Livre des Amis. Pourquoi a-t-elle fait cela, d'ailleurs ? Au bout de six saisons, la raison demeure un mystère…


   Donc, pour résumer, voici un animé que je conseille à tous sans la moindre restriction. Cet animé vous fera découvrir l'immense univers des yokais, tout en douceur et en émotion. Un beau voyage aux côtés de Natsume qu'on prend plaisir à voir grandir à mesure de ses rencontres et de ses épreuves.  Et, sincèrement, si une autre saisi-on sort l'an prochain ? Hé bien, je la regarderai avec toujours autant de plaisir.

STEVEN UNIVERSE

   Bien le bonjour, tout le monde !
   Comme promis, j'ai décidé aujourd'hui de vous parler d'un nouveau cartoon qui me tient à cœur (merci encore à toi, Mineevee, pour m'avoir poussé vers ce chef d'œuvre). Et pourtant, ce n'était pas chose gagnée au départ car les premiers épisodes ne m'ont pas plu. Je n'y avais pas du tout accrochée et il a fallu que je m'y reprenne à plusieurs fois avant de me rendre compte à quel point ce cartoon était… magnifique !


   Steven Universe est donc le titre d'une série d'animation américaine créée en 2013 par Rebecca Sugar et produit par Cartoon Network Studios. La série compte actuellement quatre saisons et quelques épisodes hors série qui sont tous très chouettes.

   Alors, que nous raconte cette histoire ? Ce cartoon nous entraîne dans le quotidien de Steven, un petit garçon plein d'énergie qui vit à Beach City avec Garnet, Pearl et Amethyst, trois combattantes aliens humanoïdes qui protègent la terre de mystérieux monstres. Steven est un hybride, mi-humain, mi-gemme, et, tout au long de ses aventures, il va devoir apprendre à maîtriser ses pouvoirs de gemme qui lui ont été légués par sa mère, Rose Quartz, autrefois à la tête des Gemmes de Cristal.

   Ce qu'il faut savoir,  c'est que ce dessin animé est énormément chanté ! Les personnages font aller leurs voix très couramment. Habituelle, les comédies musicales ne me touchent pas spécialement. Je trouve que les chansons ont tendance à rompre le rythme narratif et à dénaturer les émotions. Pourtant, ce n'est pas le cas ici. Bien sûr, tous les interludes musicaux ne me plaisent pas forcément, mais d'autres sont tout bonnement magnifiques (comme la chanson It's over, isn't it, un petit bijou d'émotion).


   Comme je l'avais dit plus haut, ce cartoon ne m'a pas plu tout de suite. Les premiers épisodes étaient… étranges. Je n'aimais pas les personnages, le style, les musiques, l'animation… Bref, ça ne m'a pas séduit du tout au premier abord. Mais, à force d'entendre éloge sur éloge à propos de cette série, j'ai fini par m'y pencher plus sérieusement… Et j'ai été complètement emportée.

   L'histoire est superbe. Certains épisodes m'ont fait monter la larme à l'œil tellement ils étaient poignants. Et tous les personnages sont fouillés, touchants ! Je crois que c'est la première fois dans une série que j'apprécie tous, mais alors vraiment tous les personnages (oui, même cette brute épaisse de Jasper). Tous ont des facettes, des faiblesses, des fêlures passées qui les rendent incroyablement attachants. Mais je dois avouer avoir vraiment un faible sur Ruby et Saphir qui apparaissent à la fin de la saison une. Ces deux personnages sont… Je n'en dis pas plus !

   Ici, elles sont dessinées par l'artiste Ikimaru (je vous conseille d'aller voir son travail, il est splendide !). 


   J'aimerais revenir un instant sur le personnage principal, Steven, qui est en réalité basé sur Steven Sugar, le petit frère de la créatrice. Au départ, Steven me courait sur le haricot. Il était maladroit, ne cessait de causer des ennuis à son entourage, passait son temps à manger et ne parvenait pas à activer le pouvoir de sa gemme. Pourtant, au fil des épisodes, il grandit, et quelle croissance ! On passe de l'enfant potelé qui reste constamment chez lui à un gamin débrouillard, plein de vie, courageux et généreux.

   De par son statut d'hybride, Steven est un véritable pont entre les humains et les Gemmes, ce qui le rend capables de comprendre les uns et les autres à la fois. Doué d'une empathie sans limite et animé par le désir de voir ses proches sourire, Steven n'hésite pas à repousser ses limites pour briser tous les murs sur son passage.


   Ce dessin animé est bourré de messages positifs qui incitent à lever les yeux et ouvrir son esprit. Tout d'abord, il y a le fait qu'il existe des histoires d'amours entre les Gemmes qui sont uniquement des femmes. C'est pourquoi ce cartoon est souvent rattaché à la lutte du mariage pour tous et du mouvement LGBT. Mais l'histoire ne tend pas à la bataille pour des droits, mais simplement à l'amour. Parce que l'amour devrait toujours l'être. Et que des personnes puissent encore de nos jours vouloir empêcher des personnes de s'aimer… Ça me dépasse.

   Steven Universe, c'est aussi un monde où les Gemmes sont créées afin de remplir une fonction très précise, destin que refuseront les Gemmes de Cristal. L'histoire nous entraîne alors dans une quête de soi-même et de ses propres désirs afin de forger sa propre place dans la vie et non accepter de se fondre dans le moule fabriqué pour soi.

    Donc, voilà ce qu'est Steven Universe. Une belle histoire, des personnages grandioses et des chansons émouvantes. Ne vous laissez pas décourager par les trois, quatre premiers épisodes, vous ne regretterez pas le voyage avec Steven et les Gemmes de Cristal…

    Sur ce, je vous laisse avec un dernier fanart d'Ikimaru !

GRAVITY FALLS

   Bien le bonjour, tout le monde !

   Aujourd'hui, petit article qui me tient très, très à cœur puisque je vais vous parler d'une œuvre qui m'a fait complétement rêver… voyager ! Cela fait longtemps que j'ai envie de vous en parler et ce jour est enfin arrivé ! 


   Depuis l'année dernière, je me suis intéressée aux cartoons. Même en étant très fan d'animation, je restais persuadée qu'il s'agissait d'oeuvres destinées uniquement aux enfants. Comme quoi, le préjugés ont la vie dure mais, après avoir dévoré les épisodes de Gravity Falls, de Star VS the forces of evil, de Steven Universe et de Over the Garden Wall… Non… Ce n'est pas que pour les enfants. 

   Le premier cartoon que j'ai donc découvert porte le titre de Souvenirs de Gravity Falls, une petite merveille en deux saisons  créée par Alex Hirsch. Il s'agit d'un travail américain car, oui, nos petits héros appartiennent à Disney.

   Mais bon, intéressons-nous plutôt un peu à l'histoire. Un été, les jumeaux Dipper et Mabel Pines sont envoyés chez leur grand-oncle Stan dans la petite ville de Gravity Falls afin d'y passer leurs vacances. Ils logent au Mystery Shack, le musée des bizarreries de Stan qui est un pur attrape touristes. Un été bien triste s'annonce car Stan n'hésite pas à exploiter ses petits neveux de douze ans afin de gagner de l'argent. Un jour, il envoie Dipper accrocher des pancartes dans la forêt. Celui-ci met alors la main sur un mystérieux journal où sont recensés tous les phénomènes étranges qui ont lieu à Gravity Falls. Pour les jumeaux, c'est le début d'une aventure qu'ils ne seront pas près d'oublier. 

   J'adore Gravity Falls. Les musiques, les personnages, les dessins, les idées, l'animation… Tout est super ! Les personnages qui gravitent autour des jumeaux Pines sont tous extras, même ceux qui n'ont pas un très grand rôle : Soos, Wendy, Grenda, Toby, Pacifica, Gideon, Candy, McGucket, Robbie, Waddles, Melody… Tous ont plus de profondeur qu'ils ne le laissent voir au premier abord et c'est super. 


   Les jumeaux ne sont évidemment pas en reste. Dipper est un gamin calme et réservé qui se passionne pour les énigmes et les calculs. Mabel, elle, est une créatrice complètement follette et délicieusement attachante. A eux deux, ils forment les Mystery Twins, complémentaires en tout point. Quant à Stan… Ah, je n'en dis pas plus, mais j'adore ce personnage ! Et je trouve que ce passage, repris par Lilaym, le représente parfaitement.


   Les aventures courtes s'enchaînent dans un premier temps, mais, rapidement, une trame se met en place et quelle trame ! Secrets de famille, surnaturel, monde parallèle et autres joyeusetés sont en rendez-vous pour cette chevauchée de l'intrigue. L'humour est toujours présent, bien sûr, mais des thématiques bien plus sérieuses vont être abordées notamment la confiance en soi, la peur de grandir, la foi en l'espoir, le comportement qu'on adopte face à la terreur, le désir d'oublier, le rejet de l'originalité, la manipulation, la crainte de l'abandon… 

  Bref, comme vous vous en doutez, je ne peux que vous conseiller cette œuvre, quelque soit votre âge. J'ajouterai juste une chose pour achever de vous convaincre : un des personnages est un triangle magique à un oeil qui a une voix super classe en anglais et un chapeau à haute forme. Que vous faut-il de plus ? Ici, il est représenté par Kinseis.


   Une fois n'est pas coutume, j'aimerais maintenant évoquer l'univers des fans. Ou plutôt les univers ! Car les mondes alternatifs qui gravitent autour de cette série, il y en a à la pelle ! Je vous avais déjà évoqué cela dans mon article Des œuvres et des fans, mais j'aimerais m'attarder un peu plus cette fois-ci. 

   Gravity Falls aborde le motif des univers parallèles dans la saison deux pour des raisons que je ne vous révélerai pas ici. Alors certains ont décidé de plancher sur la question. Comment transposer et décliner le monde du dessin animé ? Et alors se sont mis en place des théories, des idées… Et c'est juste génial ! 

   Reunion Falls, par exemple, AU imaginé par Elena/Leo. Et si Dipper avait été élevé à Gravity Falls et qu'il chassait des monstres dès son plus jeune âge ? Et si Mabel, gamine de la ville, venait le retrouver alors que le garçon ignorait à même son existence ? Comment cela se déroulerait-il, que se passerait-il ? Relations différentes entre les personnages, choix qui varient, réécriture de certaines péripéties sont au rendez-vous !


  Fight Falls, aussi, est très cool ! Il s'agit d'une invention de l'artiste Buryo. Et si Dipper et Mabel étaient des bagarreurs dans l'âme ? Et s'ils détestaient qu'on les prenne pour des gamins et s'ils n'hésitaient pas à jouer des poings ? Comment l'histoire se déroulerait alors ? 


   Evidément, je ne peux pas passer à côté de Reverse Falls qui est certainement l'univers alternatif le plus célèbre de la fanbase. C'est simple, les méchants deviennent gentils et les gentils deviennent méchants. Pacifica Northwest, la pimbêche richissime, devient Pacifica Southeast, une gentille petite hippie. Gideon Gleeful, l'ESPer manipulateur et capricieux, devient Gideon Pines, un gamin rondouillard troutrouille et au coeur d'or. Quant aux jumeaux…


   Mabel et Dipper Gleeful sont des frères et soeurs qui possèdent de forts pouvoirs psychiques. Ils organisent des spectacles, un sourire cruel sur les lèvres et hantent vos cauchemars. Tout comme Gideon dans la série originale, ils cherchent à mettre la main sur les mystérieux journaux. Cependant, cette fois-ci, le démon de l'histoire, Will Cipher, est à leur service… ce qui ouvre des perspectives plutôt intéressantes !

   Après, des histoires de ce genre, il y en a plein, impossible de toutes les citer (et si les journaux étaient humains ? Et si Mabel était la propriétaire du Mystery Shack ? Et si Bill avait le devoir de protéger Dipper ? Et si Dipper absorbait les pouvoirs de Bill ? Et si tout se déroulait dans les années 1920 ? Et si nos personnages préférés étaient en réalité des créatures surnaturelles ?). Cela n'en finit pas ! 

   Et ce qui est également intéressant, c'est que tout se coordonne. Par exemple, dans Monster Falls, il a été décidé que Mabel serait une sirène, Pacifia une gorgone, Stan une gargouille et Dipper un être mi-cerf (ou plutôt faon) mi-homme. Et vous retrouverez ce schéma partout, qu'importe l'artiste qui le met en scène.  


   Il existe également des cross-overs géniaux, notamment ceux imaginés par l'artiste Starfleet Rambo, dont je vous avais parlé lors de mon article sur les Webcomics. Elle met en place deux cross-overs à travers deux comics très intéressants : un avec Over The Garden Wall et un autre avec Danny Phantom. Dommage que les deux soient abandonnés, parce que j'aurais vraiment aimé connaître la suite…

   Bref, faisons court, sinon l'article va être trèèèès long, parce qu'entre les fanarts, les animations, les chansons, les objets, les comics et autres, il y a encore beaucoup à dire. Gravity Falls est une excellente découverte qui m'a permis de me pencher sur l'univers des cartoons ainsi que sur beaucoup d'artistes que je suis aujourd'hui avec assiduité. J'espère vous avoir convaincu de vous pencher sur ce monde gigantesque et très plaisant.

OSOMATSU-SAN

   Bien le bonjour, tout le monde ! 

   Comme prévu, on enchaîne aujourd'hui avec la plus récente adaptation du manga de Fujio Akatsuka qui est connue sous le nom d'Osomatsu-san.

  Cet animé date de 2015 et on peut dire que la fanbase d'aujourd'hui s'est vraiment créée autour de cette dernière adaptation. Il suffit de voir le nombre de fanarts qui existent sur cet univers, c'est incroyable (et je pensais avoir déjà rencontré sur mon chemin des œuvres avec un solide fandom…). Bien sûr, ce n'est pas encore du niveau de Harry Potter, par exemple, mais j'ai été très agréablement surprise de découvrir tout cela. 


   Alors, concernant l'animé, est-ce qu'il y a une évolution par rapport à celui de 1988 ? Hé bien oui, et pas qu'une petite ! Déjà, nos sextuplets préférés sont plus âgés (aux alentours de 20 ans), mais ils ne sont toujours pas décidés à quitter le foyer familial ou à se lancer dans la recherche d'un emploi. Les gamins qui faisaient les quatre cent coups dans les rues sont maintenant grands, mais ils n'ont pourtant pas beaucoup grandis dans leur tête. 

   Mais ce n'est pas là le pire. Car, oui, dorénavant, mesdames et messieurs, chacun possède sa propre personnalité ! On sait enfin qui est qui ! Incroyable ! 

  Ainsi, Osomatsu, qui est associé à la couleur rouge, est un jeune homme effronté, qui aime le pachinko (les jeux où l'on parie de l'argent) et qui fait toujours tourner ses petits frères en bourrique. 


   Karamatsu, le frère habillé en bleu, lui, est un adorateur… de lui-même. Il est très dramatique, aime ponctuer ses paroles de mots en anglais et possède un style vestimentaire assez particulier (qui sera d'ailleurs l'objet d'un épisode très drôle). 


   Ensuite vient Choromatsu (le vert), la voix de la raison, le seul à chercher réellement du travail, mais qui voue un véritable culte à certaines chanteuses (notamment Nyan-Chan). 


   Après, il y a Ichimatsu, le violet de la bande. Taciturne et peu bavard, il marche la tête rentrée entre les épaules et ne s'intéresse qu'à une chose dans la vie : les chats. Au point qu'il est d'ailleurs capable de se métamorphoser en félin ! 


   Puis, il y a Jyushimatsu, l'extraterrestre jaune qui a un perpétuel et immense sourire sur le visage. Grand, grand sportif, fan absolu de base-ball, il est constamment en train de crier et de sauter partout pour manifester sa joie de vivre. 


   Enfin, pour finir, Todomatsu, le bonbon rose. Un fourbe avec des airs de Sainte-Nitouche. Je ne pense pas pouvoir le définir mieux que cela, sincèrement…

   Les fanarts ci-dessus qui illustrent les six frères ne sont pas basés sur le véritable design, mais je les trouvais vraiment représentatifs.

   Autour de nos héros gravitent toujours les personnages qui existaient déjà dans les histoires précédentes. Mais, alors que Iyami et Chibita étaient les véritables héros de l'animé de 1988, ici, les sextuplets vont réellement s'approprier le devant de la scène. Et ils commencent très fort avec un premier épisode bourré jusqu'au cou de références à d'autres mondes de cette galaxie sans fin qu'est celle du manga. Cet épisode, complètement délirant, est un bon coup de pied dans le quatrième mur car les personnages, conscients d'être des personnages, s'inquiètent de la nouvelle adaptation dont ils font l'objet : vont-ils réussir à séduire le public du XXIème siècle ? Là est tout l'enjeu. 

   Que dire sinon ? L'animé enchaîne les histoires courtes avec, parfois, des sketchs qui durent seulement quelques minutes. L'animation est impeccable, très fluide, les musiques collent parfaitement à l'ambiance. Les sextuplets nous en font voir de toutes les couleurs, parodiant les films d'horreurs, Mad Max, les enquêtes policières et nous entraînant dans des récits complètement loufoques où chacun sera à un moment ou un autre mis en valeur. 


   De plus, qui dit personnalité dit nouvelles relations entre nos héros, et donc épaississement des personnages. Les scénaristes peuvent ainsi exploiter une facette qui avait jusque-là délaissée dans cet univers : les relations au sein d'une fratrie.  Les personnages d'Osomatsu-kun n'avaient pas réellement de consistance, ils n'étaient qu'une figure comique multiplié par six. Mais il aurait très bien pu s'agir d'une bande d'amis, cela n'aurait rien changé. Alors que la nouvelle série va creuser du côté du lien familial avec six frères qui essaient de trouver leur place dans la société, mais aussi au sein de leur propre famille.

   Et c'est là, je pense, que se situe vraiment le charme de cette série. Elle est amusante, bien sûr ! L'humour, parfois complètement idiot, voire d'une absurdité sans bornes, est au rendez-vous à chaque instant. Mais, dorénavant, il y a aussi ce côté tendre et touchant qui était absent de l'animé de 1988. De plus, les jeunes désœuvrés qui aimeraient rester chez papa maman pour toujours, ce n'est pas un sujet anodin, cela parle même à beaucoup.


   Je vais vous avouer quelque chose. Au départ, je n'avais pas envie de voir cette série. Les dessins me déplaisaient, j'avais déjà été confrontée à certaines images qui m'avaient bien fait comprendre que j'avais là affaire à un animé d'une grande idiotie. Pourtant, un jour, j'ai regardé. Et j'ai aimé. 

   Cependant, oui, c'est vrai, la finesse n'est pas toujours présente. Et alors ? Cela reste très agréable à regarder.


   Pour finir, venons-en à l'univers des fans. On trouve de tout en ce qui concerne nos sextuplets et, bien entendu, les fantasmes foisonnent, notamment ceux qui ont trait à l'inceste (à leur décharge, l'animé a parfois tendu des perches assez flagrantes). Mais si on laisse ce pan de la fanbase de côté, il nous reste tout de même un monde bien vaste à découvrir. Et ce monde va décliner toutes les façons possibles et inimaginables de rendre hommage : dessins, comics, cosplays, danses, musiques, animations, fanfictions, parodies, scénettes, chansons et j'en passe ! 


   Comme je l'ai souligné plusieurs fois dans les articles, l'univers d'Akatsuka est très libre et les personnages se trouvent affublés de toutes sortes de rôles, à toutes sortes d'époques. C'est pourquoi cette liberté va aussi être très présente dans l'imaginaire des fans. Du steampunck en passant par la mythologie, avec un détour par la mafia et un autre par le pays des Merveilles, les six frères expérimentent tout !

   De nombreux dessins publiés par les studios Pierrot eux-même (qui ont réalisé l'animé de 1988 et de 2015) vont aussi participer à cette effervescence, invitant les fans à développer les univers qu'ils mettent en place. Et, ce que l'on peut dire, c'est que cela fonctionne ! Que ce soit sur Tumblr, DevienArt, Pixiv, Pinterest, Youtube, Twitter ou je ne sais quelle plateforme encore, il y aura de quoi faire un sacré voyage où parfois les différents AU (Alternative Universe) s'entrecroisent.

   Alors, bien sûr, comme dans tout fandom, les fantasmes sont mis en place, alors des images sexuelles, gores, angoissantes et autre, il y en a. C'est pourquoi aussi je profite de cet article pour attirer votre attention sur le fait que tout existe sur internet, mais surtout tout est accessible. Je ne peux vous conseiller d'être prudents quand vous naviguez sur des sites où le rating est très lâche voire inexistant.


   Mais sinon, revenons-en à notre sujet. Que retenir de cet, pardon, de ces deux articles ? L'œuvre de Fujio Akatsuka a survécu à son auteur et j'irai même jusqu'à dire qu'elle a fait un beau retour. L'animé est drôle et peut faire écho à certains aspects de la vie de tout à chacun, quand elle ne part pas totalement dans un délire absurde où elle va carrément changer le design de ces personnages (voire de son univers). Et le fandom reste à visiter, malgré ce que j'en ai dis. J'ai ainsi pu faire la connaissance de certains artistes fantastiques en fouillant un peu de droite à gauche, lire des comics très drôles et découvrir des hommages à la série très émouvants.

   PS : dans les jours qui viennent, il y aura un article en deux parties. Sur quoi donc ? Je vous donne rendez-vous au cours de la semaine pour le découvrir !

OSOMATSU-KUN

   Bien le bonjour, tout le monde !

   Aujourd'hui, nous nous aventurons du côté d'un classique du genre comique au Japon. Hé oui, nous nous penchons sur le cas de l'œuvre absolument mythique de celui qui est considéré comme le maître de l'humour (paix à son âme) dans le pays du soleil levant : Fujio Akatsuka.



   Ce manga connaît une longue, longue histoire. En effet, sa première publication date de avril 1962 et s'acheva en 1969. Entre deux, il recevra le Prix Shōgakukan en 1964 et connaîtra une adaptation en animé en 1966. Chemin faisant, il sera adapté une nouvelle fois en 1988 par le studio Pierrot. Le manga et ces deux premières adaptations portent toutes trois le nom de Osomatsu-kun. Deux premières ? Hé oui, car le manga sera encore une fois mis au goût du jour avec un troisième animé en 2015, animé intitulé Osomatsu-san (ou Mister Osomatsu en anglais).

   Donc, vous pouvez voir qu'on a réellement affaire à une œuvre qui a traversé le temps (55 ans, quand même !) et qui, aujourd'hui, a un nombre de fans absolument délirant et grâce à l'animé de 2015 qui a su parfaitement s'adapter au public d'aujourd'hui.

   Mais sinon, que raconte cette œuvre ? Hé bien, pas grand chose en réalité. C'est juste l'histoire des aventures mouvementées des sextuplets Matsuno, Osomatsu, Karamatsu, Choromatsu, Ichimatsu, Jyushimatsu et Todomatsu. Rien de plus ? Non, rien de plus. Et c'est justement pour cela qu'on peut absolument tout imaginer !


   C'est une œuvre comique, alors Fujio Akatsuka n'a pas hésité à repousser les frontières du réel jusqu'à parfois tomber dans l'absurde complet. Je peux difficilement de parler du manga car je n'en ai lu qu'un chapitre (celui sur Tougou, je vous en reparlerai par la suite). Quelques épisodes de l'animé de 1966 sont disponibles également (sur YouTube, notamment). Ils sont entièrement en noir et blanc et les gags sont vraiment… gros, absurdes, ridicules, drôles, quoi.

   Par contre, en ce qui concerne l'animé de 1988… Là, on va pouvoir développer !

   Commençons par 1988. Je crois qu'il est possible de quasiment en visualiser l'intégralité (86 épisodes) pour le peu qu'on ait des connaissances en espagnol et en anglais (pour les sous-titres). La couleur s'est invitée dans l'univers des sextuplets qui se ressemblent toujours autant. Impossible de savoir qui est qui ! Enfin, si, pour Osomatsu, l'aîné, c'est plus facile puisque c'est toujours lui qui guide la fratrie vers des aventures toutes plus délirantes les unes que les autres. Enfin, quand je dis cela, ce n'est pas tout à fait exact car les six frères ne sont pas du tout sur le devant de la scène, ils sont parfois même relégués à des rôles très secondaires. Ce sont plutôt tous les personnages qui gravitent autour d'eux (Iyami, Chibita, Totoko, Dekapan, Hatabo et Dayon, principalement) qui vont tour à tour s'emparer du rôle principal.


   D'ailleurs, aucun épisode n'a de lien avec un autre, vous ne verrez pas les personnages évoluer. Si le premier épisode se concentre sur l'arrivée d'Iyami (un Français, messsieurs, dames !) en ville et sa rencontre avec les frères infernaux, ce n'est pas pour autant que le reste suivra une logique. Un jour, Iyami est un médecin, l'autre jour Dekapan est le serviteur d'Hatabo puis, dans un autre épisode, ce dernier se transforme en gangster, on se retrouve tout à coup à l'époque féodale, au western, ou carrément sur une île paradisiaque ! Quand je vous dis qu'il y a une totale  liberté de création, ce n'est pas un euphémisme.


   Un élément aussi à souligner, c'est la violence digne de nos cartoons occidentaux, un peu à la Tom et Jerry. Par exemple, un épisode très drôle est celui où Chibita veut se venger les sextuplets parce que ces derniers ont écrasé les larves de moustiques qu'il élevait. Pour cela, il va peindre une bombe en pastèque et l'offrir à la petite famille Matsuno. Il veut donc bel et bien leur mort, il va jusqu'à vouloir emporter dans l'explosion la mère qui n'a pourtant rien fait ! Mais cet élément s'accorde parfaitement à cet univers où les gags s'enchaînent, alors que cela aurait pu être tragique dans d'autres circonstances.

   Et il est vrai que cet animé aborde parfois des thèmes durs (le suicide, la famine, la prison, la mort, l'abandon infantile, l'abus de pouvoir policier, le terrorisme…), mais c'était déjà le cas dans le manga. Je vous évoquais le personnage de Tougou, un brigand sans scrupule. Il n'apparaît que dans un seul et unique chapitre du manga, mais, encore aujourd'hui les fans se souviennent de lui et il fait l'objet d'une multitude de fanarts ou de fancomics (comme ceux de Sukalee ou de ModMad, qui sont deux très bons fancomics que je vous conseille, au passage).

  Tougou représente le traumatisme d'Osomatsu, l'évènement le plus terrifiant qu'il a vécu lors de son enfance. Et, encore aujourd'hui, son ombre plane sur l'œuvre alors que, je me répète, il n'a eu qu'une seule apparition.


   Et l'animé de 2015 est arrivé… Mais cela, ce sera pour une prochaine fois !


CEUX AU-DESSUS DE L'HOMME

   Bien le bonjour, tout le monde ! 

   Cela fait très longtemps que je n'ai pas parlé mangas. Alors je me suis dit que c'était l'occasion pour moi d'écrire un article que je souhaite publier depuis longtemps : une comparaison entre trois mangas où l'homme n'est plus le prédateur ultime.
   Bien entendu, des êtres au-dessus de l'homme, il y en a la pelle dans l'univers du manga. Démons, anges, ESPers, djinns, fantômes, extraterrestres, robots et j'en passe ! Les simples mortels sont moins nombreux, les simples mortels sans talent sont même une minuscule minorité dans ce grand océan qui regorge de personnages redoutables. Ces êtres sont partout et l'emportent toujours sur le petit citoyen lambda. Et certains ont poussé l'idée plus loin jusqu'à faire régresser l'homme au statut de proie.
  
 C'est de cela dont je souhaite vous parler aujourd'hui. Pour cela, je vais me baser sur trois œuvres japonaises : Parasyte (ou Kiseiju), Shiki et Tokyo Ghoul. Je ne vais vraiment m'approfondir sur leur histoire, mais sur le traitement de la relation homme-créature établie au cours de ces mangas. Mais, pour cela, nous allons d'abord procéder à un rapide résumé !
    
Parasyte, un vieux manga de 1988, écrit par Hitoshi Iwaaki et adapté en animé en 2014. L'histoire est celle de parasites qui sont venus sur la Terre pour des raisons mystérieuses. Ces créatures ont besoin d'hôtes pour survivre. Shinishi, un lycéen ordinaire, échappe de justesse à la mort après qu'un parasite l'ait attaqué. Cependant, une sorte de fusion s'opère et humain et extraterrestre se retrouvent à partager le même corps. C'est ainsi que Shinishi se rend compte qu'il possède de nouvelles capacités… et qu'une menace plane sur l'humanité tout entière.
   
   Passons à Shiki, un roman d'horreur de 1998 écrit par Fuyumi Ono. Par la suite, il fut adapté en mangas en 2007 puis en animé en 2010. Encore une fois, il s'agit d'une série qui a traversé les âges. On se retrouve dans les années 90, dans un village isolé Sotoba qui accueille de nouveaux résidents très mystérieux. Cependant, peu de temps après leur arrivée, des morts étranges surviennent. Qui sont vraiment les Kanemasa ? Et que se passe-t-il en fin de compte dans ce village où les morts semblent soudain revenir à la vie ?

   Enfin, Tokyo Ghoul, un manga de Sui Ishida qui a débuté en 2011 et été adapté à partir de 2014. On suit le parcours de Kaneki Ken dans un Tokyo contemporain menacé par d'étranges créatures qui dévorent les humains : les goules. Kaneki en rencontre une un jour par hasard et il est gravement blessé. Pour le sauver, un chirurgien lui fait une greffe. Malheureusement, les organes qu'il reçoit sont ceux d'une goule, faisant de lui un hybride, ni tout à fait goule, ni tout à fait humain.
   Voilà pour un résumé assez (très) grossier. Nous avons donc trois univers assez différents. Leur point commun, c'est que les personnages principaux sont des hommes qui subissent une sorte de mutation, ce qui les fait basculer de l'autre côté de la barrière. Ils se retrouvent donc à un point d'équilibre. Shinishi apprend à connaître les parasites car l'un d'entre eux, Migi, vit dans sa main droite. Kaneki, lui, appartient aux deux mondes sans appartenir à un seul d'entre eux. Tous deux sont donc des ponts entre les deux univers et c'est pour cela qu'ils sont très intéressants.
   Nous n'avons pas de personnage de ce genre dans Shiki. Vous vous en doutez, les morts sont causées par des sortes de vampires qui ont un objectif précis à l'esprit. Donc, tu es un shiki ou tu n'en es pas un, tu n'as pas réellement de stade intermédiaire. Et ce fait-là sert à l'histoire car les shikis ne veulent pas vivre avec les hommes et vice versa. Les goules et les humains non plus, me direz-vous. Certes, mais Shiki va plus loin dans la réflexion de séparation.
    Pour illustrer mes dires, je vais devoir révéler certaines clés de l'intrigue, alors je déconseille d'aller plus en avant si ne connaissez aucune de ces histoires.

   Les shikis ne sont pas nombreux et ils ne sont pas "passifs" contrairement aux goules que Kaneki va être amené à rencontrer à l'Antique, le café où il va travailler. Les goules se mêlent aux humains et vivent en secret. Les shikis, eux, souhaitent créer un idylle où ils pourront vivre en paix sans se cacher. C'est pourquoi ils choisissent Sotoba. Un lieu isolé où ils essaient de vampiriser tous les humains afin de mettre sur pied leur petit paradis. Et c'est cela, je pense, qui fait que Shiki est plus intéressant que Tokyo Ghoul.
   Tokyo Ghoul avait un excellent départ. Le groupe de goules que rejoint Kaneki est très intéressant car ce sont des pacifiques noyés dans une masse de créatures toutes plus agressives les unes que les autres. Il y a des nuances, bien sûr, mais je trouve le propos mieux servi dans les autres œuvres. On est beaucoup plus dans le spectaculaire chez Tokyo Ghoul, si bien qu'on perd un peu au niveau du fond.
   Pourtant, il est possible de servir le fond et la forme à la fois, ce que fait admirablement Parasyte, et c'est pourquoi je positionne ce manga en tête de ce petit classement.

   L'histoire est excellente, servie par des personnages incroyables, tous plus poussés et réfléchis les uns que les autres, que ce soit Reiko Tamura ou celui qui fait un discours incroyable lors de l'assaut à la mairie (je ne pense pas qu'il ait de nom…). Le duo Shinishi-Migi est très, très intéressant également. Le lycéen va petit à petit apprendre à connaître ce qui gravite autour des parasites, ce qui va l'amener à remettre beaucoup de choses en question, notamment sa vision du bien et du mal. Quant à l'extraterrestre, c'est un passionné de connaissances, un dévoreur de savoir qui ne cesse d'apprendre. Il veut tout savoir sur le monde et va évoluer pas à pas. Dans un certain sens, on peut le dire, c'est un humaniste.
   Et, avec tout ça, on a un manga bourré d'actions, de retournements et d'émotions. Que demander de plus ?
   Il faut savoir que ces trois mangas ne me faisaient pas du tout, du tout envie au départ. J'ai mis longtemps à me pencher sur eux, mais je ne l'ai vraiment pas regretté. Les trois sont bons, vraiment (même je commence à décrocher de Tokyo Ghoul Re:, le manga, nouvelle partie des aventures de nos amis de l'Antique). Certains passages sont très, très durs, dans les trois, et je n'arrive toujours pas à apprécier le design de Shiki (mais ses musiques, bon sang, ses musiques !). C'est pourquoi je ne les recommande pas à tous, mais ils sont très bien, donc, si la violence (parfois très poussée dans certains passages comme la scène de torture de Kaneki par Jason qui est très puissante, mais horrible) ne vous fait pas peur, je vous invite à vous plonger là-dedans.

   J'aurai pu vous parler de tout cela encore longuement, car il y a beaucoup à dire en matière de comparaison sur ces trois œuvres. Ici, je ne me suis attardée que sur la relation entre les humains et les créatures, mais la question de l'adaptation (le fait de passer d'un support à un autre implique toujours des choix intéressants), l'animation, la musique… Il y a tant à dire ! Alors n'hésitez pas à me dire si vous souhaitez un autre article avec les mêmes sujets sur l'avant de la scène. Et je vais m'arrêter de blablater maintenant, parce que, sinon, la longueur de l'article va faire peur même aux plus téméraires !

AMAAMA TO INAZUMA

   Bien le bonjour, tout le monde !

   Cette année, nous avons eu un été particulièrement riche en bons animés en tout genre. Et je me suis dit qu'il fallait bien que je vous en présente au moins un de la saison. Alors, j'aurais pu encore vous parler de DanganRonpa, ou j'aurais pu vous écrire à propos cette perle d'humour qu'est Saiki Kusuo no Ψ Nan, ou j'aurais même pu vous bassiner avec le nouvel animé de D.Gray-Man… Mais j'ai choisi plutôt l'émotion et l'amour de la nourriture comme sujet.
   L'animé choisi est nommé Amaama to Inazuma, tiré du manga Sweetness and Lightning. Le manga est d'Amagura Gido et l'animé est produit par les studios TMS Entertainment depuis juillet 2016. C'est de ce support dont je vais vous parler aujourd'hui.

   L'histoire porte sur un professeur de lycée, Inuzuka Kohei, veuf depuis peu. Ayant des capacités en cuisine limitée, il nourrit sa fille, Tsumugi, avec des plats déjà préparés. Un jour, il rencontre une jeune fille qui se révèle être plus tard une de ses élèves, Iida Kotori. Et celle-ci lui fait une proposition plutôt étonnante : en échange du fait de manger avec elle le soir, elle propose à Inuzuka de lui apprendre à cuisiner.

   Cet animé est un concentré de bonne humeur et d'émotions en pilules. C'est impressionnant toutes les sensations qui nous passent à travers le corps en seulement vingt minutes. Chaque épisode présente une nouvelle recette, accompagnée du rire de la petite Tsumugi, élève de maternelle. Sentiments cristallisées et gastronomie vont en effet de pair dans cette perle estivale. Je n'ai pas encore testé les plats proposés, mais il faudra vraiment que je tente l'expérience…

   Le design des personnages est génial, plein de vie, et l'animé est rempli de couleurs. Le personnage du professeur est très touchant dans la mesure où il essaie de tout faire pour rendre sa fille heureuse tout en faisant son deuil. Le couple père-enfant est ici une belle réussite et le trio, avec Kotori, est plein de douceur. Chaque épisode apporte son lot d'émotions et, malgré le schéma répétitif, on ne s'ennuie pas.

   En résumé, un très beau coup de coeur pour cette saison d'animation. Je crois que seulement douze épisodes doivent sortir, ce qui veut dire que l'animé devrait s'arrêter d'ici quelques semaines. Je ne peux que vous conseiller d'y jeter un coup d'oeil.


ARTICLE SHAMPOING

Bien le bonjour, tout le monde !

   Aujourd'hui, un petit article shampoing qui ravira les fans de grands romans et ceux de Léonardo Dicaprio. En effet, aujourd'hui, on va parler amour, on va parler richesse et on va parler Amérique. Aujourd'hui, nous entrons dans les années folles depuis le point de vue de Nick Carraway. Messieurs dames, c'est l'heure de Gatsby le Magnifique

   
Gatsby le Magnifique (ou The Great Gatsby pour la version originale) est un roman de Francis Scott Fitzgerald écrit en 1925. Personnellement, je n'ai pas lu l'oeuvre originale, mais la traduction de Philippe Jaworski qui est absolument délicieuse et que je vous recommande chaudement. 

   Cet article portera aussi sur le film où jouent Léonardo Dicaprio (Jay Gatsby) et Tobey Maguire (Nick Carraway). Il a été réalisé par Baz Luhrman en 2013. Deux en un, article shampoing, c'est parti ! 

   Partons tout d'abord du roman. Le narrateur est Nick Carraway, un homme qui a vu ses illusions être brisées en Amérique, à West Egg. Il est suivi par un médecin qui lui conseille d'écrire sur ce qu'il a vécu lorsqu'il était courtier. Nick va alors se lancer dans une chevauchée formidable vers le passé où on découvrira la vie de son voisin, le célèbre et très, très mystérieux Jay Gatsby, éperdument amoureux d'une femme mariée nommée Daisy qui n'est autre que la cousine de notre narrateur. 

   Ce roman est avant tout une incroyable histoire d'amour, mais que l'on suit intégralement depuis un point de vue extérieur. Nick ne va jamais s'introduire dans le couple ou dans leurs pensées, si bien qu'il ne rend compte que de certaines marques visibles de l'amour qui existe entre les deux personnages. Mais celui de Gatsby est tellement incroyable, magnifique et omniprésent que le lecteur le ressent au fond de son ventre. Après tout, Gatsby est un homme dont la moindre action est commandé par l'amour, ce qui est très beau, mais aussi très triste. 

   Je ne peux évidemment pas parler de ce roman sans parler du style absolument incroyable de Fitzgerald. La traduction est un chef d'oeuvre qui retranscrit une force d'écriture tout à fait magique. Je pense que je vais vraiment me pencher sur l'original, mais j'hésite car j'ai peur d'être un peu déçue tant j'ai été transportée par le point de vue de Jaworski

   Parlons un peu du film. Je l'ai vu l'année dernière et j'aimerais maintenant le visionner de nouveau à l'aune du livre. J'ai beaucoup aimé ce long métrage et je trouve que les acteurs ont superbement fait vivre les personnages de papier. Les décors sont impressionnants et on ressent parfaitement la folie des années 20 qui ressemblent plus à un monde suspendu qu'à une période de notre histoire. Même les musiques semblent habitées de frénésie. 

   J'aimerais maintenant venir un peu sur le personnage de Daisy qui a donné lieu à de multiples débats entre moi et mon entourage. Dans le film, le rôle de cette femme est incroyablement ambigu, je l'ai même trouvé plus subtile que dans le livre… ou non. Elle est déchirée entre ses émotions et ne sait la voie qu'elle doit emprunter. La scène de l'hôtel en est l'exemple le plus frappant. Cette scène, d'ailleurs, prend une tournure différente dans le roman où Daisy semble avoir un avis beaucoup plus tranché… ce qui la rend peut-être, en définitive, encore plus mouvante. Beaucoup de fans la détestent, moi, elle me fascine.  

   En résumé, un roman et un film très bons à l'histoire fascinante. A découvrir très vite. Par contre, dans le livre, ne vous attendez pas à un “Je suis Gatsby” aussi incroyable que dans le film. On passe très vite dessus, contrairement au film où la phrase est suivie de feux d'artifices. Personnellement, je l'attendais avec impatience, mais ce n'est pas du tout le même effet !


DANGANRONPA

   Bien le bonjour, tout le monde. 


   Il fallait bien que je vous en parle un jour. Aujourd'hui, on s'attaque à un monument de l'absurde, de l'étrange. Une histoire très particulière dont les divers épisodes ont su m'ébranler autant que me transporter. Je veux bien sûr parler de ce jeu, de ce manga, de cet anime… DanganRonpa

   Alors, qu'est-ce ? DanganRonpa est à l'origine une série de jeux vidéos développée et éditée par Spike Chunsoft en 2010. Il existe deux jeux, DanganRonpa Trigger Happy Havoc et Super DanganRonpa 2, Goodbye Despair. Un troisième fut créé sous le titre de DanganRonpa Another Story, Ultime Despair Girls, ce dont je parlerai plus tard. 

   Ces deux jeux ont donné naissance à un light novel intitulé DanganRonpa Zéro, écrit par Kazutaka Kodaka et illustré par Rui Komatsuzaki. L'ouvrage est un préquel du premier jeu. 

    Ensuite, il y les séries animées. Le premier jeu a été adaptée en série animée en 2013 sous le nom de DanganRonpa The Animation (par le studio Lerche, créateur entre autre de l'excellente adaptation d'Assassination Classroom). Un nouvel animé est actuellement en cours de parution et est divisé en deux parties : l'arc du futur (qui se concentre sur les évènements qui se déroulent après le deuxième jeu) et l'arc du désespoir (qui nous raconte la scolarité des personnages du deuxième jeu).

   Maintenant que toutes les informations techniques sont données, pourquoi nous ne passerions pas au plus intéressant, c'est-à-dire l'histoire ? Personnellement, je ne vais pas vous parler du premier jeu puisque je n'ai découvert ce pan de l'histoire que via l'animé. Donc, c'est parti pour le récit ! 

   Nous sommes dans une sorte de Japon futuriste où une école très renommée a fait son apparition : Hope's Peak Academy (ou Kibougamine en japonais). Cette école est particulière car elle n'accueille que des élèves qui possèdent un talent particulier où ils sont les meilleurs ; ils sont appelés les Ultimates. Ces talents sont très divers et variés : Ultimate cuisinier, Ultimate nageuse, Ultimate Yakuza, Ultimate parieuse, Ultimate gameuse, Ultimate Idole… Et même l'Ultimate Chanceux !

   C'est d'ailleurs le don de notre personnage principal, j'ai nommé Makoto Naegi. Il rêvait depuis toujours d'entrer dans cette prestigieuse école et y est parvenu grâce à un tirage au sort. Mais, lorsqu'il pose le pied au sein de l'école, il est pris de vertige et s'évanouit. Lorsqu'il reprend connaissance, il se trouve dans une salle de classe entouré par d'autres élèves qui sont apparemment arrivés ici par le même moyen. Ils découvrent alors qu'ils sont enfermés dans l'école et retenus ici par Monokuma, une espèce d'ours qui prétend être leur directeur. Ce dernier leur révèle qu'il existe un seul moyen de sortir d'ici : il va falloir qu'ils s'entretuent. 

   On est donc dans une sorte de survival game complètement loufoque (il suffit de voir le design des personnages…). Il existe beaucoup d'histoires de ce genre, mais la particularité de notre récit réside assurément dans le système des procès. En effet, à chaque fois qu'un meurtre est commis, les personnages disposent d'un temps de réflexion avant de d'être amenés au sein d'une pièce où ils doivent mener un procès pour trouver le coupable. S'ils parviennent à déterminer l'identité du tueur, celui-ci est exécuté. Mais, s'ils se trompent, alors tous sont condmanés, à l'exception du meurtrier. 

 

   Concernant le premier animé, j'ai aimé. Il est très intéressant avec un rebondissement final inattendu et des personnages hauts en couleur. Les cinématiques des exécutions sont stupéfiantes et chaque enquête est prenante. C'est pourquoi, j'ai attendu la suite… Longtemps… Très longtemps. 

   Et elle n'est jamais venue ! N'y tenant plus, je me suis penchée alors sur un Let's Play du deuxième jeu (un commentaire émis par un joueur en temps réel), une grande première pour moi. J'ai choisi le Let's Play du Youtubeur Dehixem et là… Oh, bon sang de bon soir ! 

   Je ne peux pas dire seulement que j'ai aimé. J'ai adoré ! Le principe de base est le même, avec de tout nouveaux personnages et des procès à couper le souffle. Sauf que le décor est très différent cette fois-ci car nos héros se retrouvent sur un archipel. Chaque procès résolu offre la possibilité de visiter une nouvelle île, ce qui ouvre des horizons bien plus vastes que dans le premier jeu où chaque fin de procès nous amenait simplement à un nouvel endroit dans l'école. Et le fait qu'il existerait un traître parmi les élèves ajoute un brin de suspens tout à fait délicieux.

   Et les personnages… Bon sang, je croyais les personnages du premier perchés, mais alors là ! La particularité du personnage principal, Hajime Hinata, c'est qu'on ne connaît pas son talent. De nouveau, on retrouve un Ultimate Chanceux (mais qui a été construit comme étant un Naegi qui aurait emprunté une voie tout à fait différente) et, autre bonus, un des personnages du premier jeu est de nouveau présent.  Bien sûr, Monokuma est toujours là pour mener notre petit monde à la baguette, mais il a cette fois-ci un opposant nommé Usami, un drôle de lapin.

   Un nouveau twist final attend nos héros au bout du chemin, et quel retournement ! Incroyable ! Il faut le vivre, car il va vous procurer tout plein de frissons. 

   Je ne parlerai que brièvement du troisième jeu car, pour expliquer son histoire, je devrais vous révéler des informations clés du premier jeu. Je peux vous dire ceci, par contre : les évènements se déroulent après le premier jeu, un personnage de celui-ci est présent, ainsi que quelqu'un d'autre du deuxième jeu, et le personnage principal est la petite soeur de Makoto Naegi. Ce jeu est très différent des autres car il s'agit d'un jeu de survie et de combat, en quelque sorte. Je ne vous en dis pas plus ! 

   Je ne peux rien vous dire du light novel, par contre, car je ne l'ai pas lu. Il a l'air de receler d'un nombre incroyable de personnages superbes et, apparemment, on y rencontrerait quelques personnes du premier jeu. C'est tout ce que je sais. 

   Venons-en au nouvel animé. Il est divisé en deux, comme je vous l'ai dit plus haut. On retrouve Naegi, et d'autres personnage du premier jeu, qui doit assumer les conséquences ses actes du deuxième jeu. Malheureusement, le bâtiment dans lequel il se trouve est piégé et lui et les autres personnages (membres d'une certaine organisation) se retrouvent face à Monokuma et de nouvelles règles que je vais vous laisser le plaisir de découvrir. 

   L'autre partie est centrée sur le point de vue d'un professeur de Hope's Peak Academy, l'ancienne Ultimate femme de ménage. C'est elle qui a en charge la classe où se retrouvent tous les personnages du deuxième jeu. On suit donc leur évolution et on découvre ainsi comment ils ont pu devenir ce qu'ils sont dans le jeu. Je n'en dis pas plus. 

   DanganRonpa est un plaisir. Un plaisir parfois morbide, mais un plaisir. Les histoires sont superbes, les personnages sont grandioses (même si parfois grandiloquents). J'aimerais tellement, tellement vous en dire plus, mais ce serait révéler des clés de l'intrigue, ce à quoi je me refuse. J'espère que je vous ai donné envie de découvrir cet univers (si vous avez eu le courage de lire l'article dans son entièreté), car, croyez-moi, vous ne regretterez pas votre plongée.

   Malgré le désespoir qui est omniprésent dans ce monde-ci, ce n'est pourtant pas le message que diffusent les personnages, au contraire ! C'est un combat pour l'espoir, pour un meilleur lendemain. C'est une guerre contre la désespérance et ses fruits pourris. Et je crois que nous avons tous besoin de ce genre de figures positives qui nous tirent vers l'avant et la lumière. 


KUROKO NO BASKET

   Bien le bonjour, tout le monde ! 

   Nous voilà réunis pour pour parler de cet incroyable animé qu'est Kuroko no basket et qui, durant trois années consécutives, nous a skotchés derrière nos écrans par des matchs haletants et de supers personnages ! 

   Mais qu'est-ce que c'est exactement que cette curieuse petite bête ? Il s'agit d'un manga de Tadatoshi Fujimki, édité entre 2008 et 2014. Je n'ai pas lu le manga, mais il semblerait que l'animé respecte lé déroulé de l'histoire (mais je n'ai pas eu l'occasion de comparer).   

   Mais sinon, de quoi s'agit-il ? Comme son titre l'indique, cet animé est centré sur un sport : le basket. Je ne suis pas du tout animé sport en règle générale (exception faite pour Haikyuu et Kuroko) et, de plus, je n'y connais strictement rien en basket ! Alors je n'étais pas partie du tout pour aimer cette histoire. Et pourtant, pendant trois ans, j'ai suivi la petite équipe de Seirin à travers ces moult péripéties. La question est alors, pourquoi ? Hé bien, nous allons tâcher de lé découvrir !

   Kuroko no basket est l'histoire de Kuroko Testuya, un lycéen qui vient d'intégrer le lycée de Seirin. Il rejoint aussitôt l'équipe de basket, mais personne ne le prend au sérieux à cause de son allure chétive et de son manque flagrant de présence (et de talent). Il se dit pourtant issu du collège de Teiko, très célèbre pour avoir abrité entre ces murs la Génération des Miracles, une équipe au talent incommensurable. Ce que tous ignorent encore, c'est que le talent de Kuroko ne se révèle jamais en pleine lumière… 

   Ce que j'adore avec cet animé, c'est qu'on est accroché dès le départ. La captatio benevolentiae s'opère très vite. J'adore re-regarder les premiers épisodes, pour voir comment ont évolué les personnages, si l'atmosphère est différente, si la voie prise est surprenant… Et voir l'épisode un de la saison un est toujours un plaisir jouissif car nous, on sait et on attend avec impatience que les autres personnages réalisent à quel point Kuroko est spécial.  

   Donc, un très bon point de départ. Puis on avance dans l'intrigue. De fil en aiguille, on découvre les personnages, leur passé, leurs motivations. Si le schéma scénaristique n'a aucune originalité (les mangas de sport suivent en grande, très grande majorité ledit schéma, parce que, d'une, l'histoire en est prolongée et, de deux, ça rajouté de la tension). Mais le fait que la génération soit présentée comme des boss à abattre jusqu'au niveau final avec The Big Boss Akashi Seijuro rajoute vraiment quelque chose. On a vraiment l'impression d'évoluer à travers les étapes et les difficultés.
    De plus, tous les personnages, adversaires et alliés, sont étudiés et rendus incroyablement attachants (enfin presque tous), ce qui fait qu'on peut trouver des fans du manga soutenant une autre équipe que celle de Seirin.  

    L'animation est excellente, le dessin est bon, je n'ai rien à redire de la musique, les seiyus font un incroyable travail (en même temps, il y a Hiroshi Kamiya dans l'équipe, alors…). La tension est au rendez-vous à chaque match et malgré sa structure répétitive, le manga n'est pas ennuyant. Il y a bien des moments où on a envie de souffler, parce qu'on se doute de la fin (mais on y revient toujours). Y'a-t-il donc un reproche à faire à ce manga ? Hé bien, puisque je pose la question, vous devez vous doutez que… oui. 

   Dès le départ, Kuroko no basket se pose comme un manga de sport qui n'est pas réaliste. Navrés, messieurs, dames, mais jamais vous ne parviendrez à faire tomber les gens juste en leur jetant un regard (à moins que vous ne soyez très effrayant…). Mais, par moment, ce côté pratiquement surnaturel était tellement accentué qu'on perdait le côté sport. On avait parfois l'impression que ça versait dans la magie. C'est pourquoi la finale Seirin-Rakuzan était à la fois incroyable… et qu'elle prêtait à sourire. Quand j'ai vu le Direct drive zone, j'ai ouvert de grands yeux et je me suis dis “…Hein ? Ah bon ?”. L'histoire des portes m'a aussi fait rire, parce c'est parfaitement le genre de thématique qu'on pourrait retrouver dans des mangas plus “sérieux” où les personnages se lancent dans des quêtes spirituels. 

   Bref, Kuroko no basket est un très bon manga et, jusqu'alors, un des deux seuls mangas de sport auquel j'ai accroché. L'histoire a un très bon rythme, de très bons personnages à la fois fouillés et attachants et un dessin agréable. Par deux fois, j'ai du m'arrêter en cours de route, des pauses qui pouvaient faire quelques semaines ou un ou deux mois, ce qui est très peu quand on voit le nombre d'épisodes. Si vous ne connaissez pas ce manga, il faut aller le voir ! Que vous aimiez le basket ou que vous soyez un néophyte, vous trouverez votre bonheur. 

   Et si vous voulez prolonger le moment, je ne peux que vous conseillez les épisodes 271 et 272 de Gintama qui reprend le personnage de Kuroko. J'ai bien ri et j'ai vraiment aimé retrouver le seiyu de Kuroko pour une dernière partie… de jeu de la cannette ! 


RENOUVEAU

  
   Bien le bonjour, tout le monde !

   Me voilà de retour avec un article shampoing un peu spécial qui portera sur un animé et un manga dont je vous ai déjà parlé, mais qui en sont à leur seconde édition, en quelque sorte.  

   Je commencerai par Kenshin le vagabond restauration, une nouvelle série qui se compose de deux tomes. Si vous connaissez un peu le blog, vous devriez savoir que Kenshin le vagabond fait partie de mes mangas préférés. un jour que j'errais dans une librairie, je suis tombée sur Kenshin le vagabond restauration. Curieuse, j'ai acheté le premier tome pour le lire. 
   Alors qu'en penser ? Bah, c'est assez étrange et frais à la fois. L'auteur a réécris le début ainsi que la rencontre entre les personnages principaux. Si celle entre Sanosuké et les autres n'est pas excellente, l'introduction de Kaoru et Yahiko est une réussite. Les personnages sont beaucoup plus nuancés voire dilués (Yahiko est beaucoup moins fier que dans la série initiale). Mais, en un seul tome, l'auteur est parvenu à introduire beaucoup de personnages que l'on retrouve au fil de la série. 
   On a même le droit à une aventure inédite avec un personnage de médecin somme toute séduisant qui se déroule avant l'arrivée de Kenshin au dojo Kamiya.
   
   Un mot sur les dessins. Alors, c'est un bon travail. J'ignore ce que l'auteur a fait entre temps en mangas, mais son style a grandement évolué, surtout quand on le compare au tout premier tome de Kenshin. Le graphisme est beau, le découpage bien fait (à mon humble avis d'amatrice). C'est dynamique, lisible et clair. Kenshin perd d'ailleurs un peu de son côté efféminé alors que Kaorou gagne en prestance. 

   Bref, une mini série dont j'achèterai le second tome en bonne fan que je suis, mais si elle avait duré plus longtemps, je ne l'aurais probablement pas fait. J'adore les aventures de Kenshin et j'ai aussi aimé la fin. J'aurais préféré deux tomes sur la nouvelle génération qui a vu le jour dans le dernier tome, en fait, ça m'aurait énormément plu. Mais bon, ce n'était pas l'enjeu de ces tomes, puisqu'ils ont été écrits en écho au film qui est sorti il y a un an ou deux. Enfin, c'est aussi sûrement histoire de raviver un peu la flamme “Kenshin”. 
   En gros, c'est du business.       


   Passons à un autre renouveau. Alors… Peut-être avez-vous lu mon article sur Fate/stay night. Hé bien figurez vous qu'une nouvelle série est sortie, une sorte de remake, appelée Fate/stay night: Unlimited Blade works. Curieuse, et vaguement inquiète (après tout, je n'avais pas aimé la première version), je me suis finalement laissée tenter… Et je ne le regrette absolument pas ! 

   Ce qu'ils ont fait de FSN est un miracle ! Comme quoi, avec une même histoire, on peut en tirer deux choses radicalement opposées. Même Shiro, bon sang, Shiro quoi ! Lui qui m'avait tant tapé sur les nerfs par le passé est devenu un personnage absolument génial ! En changeant pas grand chose en plus. 

   Je regrettai dans le premier FSN qu'on n'accorde que si peu d'importance à Caster qui, à mes yeux, avait un grand potentiel. Hé bien, je suis servie ! Elle est devenue le principal adversaire de Shiro et de Tosaka, d'ailleurs la relation entre la jeune mage et son servant est plus développée et approfondie, tout comme celle que sont en train de nouer Emiya et Rin. Bon, Sakura joue toujours au pot de fleurs et le rôle de Rider s'est réduit à quelques apparitions (c'est dommage, son combat était plus cool), mais sinon, c'est quand même du grand art quand on voit son point de départ ! 
   Les graphismes sont aussi magnifiques. Ils ont repris exactement ceux de Fate Zéro et c'est absolument génial. Les combats ont gagné en souffle et en intensité, également.

   Donc voilà. La série est en cours et nous en sommes pour l'instant au 13ème épisode. Jusque là, ils ont fait du très bon travail, même si on peut reprocher que pour le moment la guerre ne soit uniquement concentrée sur le duel entre Caster et Saber-Archer. Tous les autres personnages sont apparus dans les premiers épisodes, l'air de dire “Coucou, nous sommes en guerre, et nous sommes les adversaires”, pour ensuite disparaître de nos écrans. 
   Bref, avant de me prononcer définitivement, j'attends de voir comment ça va se conclure ! 


ARTICLE SHAMPOING


   Bien le bonjour tout le monde ! 

   Vous savez quoi ? Je suis en vacances ! Enfin ! La dernière semaine de cours a été dure. Le rythme intense a failli avoir raison de moi (il fallait voir comment je m'écroulais dans mon lit chaque soir…). Enfin, bon ! Pour démarrer de bon pied ces deux semaines de calme (et de devoirs…), je voulais commencer par un double article sur la comparaison de All you need is kill et Edge of Tomorow. 

   Commençons par le manga qui est à la base de notre épopée sauvage. 
   Le manga, en réalité, est lui-même le fruit d'une adaptation du light novel de Hiroshi Sakurazaka, illustré par Yoshitoshi ABe. La même année, le manga est produit. Le chara design et le scénario original sont conservé, mais c'est à Ryosuke Takeuchi que nous devons le nemu (le storyboard, en somme). Et les fans reconnaîtrons sans problème le coup de crayon absolument superbe de Takeshi Obata, dessinateur des très célèbres Death Note et Bakuman.

   Maintenant que vous connaissez sa genèse, parlons de l'histoire en
elle-même. Une espèce extraterrestre, nommée “mimic” a envahi la Terre et cherche à éradiquer toute vie humaine. Nous nous trouvons sur l'île de Kotoiushi où l'armée japonaise et américaine ont uni leurs forces pour faire face à la menace. Nous sommes la veille de l'assaut et le soldat Keiji Kiriya se réveille alors qu'il venait de mourir hier sur le champ de bataille.

   Ce manga est réellement bon, tout du moins, selon mon avis. Je n'ai absolument aucun reproche à faire sur les dessins. Leur côté réaliste accentue l'aspect horrifique de l'histoire et les scènes de bataille en sont un exemple tout particulièrement frappant. L'histoire aussi n'a pas vraiment de défauts. Le, ou plutôt les, personnages principaux sont intéressants dans leur manière de vivre lees différentes épreuves qu'ils traversent. Pour une série conclue en deux tomes, je les ai trouvés bien fouillés et solides.
   L'idée principale est classique, mais son traité rend vraiment l'aventure de lecture prenante. On s'engouffre avec Keiji dans l'engrenage tordu et terrifiant des boucles. Les mimics sont également un réel atout. Leur nom et leur aspect de boule, qu'on pourrait presque qualifier de burlesques, contribuent en réalité à les rendre effrayants. Et on ne sait strictement rien d'eux, à part ce qu'en déduisent les personnages. Qui ils sont, d'où ils viennent, pourquoi ils sont là… ? 

   Une amie, à qui j'ai fait lire le manga, m'a résumé sa pensée en un mot à son propos : “Bof”. Pour elle, le manga nous laisse bien trop sur notre faim, et je suis obligée de reconnaître qu'elle n'a pas tort. L'auteur aurait pu aller beaucoup plus loin, et il l'a d'ailleurs lui-même admis puisqu'il a annoncé qu'il écrirait une suite. Maintenant, le tout est de savoir comment il va faire pour produire une aussi bonne histoire sans trop tirer sur le sujet. 

   Passons à Edge of Tomorrow. Vous savez, en regardant la bande annonce (je ne connaissais alors pas encore le manga), je me suis dit : “C'est dingue, on dirait un manga de mecha !”. Ce qui, au final, c'est révélé vrai. Mais un manga de mecha vu par des studios américains ! Voilà de quoi m'intriguer. Alors, je me suis lancée et j'ai visionné le film. 

   Voilà tout d'abord la bande annonce : ici

    L'histoire est celle de William Cage, un major du service des relations publiques. Quand il apprend qu'il doit être envoyé sur le front avec les autres soldats pour pouvoir retransmettre leurs exploits à la face du monde, son premier réflexe est de s'enfuir. Il est alors rétrogradé et qualifié de déserteur. Devenu un soldat comme les autres, il est lancé dans un débarquement suicidaire. Mais alors qu'il meurt sur le champ de bataille, il se réveille la veille de l'assaut. 

   Le synopsis de base est à peu près respecté et si je me détache de l'œuvre originale, ce film n'est pas
si, si mauvais que ça, sans toutefois être bon. Mais comme j'ai vraiment aimé All you need is kill, je ne peux m'empêcher de les comparer… et la transition passe mal.

   Les personnages de Edge of Tomorrow sont… classiques. Je ne me suis pas particulièrement attachée à eux. Ils ont un petit quelque chose, mais c'est sans plus. 
   Et studio américain oblige, beaucoup d'actions sont basées sur le spectaculaire. Là où le manga mettait l'accent sur le côté horrifiant d'une guerre qui ressemble au dernier sursaut de désespoir d'une humanité agonisante, le film censure les morts et, j'ai trouvé, adoucit le trait. 

   Je me dois de dire un mot sur Keiji et William. Keiji a réellement une évolution intéressante. Seul, en observant de loin cette idole de guerre qu'est Rita Vrataski, il va surmonter tout : la peur, la solitude, le désespoir. Il va prendre les boucles à bras le corps et combattre de toutes ses forces sa destinée. William m'a paru beaucoup faible, voire fade, en comparaison. 

   Comme je l'ai dit, mon point de vue n'est pas le moins du monde objectif. Si je n'avais pas lu le manga, le film m'aurait assurément beaucoup plus plu. Mais je vous conseille vraiment de tester les deux, car les différences sont très parlantes et révèlent beaucoup quant aux mentalités, qu'elle soit japonaise ou américaine. Dans tous les cas, vous passerez un bon moment. 

   Voilà, ce sera tout pour cet article, j'espère qu'il vous a plu. Comme ce sont les vacances, je vais tenter d'écrire pas mal pour le blog.


BAKUMAN


Bien le bonjour !


   Depuis le temps que j'ai envie de vous partager ce manga ! Mais j'attendais d'avoir fini la série pour faire cet article. Mais maintenant que c'est chose faite, plus besoin de me retenir !

   Qu'est-ce donc que Bakuman, alors ? Il s'agit de l'histoire de Moritaka Mashiro (surnommé Saiko) et Takagi (surnommé Shujin) qui forment un duo monstre qui est… ! Ahem… commençons pas le commencement plutôt…  

   Mashiro Moritaka est un adolescent blasé qui ignore totalement quoi faire de son avenir. Collégien effacé et banal, il est amoureux d'une de ses camarades de classe, la belle Azuki Miho. Un soir, il se rend compte qu'il a oublié un cahier en classe et y retourne. Là, il rencontre Takagi, le meilleur élève du collège qui lui fait une proposition surprenante : celle de former un duo avec lui pour devenir des mangakas. Mashiro, très peu enthousiaste au premier abord, se laisse finalement entraîner après avoir fait une déclaration enflammée à Miho : quand son manga sera devenu un animé, il veut qu'elle l'épouse.

  Bakuman nous relate donc l'ascension de ces deux adolescents qui partagent avec nous les secrets les plus intimes des mangas et de tout l'univers qui tourne autour. J'ai regardé les trois saisons sur une durée d'à peu près un an et demi, je crois avec quelques pauses de ci, de là. Mais ce qui est dingue, c'est ce que c'est absolument prenant ! Aucun épisode n'est vide, chacun sert à faire avancer l'histoire et nous laisse frustré, avec l'envie de voir absolument la suite !



   L'animé compte trois saisons qui ne cessent de monter en qualité et le manga doit compter une vingtaine de tomes. L'histoire est très prenante, ce qui n'est guère étonnant quand on sait que les auteurs de Death Note sont derrière ce chef d'œuvre. Donc, résultat, l'histoire est bonne, mais le dessin est bon aussi. Chaque personnage a à la fois un character design original et un caractère très fort.

   Ce manga reste un shonen somme toute relativement classique avec l'héroïne, les héros très
déterminés, les rivaux qui sont aussi des amis, les adjuvants, les épreuves etc. Mais contrairement à un shonen genre One Piece, l'univers est proche du notre (ce qui nous permet de nous identifier aux personnages) et Mashiro et Takagi ne sont pas toujours victorieux. Il leur arrive de perdre certaines batailles, mais des qui sont importantes, ce qui est un très bon point pour le manga.

  Un autre point fort tient dans le personnage de Niizuma Eiji, le principal rival de Ashirogi Muto (le surnom de notre duo de mangakas). Dans les premiers épisodes qui ont suivi son appartion, j'ai peu apprécié Eiji, voire pas du tout. Mais j'ai radicalement changé d'avis à mesure des épisodes et, aujourd'hui, Eiji est sûrement l'un de mes personnages préférés, tout manga confondu. C'est rare que je change radicalement d'avis ainsi sur un personnage, mais Eiji est un génie, à la fois fin et loufoque, délirant et profond, en bref, un personnage haut en couleur que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir.

   Et l'autre point fort, autre la fresque grandiloquente des personnages, ce sont les mangas inventés par lesdits personnages. Bon sang, qu'est-ce que j'ai envie de les lire ! Crow, +Natural, La onzième loutre, Perfect Crime Party, Reversi, Detective Trapp, Zombie Gun, Giri, Mitaka le justicier, La classe de la vérité et tant d'autres ! Tout ça, ce sont les mangas que les personnages créent et qu'on découvre par petits bouts, de ci, de là. Râh, ça m'a frustré de ne pas les lire entièrement !

   Donc voilà, ça, c'est Bajuman, un excellent manga qui donne une pêche incroyable à chaque épisode. J'envisage d'ailleurs d'acheter les tomes. J'y songe, j'y songe…


JE NE COMPRENDS PAS…

   Récemment, je suis passée par trois sortes de compréhension. Celle “Hein ? Quoi ? C'est qui ?… Heu, je ne comprends rien à l'intrigue !”, celle “Wtf ??” et celle “Mais pourquoi, pourquoi ont-ils fait ça ?!”.
   Bref, cette semaine, pas mal d'animés s'achevaient et chacun a apporté son petit lot d'émotions lors de l'épisode final. Aujourd'hui, on va se faire un double article shampoing avec, au menu : Tokyo Ravens, Hamatora The Animation et Noragami.

   Je reviendrais peut-être plus tard sur Noragami, car là les animés vont être assez survolés et que le sujet Noragami est un manga qui a encore devant lui un bel avenir… s'ils ne font pas comme l'animé… Bref, je m'égare, on va tout de suite commencer avec Tokyo Ravens !

   Tokyo Ravens, c'est l'histoire de Harutora Tsuchimikado, héritier d'une très célèbre famille d'omyojis. Malheureusement, il est incapable les esprits et c'est son amie d'enfance, Natsume, qui a été désignée comme héritière. Harutora mène donc une vie tranquille de lycéen jusqu'au jour où Natsume, qu'il avait perdu de vue depuis des années, refait surface dans sa vie et y met de le bazar. 

   Voilà un mauvais résumé, mais c'est pas grave, car, au final, l'animé n'est pas très bon. Si le départ était somme toute classique avec le héros qui, suite au décès d'une personnage proche, décide de prendre les armes aux côtés de Natsume, la suite est totalement emberlificotée. Sérieusement, au quatorzième épisode, je ne savais plus qui était mort, qui était revenu de l'au-delà, ce qu'il fichait là, quel était le but de un tel etc…
   L'histoire est assez brouillon, et pour une fois, j'aurai bien réclamé un épisode récapitulatif (ce que je déteste, en temps normal). Chaque épisode nous perd un peu plus. En plus, on a une pseudo histoire d'amour entre les deux protagonistes qui nous met plus sur les nerfs qu'elle ne nous attendrit et tout une montagne autour de la fausse intrigue au sujet de Harutora (ne me dites pas que vous n'aviez pas compris ?!) qui est tellement évidente que ça en devient rageant.
   Je n'ai pas une super mémoire des noms, mais je m'en sors toujours dans les animes grâce aux visages, mais là, je n'étais pas fichue de dire qui était censé jouer quel rôle. D'ailleurs, certains personnages faisaient parfois des apparitions éclairs et je ne savais même pas qui c'était ! 

   Un point positif dans l'animé, dites-vous ? Heu… Le professeur Ohtomo. Ce personnage est classe, mais ce n'est pas suffisant. L'animé est somme toute décevant. Surtout la fin… Enfin le dernier épisode… Il m'a plombé, le dernier épisode. C'était du grand n'importe quoi ! Bref… 


  Passons à Hamatora The Animation. Hamatora… Ah, Hamatora, Hamatora…
  
   L'histoire se déroule au Japon où on divise la population en deux parties : les gens normaux et les Détenteurs de Minimuns qui vivent cachés. Les Détenteurs possèdent des pouvoirs spéciaux qui ne s'activent que sous certains conditions (taper du pied, enlever ses lunettes, mettre un casque sur ses oreilles, mâcher du chewing-gum…). En ville, on retrouve Nice et Murasaki qui forment tous les deux l'agence de détectives Hamatora. 

   Voilà le point de départ qui en soit, n'est pas mauvais. Sérieusement, je me suis très vite attachée à Nice et Art, son ami policier. Ce dernier enquête sur une série de meurtres perpétrée par un fou furieux qui prélève les cerveaux des Détenteurs. Très vite, l'histoire prend donc une tournure assez sanglante où est développée tout une réflexion sur l'égalité et le désir de pouvoir, de force. Le méchant, le professeur Moral, est intéressant et ses réflexions sont plutôt bien menées. C'est un dangereux malade, mais ses intentions sont si étranges qu'elles en deviennent… heu… je n'ai pas de terme exact. Presque captivante, mais dans un sens plus tempéré, moins fort.

    Alors, qu'est-ce qui ne va pas avec l'animé ? Alors, la fin, la relation entre les deux détectives qui n'est absolument pas développée, la fin, l'histoire autour du Détenteur Interdit qui aurait mérité plus d'attention que ça, la fin et encore la fin. 
    Comme vous avez dû le comprendre, la fin ne m'a pas plus. En fait, le dernier épisode est classique avec un combat final entre le héros (qui dit lui-même ne pas en être un) et le méchant, la tension qui monte et tout le blabla. Le combat aurait pu être largement développé. On comprend même pas comment le dénouement a pu se produire. Puis, hop, dans la dernière minute, vient là avec mon “retournement de situation” qu'on voyait venir de trèèès loin avec ses gros sabots. Et la conclusion se fait à l'ultime seconde. Et là tu regardes ton écran avec de grands yeux en te disant “Mais pu***n, comment, pourquoi… Il s'est passé quoi là ?!”
    Si quelqu'un a une explication concrète, pourrait-il me la faire parvenir parce que là j'échafaude mille hypothèses dans ma tête et… et c'est le bordel. 

   Voici venu Noragami. Un personnage principal super cool, un design superbe, une histoire vraimentl
intéressante, bref, ce manga avait tout pour devenir un animé super classe. Le manga est toujours en cours et si vous devez choisir entre animé et manga, isez-le et ne regardez pas l'animé (ou alors jusqu'à l'épisode de l'ablution seulement).

   Noramagi (Le Dieu Perdu en bon français) relate l'histoire du Dieu Yato, un Dieu mineur qui cherche à gagner en popularité. Pour cela, il accepte n'importe quel demande en échange d'une rémunération de 5 yens. Alors qu'il était en mission, il manque de se faire écraser par un camion. L'accident n'est évité de justesse qu'avec l'intervention d'une jeune fille, Hiyori, qui se fait percuter à sa place. Suite à cet évènement, bien que physiquement indemne, l'âme d'Hiyori se détache parfois de son corps. Elle demande alors à Yato de faire en sorte qu'elle revienne à son état normal. 

  Ainsi commence un animé du tonnerre. Le début suit vraiment la progression du manga, mais à partir de l'épisode 10… Le carnage commence… 
   Ils ont changé le méchant de l'histoire. C'est un certain Rabo qui vient mettre son grain de sel. J'ai vraiment été très déçue par la fin de cet animé alors que je le suivais vraiment avec enthousiasme. Le dernier épisode (enfin, les deux, trois derniers plutôt) sont cousus de fil blanc. L'histoire était très, très bonne jusque là, mais ils ont complètement changé la fin et ça a tout gâché. 

   Heureusement, il nous reste le format papier. Le manga n'est pas licencié en France donc on doit le lire en anglais sur internet, mais c'est un effort (pour ceux qui sont fâchés avec cette langue comme moi) qui en vaut la peine. L'histoire suit un tout autre chemin et jusqu'alors, elle est la hauteur de son départ magistral. 
   A lire ! 

LES ARTICLES QUI N'EXISTERONT JAMAIS… A PRIORI


   Bien le bonjour, tout le monde !

   Aujourd'hui, article très spécial qui va porter sur différents sujets que je ne compte pas aborder sur le blog. Mais puisque plusieurs d'entre eux sont considérés comme des classiques, j'ai pensé faire une liste de ceux que je ne veux pas faire.

   En tout premier lieu, et je serai très brève à ce sujet, on m'a envoyé un article commande sur Boku no pico… C'est juste hors de question. Je laisse la parole au Chef qui saura mieux vous expliquer que moi pourquoi non, c'est… non.

   Ensuite, pourquoi je ne ferai pas d'article sur Elfen Lied… Brrr… 
   J'ai un petit rituel avant de regarder un manga conseillé (car oui, on me l'a fortement conseillé) qui consiste à visionner à l'avance l'opening pour me faire une opinion. Déjà l'opening de ce manga fout juste la trouille !… Oui, je suis une froussarde, et alors ? Et il n'est rien comparé à l'animé.  C'est sanglant. Mais sanglant pas juste quelques hémorragies, non, mais sanglant genre je-suis-un-monstre-avec-des-bras-invisibles-qui-démembre/tranche/arrache/éviscère/etc-tout-sur-mon-passage. 

   Car oui, les personnages principaux sont des diclonius. Ces créatures ressemblent à de gentilles petites filles aux cheveux roses, mais ce sont des montres créés par les hommes et ce sont des p****n de machines à tuer ! 
   Je n'ai pas supporté Elfen Lied pour son hémoglobine qui coulait à flots, toute la violence qui allait avec, son scénario extrêmement sombre et sa nudité à outrance. Et, pour aller même dans le politiquement incorrect, l'histoire d'inceste qui existe entre le personnage central masculin et sa cousine. 

   Bref… Ensuite, pourquoi je ne ferai pas d'article sur Dragon Ball Z
   Ce manga, tout le monde le connaît, donc je n'ai pas besoin de le présenter, déjà. Même ceux qui ne s'intéressent pas aux mangas ont déjà entendu parler de ce monument. Personnellement, je m'y connais relativement peu à ce sujet et il faut dire que Dragon Ball Z est tellement grand qu'il est difficile de l'appréhender dans son entier.
   Il existe deux camps qui partagent l'œuvre d'Akira Toriyama : ceux qui vénèrent le manga et qu'ils le hissent au rang de religion et ceux qui trouvent ça ringard. Je ne vais pas me mêler de ça… mais je vais dire un mot là-dessus quand même. 
   Ce manga a été publié la première fois en 1989 et tout ce qui peut paraître cliché maintenant était simplement révolutionnaire pour l'époque (le héros qui vainc le méchant avec le pouvoir de l'amitié…). Si l'animé a certaines longueurs (je crois que les cinq minutes de Freezer en ont traumatisé plus d'un…), le manga est apparemment beaucoup plus rythmé. 

   Niveau manga, qu'y a-t-il encore… ? Ah oui ! Je ne ferai pas d'article sur Judge, Doubt et autres mangas de ce genre ! J'ai déjà donné avec Higurashi et King's game, je vais m'arrêter là… Mais je ferai une exception dans les mangas dit de psychopathes (oui, ceux qui nous font dire : “Oh putain, c'était horrible ! Comment on a pu créer une histoire aussi affreuse ?!… Où est la suite ?”) avec Berseker. C'est au programme. 
    Dans un style différent, je ne ferai pas d'article non sur Seikon no Qwaser. Et non de justification, c'est comme ça, c'est tout… Bon sang, ce manga c'est de l'ecchi à outrance ! Ça en devient insupportable, ça casse toute l'intrigue !
   Bref…

   Au niveau des romans, je ne refuse en général aucun sujet. Enfin, si, parfois… Notamment le cas de Twilight (et autres romans dit de morsure).  
    Ces romans ont tellement été critiqué ou loué que quoiqu'on en dise dessus, on est sûr qu'on aura en retour une avalanche de réponses plus ou moins… violentes. Après, on ne va pas hurler avec les loups et jetter des pierres sur l'auteur. Son histoire a la qualité incontestable d'avoir séduit un large public et que ce soit en bien ou en mal, ses livres ont fait énormément parler d'eux. Après, personnellement, j'ai testé les romans et je me suis ennuyée, en toute franchise et sans jugement hâtif. Quant aux films… Je ne préfère pas en parler. 

   Restons dans le culte avec Cinquante nuances de Grey. Non, non, non et non, je ne parlerai pas de ça (mais alors t'es en train de faire quoi, là ? Tais-toi, ma conscience !). 
   J'ai testé aussi (oui, je l'ai fais !). Au début, c'est une petite amourette, absolument niaise et assez surréaliste comme on en voit partout, mais ça tombe dans le sexe très vite. Et ça aurait pu être sympa. Je pense. Mais non. 
   Le délire du personnage principal masculin, c'est d'être le dominant au lit. Et la femme doit lui être soumise (il y a même un contrat de confidentialité). Et je ne suis pas féministe, mais… Ça m'est restée en travers de la gorge. Après, toute l'histoire est basée sur cette relation domination soumission, c'est le parti pris de l'auteur… Chacun son point de vue.
   En plus le personnage principal féminin est une gourde insupportable !… Voilà, ça, c'est dit.  La seule chose que j'ai aimé, en fait, c'est le CD…
   J'ai refermé le livre et je l'ai rendu à son propriétaire. 

   Après, oui, aussi, pas d'article sur Vampire diaries. Là, je suis calée, j'ai lu la plupart des tomes. D'ailleurs, pendant un temps, j'ai vraiment aimé, bien que ce soit un peu long parfois… et carrément tiré par les cheveux par endroits.
   Ce qui m'a refroidi, en fait, c'est que la mort ici, c'est juste une petit grippe. On s'en remet. Après, OK, ce sont des vampires, donc voilà. Mais même quand un personnage est censé être mort, genre archi dead, vraiment mort quoi, bah… il revient. A force, c'est même plus intéressant quand un personnage meurt, ça n'a plus d'impact… c'est moi où je fais de quelques cas une généralité ?
    Bref… Après, ça va être très con, mais j'ai détesté Le journal de Stephan où l'on suit la transformation des deux frères. Il y a pourtant un rebondissement du tonnerre dedans, mais… j'ai pas aimé du tout.  
     

   Voilà qui est tout je crois bien ! Hum, aujourd'hui, je me suis fait une foule d'ennemis je crois, mais c'est pas grave !



V POUR VENDETTA (X2)


   Bien le bonsoir, nous voilà réunis pour un nouvel article commande de Valentine F. Merci à elle pour son mail aussi sympathique que riche en conseils. 

   Valentine m'a demandé de rédiger un article sur V pour Vendetta. Malheureusement, elle ne m'a précisé si je devais traiter la bande dessinée ou le film, c'est pourquoi j'ai choisi de faire les deux !  Attention, pour que mon article soit constructif, je dévoile certains détails clés de l'intrigue. Surtout que j'analyse la fin du film et que je la compare avec la bande dessinée. Avant que vous n'alliez plus loin, je tenais à vous prévenir.

   Merci donc à elle pour cette demande qui m'a permis de découvrir l'histoire stupéfiante du Guy Fawkes, de V, d'Evey et l'origine du célèbre masque que voici.
   Le sujet est délicat à traiter en raison de l'aspect politique qu'à pris le masque à travers Anonymous ou le mouvement Occupy. Aussi mon but ici n'est pas de faire de la politique, même si je suis obligée d'évoquer cet aspect, mais de traiter une histoire, une fiction. J'espère que vous comprendrez ma position et que vous m'excuserez si, par mégarde, je devais faire quelque amalgame ou erreur. 

   Alors, lançons-nous ! Alors, V pour Vendetta est avant toute chose une bande dessinée des années 80, scénarisée par Alan Moore, monument de la BD à qui on doit notamment Watchmen et La ligue des gentlemen extraordinaires, et illustrée par David Lloyd. Avant de vous parler de l'histoire en elle-même, je dois commencer par vous présenter Guy Fawkes. 

   Guy Fawkes était un terroriste du début du dix-septième siècle, 1605, si je me souviens bien, et c'était un catholique dans une Angleterre majoritairement protestante. Pour lutter contre les mauvais traitements que subissaient les catholiques, ce cher monsieur décida de faire sauter le parlement, et le roi avec. Mais il fut arrêté avant d'avoir accompli son méfait et pendu. Bon, je résume grossièrement, hein… Pour plus de détails, voici un lien : ici.

   Ce personnage est le fondement de V, le terroriste anarchiste qui lutte contre le pouvoir fasciste en place. Mais commençons par le commencement. 

  L'histoire se déroule en Angleterre dans un monde post-apocalyptique. En 1980, après une guerre nucléaire qui a réduit l'Europe, l'Afrique et les Etats-Unis en cendres, un parti fasciste nommé Norsefire a pris le pouvoir. Il a alors mené une épuration ethnique, sociale et politique sans pitié. 
    Nous sommes en 1997. Apparaît alors V, un homme masqué qui s'en prend aux institutions de pouvoir pour ébranler le parti en place. C'est lors de son premier éclat (le dynamitage du Palais de Westminster) qu'il sauvera Evey Hammond, une jeune fille de seize ans qui s'apprêtait à se faire violée puis exécutée pour prostitution.

   Alors, pour rien ne vous cacher, je ne suis pas spécialement fan de BD. La dernière que j'ai lu, ça devait être un tome de Tintin, ça remonte très loin dans le temps… Autant je n'ai pas de mal avec les mangas, autant les BD… Voilà. C'est pourquoi j'ai eu un peu de mal au début, surtout que le dessin ne m'emballait pas vraiment, mais le texte m'a très vite transportée.
   Il y a des passages de vraie poésie dans cette histoire. Comme lorsque V va rendre “visite” à la statue de la justice où il déclame un long monologue. L'un de mes passages préférés, aussi, étrangement, est le monologue intérieur de Rosemary Almond lorsqu'elle danse sur scène.
   Le scénario en lui-même est bon. Dans le genre dystopie, l'œuvre d'Alan Moore a su créer un univers à la fois angoissant et entraînant. 

   L'histoire est une éloge de la liberté, de la différence, des arts, aussi. Ce qui est “politiquement incorrect”, c'est l'aspect anarchiste, bien évidemment. Après, je ne connais pas Alan Moore ni ses intentions politiques, alors je ne peux pas affirmer de but en blanc que son ouvrage est un éloge de l'anarchie.

    Le but de V dans la bande dessinée est tout d'abord une vengeance personnelle dont il se sert
comme “moteur” de sa vendetta. Il engendre la haine et le chaos dans Londres où, au fur et à mesure de l'intrigue, tout se dégrade, la ville comme ses habitants qui sombrent dans une sorte de folie meurtrière.

   Je ne vais pas trop m'attarder sur la BD et vous parler un peu du film. Avant toute chose, saviez-vous qu'Alan Moore avait renié le film ? Hé oui, au point de refuser tout argent venant des droits d'auteur et au point que son nom fut supprimé du générique ! Pourquoi ? Bah, on va tenter de voir ça !

   V pour Vendetta date de 2006. C'est, somme toute, un assez bon film, mais le message de V a été dilué, et le côté anarchiste , effacé. La violence brute qui existait dans la BD a été remplacée par de l'extraordinaire.  je vais donc comparer les deux fins. Je vous avertis de nouveau au cas où…

Commençons par la BD. Dans le schéma d'Alan Moore, Finch parvient à trouver la cachette de V dans les tunnels du métro et lui tire une unique balle (permettez-moi d'insister, une !) et V lui lance alors un couteau dans l'épaule avant de s'en aller en disant que ce qu'il a fait ne sert à rien car sous sa cape, il n'y a pas un homme de chair et de sang, mais une idée, une idée immortelle. Puis V retourne auprès d'Evey et meurt dans ses bras. C'est à la suite de ça qu'elle prend sa relève etc (partie complètement oubliée dans le film, au passage).
   Maintenant, le film… Oh mon dieu, mais qu'ont-ils fait ?!
   V et Creedy (et quelques uns de ses hommes) se retrouvent dans les tunnels pour tuer le haut chancelier Sluter (comment le Commandeur Adam James Susan est-il devenu Adam Sutler ? Mystère). Après une exécution rapide vient l'affrontement final où tous les méchants pas beaux vident l'intégralité de leur chargeur chacun sur V. Mais celui-ci parvient tout de même à tous les abattre avec grâce et élégance. Et, alors que Creedy vide une seconde fois son chargeur sur lui, V arrive à puiser assez de forces en lui pour le soulever de terre pour lui briser la nuque. Puis il rejoint Evey et meurt dans ses bras après lui avoir déclaré son amour… OK…

   Vous allez peut-être trouver ça idiot, mais ça m'a choqué que V, un homme sans pitié, mais un homme bel et bien, devienne une sorte de surhomme sentimental…
    Ensuite, ce que je reproche au film, c'est d'avoir fait des membres du parti fasciste des caricatures.
   Dans la BD, par exemple, Adam James Susan est un homme certes avec une poigne de fer, mais qui se révèle en réalité un homme inapte socialement et qui souhaite en fin de compte seulement se faire aimer. Dans le film, il n'est qu'une brute cruelle et sans cœur qui meurt pitoyablement. Les personnages du film sont beaucoup moins fins psychologiquement que ceux de la BD.
   Enfin, gommer le côté anarchiste de la BD était un mauvais calcul. Certes, ce choix avait été fait pour bien correspondre à la politique du XXIème siècle, mais cela change le message de l'histoire originale. Si, dans la BD, la “libération” du peuple est issu de la souffrance et du chaos qu'il a lui-même engendré dans la peur, dans le film, on a l'impression que tout ira bien, que les citoyens vont demeurer maîtres d'eux-même et qu'ils vont changer leur monde, simplement.

   Bref, mon article est déjà suffisamment long comme ça, je ne vais pas en rajouter. La BD est à lire, bien qu'elle m'est mise véritablement mal à l'aise. Le film, hé bien… Il est à voir, je pense, mais je mets un bémol tout de même.
   Bon, on dirait que j'ai réussi à m'en sortir sans déclencher de polémiques ! Un bon point pour moi !


MAGI

Bien le bonjour tout le monde ! 
Si je vous dis, conte des milles et une nuit ? Et si je vous dis, la sagesse de Salomon ? Et si je vous dis, labyrinthe enchanté ? Et si je vous dis encore un “si je vous dis”, je sens que vous allez vous énerver !

Je vois les yeux de certains d'entre vous briller, d'autres doivent se dire “mais de quoi est-elle en train de parler encore ?”. Je veux bien entendu vous faire part de Magi !

Magi, qu'est-ce que c'est ? C'est un manga, à la base, de Shinobu Ohtaka, la mangaka de Sumomomo Momomo (la fiancée la plus forte du monde). Si je dois avouer ne pas avoir spécialement aimé sa première série, j'adore Magi qui s'améliore au fur et à mesure. Manga comme animé, cette série est superbe ! 

La série nous entraîne dans les aventures d'Aladdin, un jeune voyageur amnésique qui a débarqué dans le monde en sortant de nulle part. Il n'a sur lui qu'un turban enchanté et une flûte où est enfermé un curieux djinn bleu sans tête nommé Ugo. Lors de son voyage, il fait la connaissance d'Ali Baba et tous deux décident d'explorer ensemble un labyrinthe magique qui promet des monceaux de richesses à celui qui parvient à en triompher. Mais leurs aventures vont se révéler bien plus compliquées que prévues et ils ont rencontré sur leur chemin énormément de personnes, telle que la mystérieuse Morgiana, une esclave. 

La deuxième saison de l'animé a démarré depuis peu. Nos trois héros ont choisi de se séparer, cette fois-ci, chacun pour accomplir sa propre mission. Les épisodes se révèlent délicieux ! A ne pas manquer ! 

J'ai découvert cette série par le manga que je lisais régulièrement avant de tomber sur l'animé. S'il y a
quelques changements entre les deux formats, l'histoire est à peu près respectée dans l'animé.

Une série dérivée basée sur le personnage de Sinbad est apparemment en cours. Elle serait dessinée par Yoshifumi Otera, une ancienne assistante de Shinobu Ohtaka. De quoi ravir les fans ! 

Alors, pourquoi Magi est-elle une série à voir/lire ? La complexité de l'histoire, tout d'abord. Elle peut paraître simple au départ, mais la politique s'en mêle très rapidement (notamment quand on découvre le passé d'Ali Baba) et la foule de personnages viennent s'ajouter pour faire du manga une histoire passionnante. 
Ensuite, pour l'univers emprunté à celui des 1001 nuits, ce qui est plutôt rare dans le monde du manga (tout du moins à ma connaissance).
Enfin, pour les personnages, tout simplement, qui se révèlent au fur et à mesure tous plus intéressants les uns que les autres. Aucun n'est tout blanc ou tout noir et c'est pour ça aussi que Magi est passionnant. Après, je ne commenterai pas le nombre de femmes aux gros seins que l'on croise dans l'histoire, mais je n'en pense pas moins…

Donc, en résumé, Magi est un manga et un animé excellents qu'il faut découvrir !


TOP 10 2013

   Bien le bonsoir, chers lecteurs ! Ce soir, comme l'année dernière, il est l'heure du top 10 ! 
   L'année dernière, les cinq meilleurs mangas et meilleurs livres avaient trouvé une place dans ce classement. Cette année, je renouvelle la bibliothèque avec des titres tout neufs, tout beaux ! Certaines histoires sur lesquelles j'ai déjà écrit un article mériteraient largement d'avoir leur place ici (L'invisible, Darker than Black, Le Parfum…), mais pour que vous puissiez en avoir encore plus, je ne présenterai ici que des nouveaux.
   Une fois n'est pas coutume, nous commencerons par les mangas et les animés avant de nous attaquer aux romans, nouvelles, pièces de théâtres et autres genres littéraires. Le top 10, le voici ! 

   J'ouvre d'emblée avec les mangas et les animés, donc ! Et le bal commence avec un bijou de complexité qui mêle complots, examens, peur et doutes, j'ai nommé Afterschool Charisma !
   L'académie de Sainte Cléo ne reçoit que des clones de personnes prestigieuses : Freud, Napoléon, Marie Curie, Mozart, Jeanne d'Arc… Un jour, le clone de Kennedy est assassiné. Chaque clone est-il obligé de suivre la voie de son original ? Quel est le rôle de Shiro, le seul à être un véritable humain, dans cet engrenage infernal ?
   Quelle place ont les clones dans la société des hommes et pourquoi existent-ils ? Réponses en bulles, un chef d'œuvre !
 
   Le deuxième à prendre place dans ce top 10 est Tiger & Bunny, un animé sur des supers héros qui luttent contre le mal et dont l'intégralité des exploits est retransmis à la TV via une sorte de jeu pour déterminer lequel est le roi des héros ! 
   Parmi ces figures héroïques, il existe un duo, Kotetsu (un vieux de la vieille) et Barnaby (un jeune héros) dont les caractères on ne peut plus opposés vont se heurter avec violence quand ils ont auront l'obligation de travailler ensemble. Kotetsu est un papa poule idéaliste qui cache son métier à sa propre fille et Barnaby un jeune homme qui révèle son identité dès sa première intervention avec un lourd passé. Des moments drôles, tendus, émouvants promis ! A voir ! 

   Le troisième s'intitule Vinland saga. Ce manga sanglant et sombre porte sur les impitoyables vikings et leurs spectaculaires pillages. L'histoire tourne autour d'un groupe dirigé par Askelad, un homme puissant et intelligence, meneur d'homme exemplaire. Durant une attaque, il a tué le père de Torfinn qui est le héros de ce manga. On le suit à travers les tomes dans sa queête vengeresse. D'autres histoires s'ajoutent à cette trame comme la conquête du pouvoir du jeune prince Knut. Il y a un grand basculement dans l'histoire au tome 8 qui nous fait changer d'univers qui apporte une toute nouvelle dimension à l'histoire. Aussi surprenant que prenant, un manga à découvrir absolument !

Arrive maintenant un nouvel animé fascinant dont le titre est Fate/Zéro. L'histoire est en réalité le préquel à Fate stay night avec des évènements qui datent de dix ans auparavant. L'animé relate le combat entre sept magiciens nommés par le Graal qui doivent s'entretuer pour l'obtenir. Dans leur tâche, ils sont secondés par des esprits invoqués par des reliques. Pour être sûre d'obtenir le Graal qui a promis d'exaucer le vœu du vainqueur de ce jeu morbide, une des grandes familles de magiciens engage Emiya, un mercenaire prêt à tout pour parvenir à ses fins. Une histoire absolument superbe et émouvante ! J'ai adoré et vraiment regretté, par contre, que le personnage de Matou Kariya ait un rôle aussi ingrat.

Enfin, pour terminer ce classement de manga, je vous ai gardé le meilleur pour la fin. Il s'agit d'une histoire dont l'auteur n'est autre que Naoki Urasawa, je veux parler bien entendu de ce monument qu'est Monster. Je n'ai jamais lu/vu un manga pareille. L'intrigue est… c'est Monster, quoi ! L'histoire débute en 1986 en Allemagne. Dans un hôpital réputé, le neurochirurgien japonais Tenma est destiné à une brillante carrière et il est fiancé à la fille du directeur de l'hôpital. Pourtant, un jour, il refuse d'opérer le maire et se charge d'un garçon qui a reçu une balle dans la tête, arrivé dans les urgences avant le maire. Malheureusement, ce dernier décède et la chute de Tenma débute. Sa fiancée le quitte, sa promotion lui file entre les doigts, le garçon (et sa sœur jumelle qui avait été hospitalisée aussi) disparaissent. Alors que tout semblait aller contre lui, ceux responsables de son malheur décèdent dans de mystérieuses circonstances. Neuf ans plus tard, Tenma découvre enfin le responsable de ces meurtres : Johan, le garçon qu'il avait sauvé. Débute alors un périple haletant pour ce docteur accusé de meurtres pour arrêter le monster qu'est devenu Johan et qui sème la mort autour de lui.
   Un manga magnifique ! A voir absolument ! L'intrigue est bien plus complexe que cela, mais si je devais vraiment vous faire un résumé correct, je n'aurai pas fini.

  Nous voici arrivé dans la seconde partie du top 10  avec trois romans, une pièce de théâtre et une trilogie.
   J'attaque très fort avec l'une des meilleures pièces de théâtre que j'ai lu et dont je pu m'imprégner de toute la complexité et la subtilité comme on l'étudie en classe. Il s'agit de Lorenzaccio, d'Alfred de Musset dont je ferai prochainement un article car je ne peux ici tout vous expliquer et vous démontrer à quel point cette histoire est fantastique.
    Lorenzo de Médicis est un personnage historique célèbre pour l'assassinat du duc de Florence, Alexandre de Médicis, son cousin. Alfred de Musset, à travers son chef d'œuvre, reprend cette partie de l'Histoire et la relate en y ajoutant sa touche personnelle, c'est-à-dire une pessimisme noir qui entache l'âme des personnages et la ville de Florence, théâtre de débauches. Un bijou littéraire !

   J'ai choisi ensuite de vous présenter Le dragon de glace, un livre que m'avait prêté un ami.  Sur le coup, il ne m'avait pas réellement plu, mais, après l'avoir terminé, il m'est souvent revenu en tête. Cette histoire, tendre et triste, m'a bien plus marquée que je ne l'aurai cru. L'histoire est celle de Mik, un jeune garçon sans mère et avec un père alcoolique au dernier degré. Il ne peut compter que sur son frère, même si celui-ci traîne dans pas mal de magouilles. Puis un jour, Mik est placé par les services sociaux chez sa tante Lena. Contrairement à ce qu'il craignait, il se plaît là-bas, se fait des amis. Il connaît le bonheur. Mais cela lui est vite retiré.
   Un très beau livre qui traite d'un sujet assez sensible avec brio. A lire !

    Le livre suivant m'a été prêtée par une autre amie (on un a gros trafic de livres et de mangas au lycée). La sélection dont je n'ai pu lire que le tome un jusqu'alors. Je dois avouer que quand elle me l'a passée j'étais très, très septique quant au sujet. Finalement, je l'ai dévoré. Même s'il n'est pas aussi super que Starters, dans le genre, il n'est pas mal non plus. Il s'agit d'un roman dystopie construit sur les ruines des Etats-Unis, dans un pays divisé par castes. Pour le mariage du prince, 35 jeunes filles de différentes castes ont été sélectionnées pour concourir entre elles et tenter de séduire le prince Maxon. Pour America Singer, amoureuse et déterminée, cette sélection est plus un cauchemar qu'un rêve. Mais sa rencontre avec le prince va la faire changer d'avis. Drôle et très intéressant !

   En quatrième, voici Totto-chan, la petite fille à la fenêtre, un roman tendre et intelligent. A Tokyo, vers 1940, Tetsuko, alias “Totto-chan” mène la vie dure à son institutrice : incapable de se concentrer, elle passe son temps à guetter les musiciens de rue depuis le fenêtre de sa classe, au point qu'elle finit par se faire renvoyer de son école. Ses parents l'inscrivent alors à Tomoe, une école atypique et empreinte de liberté où Tetsuko va apprendre à se respecter et respecter les autres. Elle prend goût à l'étude, défend ses camarades handicapés, apprend de ses échecs, devient autonome. Elle fera aussi l'expérience du racisme, de la guerre et de l'intolérance. Un très beau lire que j'ai lu il y a bien quelques années, pour ne rien cacher, mais dont je garde un très beau souvenir.

Pour conclure, voici une trilogie que j'ai dévoré il y a des années et des années de cela. Il s'agit de la Trilogie de Bartiméus, une très bonne collection fantastique (d'après mes souvenirs, tout du moins). L'histoire se déroule au XIX siècle. Bartiméus, un djinn vieux de près de 5000 ans, se fait invoquer par Nathaniel, un jeune homme surdoué qui souhaite se venger d'un humiliation qu'il a subi en public. Leur but ? Dérober l'amulette de Samarcande à Lovelace, un magicien à l'ambition démesurée, et la remettre entre les mains du premier ministre. Mais le complot est plus important que ce à quoi pouvaient s'attendre nos deux héros et l'humour décapant de Bartiméus n'est parfois pas de trop pour qu'ils se sortent d'affaire. Une collection magique à lire absolument !… C'est malin, j'ai envie de la relire, maintenant !

   Ceci conclut le top 10 2013 ! Merci à tous pour votre soutien et votre présence, ça fait toujours plaisir de vous voir aussi nombreux sur le blog, même si les commentaires se font rares. J'espère que je vous ai donné envie de lire ! Passez de très bonnes fêtes et aussi de très bonnes vacances !


 DOUBLE ARTICLE SHAMPOING


   Je vois d'ici les yeux ronds, l'air de dire “Un contre article shampoing, mais qu'est-ce qu'elle nous a sorti ce coup-ci ? Ça y est, elle a un pété un boulon ?” Mais non, toutes les vis de ma petite tête sont toujours bien à leur place, je vous rassure ! 

   Ce soir, double article sur deux sujets dont je ne vais pas faire l'éloge, mais la critique ! Le premier se nomme "Meganebu”, un animé très récent et le second est “Under the umbrella with you”, un manga de Junko dont je vous avais parlé il y a des mois de ça. 

   Alors, qu'est-ce que “Meganebu” ? Un animé qui, comme son titre l'indique, parle d'un club… de lunettes ! Comment ça, c'est pas clair ? Pourtant, il n'y a pas plus littéral. En effet, “megane” en japonais signifie “lunettes” et “bu” c'est “club”, ou plus exactement “cercle”. 


   L'histoire est donc celle d'un club dont le thème est “les lunettes”. Le but ultime de ses cinq membres, des lycéens, est de créer des lunettes à rayon X pour pouvoir regarder des jeunes femmes nues sans se faire pincer. C'est pour vous dire le niveau… 

   Je n'ai rien contre l'idée d'un club de lunettes, moi-même en portant depuis ma plus tendre enfance. Le concept est pas mauvais, mais franchement… trop, c'est trop ! 

   Un ! Je suis désolée, mais quand on décide de créer un manga dans un milieu scolaire, on dessine les figurants ! Ou on les esquisse, je ne sais pas ! Mais on met pas des robots partout, quoi ! Là, on a l'impression de se retrouver dans un manga post-apocalyptique où les êtres humains ne sont qu'une poignée de survivants. De plus, un manga dans un lycée, c'est l'occasion de faire intervenir plein de personnages secondaires, c'est vraiment bête d'avoir choisi ce lieu et de ne pas du tout en exploiter les avantages.
   Deux ! Il n'y a que des hommes… à lunettes ! Je sais que c'est le thème, mais quand même. Leur but est de pouvoir mater des nanas, et on en voit nulle part. Et puis, tout le monde ne porte pas que des lunettes !… Si ? 
   Trois ! Bah trop c'est trop… Sérieusement, ils m'ont fatigué… et un peu pris le chou, pour parler gentiment. On a réellement l'impression que l'univers tout entier est centré autour des lunettes, c'est pas croyable, ça… 

   Bon, je ne vais pas m'attarder dessus, je dois avouer ne pas en avoir envie et manquer de matière. Les graphismes ne sont pas mauvais, au moins.  

  Alors, ensuite nous avons “Under the umbrella with you” et là, je vais m'attirer pas mal de regards noirs, je pense… 
   Under the umbrella with you, c'est un manga, un one-shot de Junko, une mangaka assez célèbre pour ses histoires comportant des histoires amoureuses homosexuelles. Ici, cela raconte l'histoire d'un lycéen qui rencontre un étudiant alors qu'il allait lui voler un parapluie… voilà. 

   Pourquoi je n'ai pas aimé ? Bah… Je n'ai pas accroché au personnage principal, déjà. Il a un côté attachant qui se révèle vers la fin, mais sinon, rien. Or j'ai besoin d'avoir un certain sentiment vis-à-vis des personnages, que ce soit négatif ou positif. Là c'était… rien. 
   Ensuite, ça va peut-être surprendre parce que Junko est célèbre pour son style assez léger et tout, mais je n'ai pas aimé son coup de crayon. Le dessin ne m'a pas plu, ça m'arrive rarement, mais là, oui. 
   Enfin, j'ai été déçue par l'histoire en elle-même. Tout s'enchaînait trop facilement à mon goût. Je demandais pas une intrigue hyper complexe avec des complots et tout (ça reste une amourette, rien de plus), mais un peu plus de construction, tout de même. 

   Je ne dénigre en rien le travail de Junko, attention. J'ai lu un autre manga d'elle appelé “Conveni-kun” qui m'a beaucoup plu… Bon, OK, je l'ai lu en anglais (je ne l'ai pas trouvé en français sur internet…), mais je l'ai trouvé touchant et plus structuré que “Under the umbrella with you”. Et, curieusement, j'ai plus aimé le trait dans “Conveni-kun”. Faut pas chercher à comprendre, je crois… 

   Voilà, c'était un petit contre article shampoing ! J'espère que vous l'avez aimé ! Si vous le souhaitez, vous pouvez toujours m'envoyer des suggestions à mon adresse mail (marine.lafontaine@sfr.fr), ou me suivre sur Facebook, Google + et/ou Twitter ! 
   Bonne soirée à tous, je vous conseille d'allumer votre radio pour écouter l'émission spéciale sur France Inter pour leur 50 ans. Concert intergénérationnel au rendez-vous !


ARTICLE SHAMPOING


   Aujourd'hui, article shampoing sur un manga commandé et un petit passage sur le tome neuf de l'Epouvanteur, dont je vous ai déjà parlé.

   Je commence tout de suite avec ce tome-ci. Habituellement, je présente une série sans revenir sur chaque tome (sinon, ça me donnerait des articles à rallonge). Mais je voulais quand même dire un mot sur le tome neuf qui est un peu spécial par rapport aux autres puisque, pour la première fois, nous nous détachons de notre cher narrateur, à savoir Tom Ward, pour partir sur les routes en compagnie de Grimmalkin, la sorcière aux ciseaux. 

  
Ce changement de narrateur est surprenant, mais aussi bienvenue. A la fin du tome précédent, Tom, le vieux Gregory et Grimmalkin ont accompli quelque chose… heu… (comment vous dire sans rien révéler…) d'important, mais ont dû se séparer. La sorcière est partie de son côté avec quelque chose sous le bras qui va amener la plupart des sorcières du comté à partir à sa poursuite dans le but de la tuer. 
   Ainsi, nous suivons entièrement l'aventure de Grimmalkin et nous pouvons ainsi profiter de son point de vue de tueuse aguerrie. Cela donne à la série un autre ton que celui un peu naïf de l'apprenti épouvanteur qu'est notre petit Tom (pas si petit que ça). 
   
   Un très bon tome qui offre une riche aventure à son lecteur, comme à chaque volume. A dévorer, autant que les autres. Au passage, j'en profite pour signaler qu'un film adapté de la série est en train d'être tourné ! Super… c'est ce que je me disais avant de voir la bande annonce. Pour ceux qui veulent aller constater le massacre, c'est “Le Septième fils”, moi, je vais me planquer sous ma couette avec mes livres…

   L'article porte ensuite sur un manga commandé par Antoine W, merci à toi pour m'avoir fait découvrir cette histoire incroyable. Mais, entre Higurashi et celui-ci, j'ai franchement l'impression que vous prenez un malin plaisir à m'envoyer des mangas aux ambiances malsaines !

  
   Le manga choisi est Psycho-pass et, je vous le dis d'entrer de jeu, il est excellent. 

  Tout d'abord, il réunit une équipe dont les membres ont déjà fait leur preuve, notamment le studio de Production I.G à qui on doit notamment le magnifique Guilty Crown. On retrouve aussi Akira Amano, en charge du Character Design Original, qui n'est autre que le mangaka de Reborn. Et ce n'est pas tout ! Parmi les scénaristes, il y a Gen Urobuchi qui avait participé à le superbe Fate/Zéro ! Bref, dès le départ, cet animé promet d'être intéressant. Et il l'est. 

 
L'histoire se déroule dans un Japon futuriste où une technologie avancée nommée Sybil règne sur le pays. Elle est capable de lire dans l'esprit de sa population et ainsi établir un psycho-pass. Ce psycho-pass est en quelque sorte une évaluation du taux de violence (ou coefficient de criminalité) chez une personne. Plus il est sombre, plus la personne est violente ou susceptible de l'être. Elle peut alors suivre une thérapie pour éclaircir son psycho-pass avant de devenir un criminel latent.
   Et quand c'est le cas, alors interviennent les agents du DIC. Armés des yeux de Sybil appelés les Dominators, ils sont aidés dans leur tâche par les Exécuteurs, des criminels latents qui en chassent d'autres. 
   On suit essentiellement l'histoire d'un agent, Tsunemori Akane, et d'une exécuteur, Kogami Shinya. Akane est un agent fraîchement diplômé qui, lors de son premier jour, se heurte de plein fouet à la cruauté et à la violence de son travail. 

   L'histoire est cruelle, en effet. La population est complètement enfermée, restreinte, conditionnée par Sybil, si bien que certains, à force de faire taire leurs pulsions finissent par arriver à saturation. La galerie de personnages est une incroyable fresque de couleurs crues, notamment Shogo Makishima qui est le grand psychopathe de cette histoire. Manga très, très intéressant pour toute la psychologie et la réflexion qui en découle, mais je le déconseille à tous ceux qui n'aiment pas la violence, car, en plus d'être violente physiquement, moralement, elle est aussi très présente. 

  Voilà, ce sera tout pour cet article-ci. J'en profite pour ajouter que je travaille actuellement sur la commande de Sylvie M. qui traite de Vocaloid. C'est un gros morceau et comme je ne m'y connais absolument pas, il faut que je me renseigne, mais je vous promets un bel article ! 

BACCANO!

   A votre avis, quel est le point commun entre des clans mafieux, des alchimistes, de riches bourgeois, un démon, un élixir d'immortalité, un homoncule et une paire de voleurs délurés ? Baccano! bien sûr !

   Bien le bonjour ! Nouvel article commande, qui nous vient cette fois-ci de Manon C. Merci à elle pour son petit mail très sympathique qui m'a permis de découvrir un manga détonnant qui possède le meilleur opening de tous les temps (vrai comme verue de verrat !).
   D'ailleurs, le voici !



   Ah, souvenir, souvenir. Ce manga a une histoire qui est assez commune aux très bons animes. Tout d'abord, il apparaît sous forme d'une série de nouvelles de Ryogho Narita, série en cours qui ne dénombre à ce jour pas moins de vingt volumes. Ensuite, il a été adopté par les studios Brain's base (dont j'aurai l'occasion de parler car ce sont eux également qui ont mis sur pied l'excellent Durarara, et qui s'occupent en ce moment-même du cas de Blood Lad). Et pour finir, il est sorti sous forme de manga avec comme titre Baccano! 1931 The Grand Punk Railroad, scénarisé par l'auteur de la série lui-même et dessiné par Ginyū Shijin

  De mon côté, je vais vous parler de l'animé qui est somme toute un très bon moment à passer. L'histoire est en réalité assez simple, mais elle ne se déroule pas dans l'ordre. En effet, l'aventure se poursuit sur trois années (voir plus), mais les épisodes sont entrecoupés de scènes de différentes époques. Ce qui pourrait être un pari risqué au départ (on a quand même du mal au premier épisode à tout suivre), se révèle par la suite un délicieux mécanisme qui vous entraîne dans une aventure magistrale. 

   Je me vois mal faire un résumé de l'histoire sans révéler certains détails croustillants. Ce serait quand même un beau gâchis et je m'en voudrai de vous priver du plaisir de tout découvrir vous-même. 

   Pour ceux qui connaissent Durarara, Baccano! étant son grand frère, vous pourrez remarquer certains points communs : entre autres, le fabuleux chassé-croisé entre les histoires, mais aussi l'éventail tout en couleurs de personnages que l'animé nous offre : c'est une grande galerie que dis-je, une grande famille dont les membres sont drôles et attachants… Bon, d'accord, pas tous (je vise notamment Ladd Russo, un personnage complètement cinglé).

   Je ne conseille pas ce manga à tous. Il est violent, sanglant et ne se le cache pas (Durarara est beaucoup plus soft à ce niveau-là, plus modéré). Mais l'histoire vaut le coup d'œil, alors si vous n'êtes pas trop sensibles, je vous conseille vivement d'aller le visionner ! 


HIGURASHI NO NAKU KORO NI

   
    Bien le bonjour et nous voilà repartis avec pour la première fois (enfin deuxième plus exactement, mais je ne vais compter la première parce que… heu… vous en avez quelque chose à faire ?) un article commandé ! Je remercie donc Thomas H. pour son mail et sa demande que je vais traiter dès à présent. 

   L'article commandé porte comme sujet le manga Higurashi no naku koro ni, ce qui, littéralement traduit signifie “Quand les cigales pleurent”, connu également en France sous les noms de “Hinamizawa, le village maudit” et “le sanglot des cigales”.
    A l'origine, il s'agit d'une série de jeux vidéos amateurs édités par 07th Expansion (plus de détails avec le lien). Alors, je ne vous parlerai pas des jeux vidéos parce que je ne les connais pas, mais alors, pas du tout, ni du manga, ni du roman, mais de l'anime (bah oui, c'est le seul gratuit).

   Alors, au départ, je dois bien avouer avoir maudit Thomas pour le choix d'un tel sujet et j'ai dû m'y reprendre à plusieurs reprises pour vraiment finir par accrocher à l'histoire. Que la malédiction d'Oyashiro-sama s'abatte sur toi, mouahaha !… Ouais, non, on ne vas pas plaisanter avec ça, c'est flippant. 
   Alors les jeux ont eu un succès fou, apparemment, ce qui a donné lieu à toutes sortes de déclinaison, dont l'anime. D'ailleurs, quand j'ai regardé le premier épisode, je me suis dit “Tiens, mais je connais ces dessins !”

   Ouais, bon… Quand on revoit ce sketch après avoir visualisé l'anime, je vous jure qu'il vous paraît plus… brrr… 

   Donc, oui, j'ai eu du mal au début. L'histoire se déroulait en cinq épisodes, se concluait dans le sang, l'angoisse et le massacre. On partait toujours d'une même trame et on déviait vers des petites aventures qui différaient toujours de la précédente. La trame de base restait la même : on arrivait au village où Keiichi, un habitant qui venait de récemment d'emménager dans les environs, apprenait que le festival du coton déchiré en l'honneur d'Oyashiro-sama était, depuis quatre années consécutives, le théâtre d'une série de meurtres morbides. 
   Une bonne dose d'angoisse, de suspens, de sang, de mort, voilà les ingrédients principaux des deux saisons de ce manga. Je ne pouvais pas m'empêcher de regarder la suite pour savoir ce qui allait arriver après aux personnages. Puis, sensiblement, pas après pas, on découvre les clés des  énigmes d'Hinamizawa. Tout est lié, tout s'explique dans un manège subtile et vertigineux. C'est, somme toute, un impressionnant travail de coordination. 

   Si la première saison sert surtout à mettre en place toute la machinerie du manga, la seconde va peu à peu nous apporter toutes les réponses à nos interrogations où l'on suit principalement le point de vue de Rika (droite). 

   Bon, je ne conseille évidemment pas ce manga à tout le monde, loin de là ! Si vous n'aimez pas le sang ou les morts violentes, passez votre chemin. Sinon, n'hésitez pas à le voir ! 

   Voilà, c'était le premier article commandé ! N'hésitez pas à faire de même et à suggérer des œuvres que je pourrai commenter. Pour cela, rien de plus facile, il suffit de me contacter à l'adresse suivante : marine.lafontaine@sfr.fr

ARTICLE SHAMPOING

   Bien le bonjour ! Entre mes révisions de code (que j'ai eu !!) et celles de latin, j'ai trouvé le temps d'écrire cet article shampoing deux-en-un un peu spécial.
   Premièrement, je vais vous parler de K-project, un manga qui m'a beaucoup plus. La série sur papier se nomme K -Memory of red et se concentre (apparemment, je n'ai pas vérifié personnellement) sur les membres d'un des gangs qui sévissent en ville, ou plus précisément sur leur passé et leurs liens. L'anime les reprend plutôt en tant que personnages secondaires. Il se déroule en treize épisodes et il nous vient des studios GoHands.

   L'histoire se déroule dans un Japon futuriste où évolue Yashiro, appelé couramment Shiro. Adolescent parfaitement normal, populaire auprès de ses camarades de classe, mais sans véritable ami. Pour aider au festival organisé par son école, il est envoyé par sa déléguée, Kukuri, faire des achats en ville… où il devient la cible soudaine de plusieurs tentatives de meurtre ! Pourquoi ? Aucune idée ! les choses commencent véritablement à prendre une tournure étrange au moment de la diffusion d'une vidéo où l'on le voit assassiner quelqu'un tout en se proclamant le septième roi…

   Petits passages à éclairer ! Dans cette ville rivalisent plusieurs gangs connus sous différentes couleurs : rouge, bleu, or… Chacun est dirigé par un roi plus ou moins influent et tous possèdent d'étranges pouvoirs que leur procure une épée de Damoclès géante qui flotte dans les airs… Oui, je vous jure que c'est vrai, cessez de fixer l'écran avec cet air septique !
   Le manga est bon, c'est un vrai moment de détente qui se révèle plutôt intéressant. Les personnages sont travaillés et leur caractère vraiment bien trouvé. Plein d'histoires se déroulent en parallèle à la principale pour finir par ne former plus qu'une seule. Et que les fans se tiennent prêts, il a été officiellement annoncé qu'il y aurait une suite ! La fin vous a laissé sur votre fin ou sur les nerfs ? Ça a été mon cas  aussi (très belle fin, mais voilà quoi…). Par contre, je n'ai aucune information à vous fournir à son sujet, seulement cette image à votre gauche où l'on voit notre jolie petite Anna, accompagné d'un mystérieux individu.

   Je vous avais promis un article shampoing spécial. En effet, j'aimerai mettre l'accent sur un petit quelque chose. Vous voyez les personnages principaux, Shiro et Kuro ? Noms très originaux au passage, notez l'ironie (Shiro = blanc en japonais et il a les cheveux blancs, Kuro = noir en japonais et il a les cheveux noirs…).  

   Alors on a la sérieuse tendance à dire “ils ont rejoins le gang” ! Le gang de quoi ?
 

   Voilà. Peut-être les aurez-vous reconnus, ce sont les personnages principaux de D-gray.man et No.6 (les deux les plus à droite). Alors, oui, il y a une ressemblance physique, ce sont tous les trois une paire de jeunes homme avec cheveux blancs et cheveux noirs. Si certains points de caractères sont parfois semblables (comme le côté assez chevaleresque de Sion -No.6- et d'Allen -D-gray.man-). Mais il faut arrêter de dire que les personnages ont été repris ! Je sais, le sujet doit moyennement vous intéresser, mais j'avais envie d'en parler, na !

   Prenons nos trois blandinets (comment ça, ça ne se dit pas ?). Le plus à gauche est Allen, le combattant d'Akumas, défenseur de la veuve et l'orphelin, un terrible joueur de poker (ne jamais parier contre lui, c'est une règle d'or) et victime d'une terrible malédiction. Je n'en dirai pas plus sinon je risque de dévoiler des éléments clés de l'histoire. Après, au centre, Sion (ou Aster, dans le livre). Pulsions de destruction refoulées, naïf, timide, idéaliste avec une intelligence plutôt élevée et sincère. Et enfin, Shiro, bon enfant, joueur, moqueur, tacticien et profiteur. Aucun n'évolue dans le même univers et chacun à ses propres traits de caractère. Si parfois ils se rejoignent, c'est parce que ce sont les éléments clés à un bon personnage, rien de plus. 

   Quant aux beaux bruns… Voici une BD qui saura être assez éloquente (cliquez dessus si elle est trop petite pour pouvoir la lire). 
 


  Voili, voilou, je voulais juste dénoncer ma petite injustice du jour ! A très bientôt pour un nouvel article, n'hésitez pas à commenter ou à vous abonner au blog par mail pour être prévenus dès qu'un écrit est mis en ligne.

ARTICLE SHAMPOING


  Bien le bonjour à tous ! Alors, nous voilà repartis avec un article deux en un ! Non, ce n'est pas le nouveau chapitre de la fiction qui est en ligne, mais les vacances sont pour la semaine prochaine alors je vous promets de m'y mettre à ce moment-là pour que vous l'ayez dans les plus brefs délais.
    Sinon, les deux sujets abordés seront une pièce appelée “Que ma joie demeure” d'Alexandre Astier et un manga du nom de “Darker than Black” de Tensai Okamura. Commençons donc tout de suite avec l'opening !




  
  Alors, qu'est Darker Than Black ? Le premier seinen que j'arrive à regarder, pour tout dire ! Un seinen, c'est un manga dit pour adulte, donc souvent avec plein de sang et de meurtres pas très ragoutants (enfin, cela a été le cas de ceux que j'ai commencé… et que je n'ai pas fini comme Elfen Lied… Brrr…).  Donc, reprenons, je disais que ce n'était pas le cas de ce manga-ci que j'ai adoré. 
    Suite à l'apparition de Hell's gate dix ans plus tôt, des pactisants et des dolls sont apparus. Ceux-là sont des personnes ayant acquis un pouvoir surnaturel en échange d'un paiement de nature variée et les pantins leurs intermédiaires. Leur existence devant demeurer secrète aux yeux de la population, c'est le rôle de la quatrième section des affaires étrangères de la police gérer ces personnes. C'est là que commence l'histoire avec la jeune agent Kirihara et le mystérieux étudiant Lee qui, malgré son attitude calme et souriante, semble être un dangereux individu. 
    Alors, ce manga est réellement excellent. L'histoire est prenante dès le départ et les personnages vous tiennent en haleine. Un seul couac, les fins. Les ? Oui, les, parce qu'il existe, en plus de l'histoire principale, une série d'OAV (appelés Darker Than Black Gaiden) qui introduisent une deuxième trame sous le nom de Darker than Black: Ryūsei no Gemini. Cette dernière est bonne, vraiment. Malgré quelques menus défauts que je ne citerai pas ici, l'histoire tient bien la route et le personnage principal poursuit une évolution très intéressante. Mais les fins… sont décevantes par rapport au reste. C'est dommage et on reste sur notre faim.   


   Après, je voulais vous parler de la pièce d'Alexandre Astier que j'ai découvert il n'y a pas longtemps sur le net par hasard… Et quel hasard ! Ici, notre bon roi Arthur troque son habit royal pour le costume d'un musicien et cela lui réussit très bien !  
   Ici sous les traits de Bach, Astier nous révèle ses talents de claveciniste et joueur de viole de gambe. Après quelques recherches, j'ai découvert en effet que cet acteur avait intégré le Conservatoire National Supérieur de musique (notez les majuscules !) et se promettait à une grande carrière dans l'art musical. Mais, il avoue lui-même par la suite,  qu'il « tombe à vingt ans par mégarde dans la comédie ». Et nous l'en remercions ! 
    Donc, dans cette pièce, Bach doit, comme chaque année, ouvrir les portes de son école de musique pour donner un cours à tous ceux qui désirent y assister, donc au petit peuple… ce qui l'irrite considérablement. Ne pouvant se dérober à la loi (malgré la lettre qu'il a envoyé au prince lui-même), il est contraint de faire son cours. Entre leçons atrocement tortueuses et souvenirs, une dure journée s'écoule pour ce musicien atteint d'un mystérieux mal qu'aucun médecin ne peut guérir. 
   On retrouve ici Astier dans toute sa splendeur, accompagné du fichu caractère qui le caractérise si bien dans Kaamelott. Cette pièce a été un véritable plaisir pour les oreilles, vraiment, je vous la conseille vivement ! Une bonne dose d'humour qui vous feront du bien, agrémentée de quelques notions musicales. Ce que j'ai retenu de cette leçon ? Heu… Que la contre pointe est une musique très régulière !

SEKAIICHI HATSUKOI

   Bien le bonjour ! Comme promis, voici un premier article sur le manga yaoi. Pour introduire le genre, j'ai choisi de vous parler de Sekaiichi hatsukoi que j'avais déjà évoqué la dernière fois. Ecrite et dessinée par Shungiku Nakamura, cette série est encore en cours au Japon. Mais, pour ne rien vous cacher, je n'ai pas lu le manga, seulement visionné les deux saisons. 

   L'histoire tourne principalement autour d'Onodera Ritsu, éditeur, fils d'une célèbre maison. Pour se détacher de son père et de son nom, il choisit de partir, mais se retrouve par erreur dans l'édition de mangas pour filles alors qu'il travaillait jusqu'alors dans les romans. Jusque là, rien de grave, mais quand votre patron se révèle être votre grand amour de lycée qui, dix ans plus tard, vous n'avez toujours pas réussi à oublier, vous faites quoi ?

J'ai beaucoup aimé cette série. L'histoire est touchante et amusante, on apprend plein de choses sur le monde de l'édition des mangas. La mangaka remet de nouveau en scène trois couples homosexuels tous plus ou moins liés (vous avez une photo à droite avec tous les couples), le couple principal restant Onodera et son premier amour, Takano. Bon, si certaines scènes restent assez gnan-gnan (genre, il m'a touché les cheveux, oh là, là, mon coeur bat la chamade et je rougis comme une tomate !), le reste est rondement mené et tout le charme du manga est là. Les trois histoires se mènent en parallèle, se frôlant parfois et tous les caractères se mêlent pour une histoire légère et pleine de sentiments.   

   Bon, comme je ne sais pas quoi rajouter, on va en rester là. A la prochaine, j'espère viiiite vous revoir !



LE YAOI


   Hé bien tiens, comme je suis en forme, je vous écrit un deuxième article dans la foulée du premier ! Tout comme le précédent, celui-ci va porter sur l'homosexualité, mais dans les mangas cette fois-ci !
   Je vous épargne les mangas hentai, je vous rassure tout de suite ! Pour ceux qui n'y connaissent rien du tout, les hentai sont des mangas à caractère pornographiques (je vous le dit d'entrée de jeu, je n'ai jamais regardé ce genre de choses, alors pas il n'y aura aucun article dessus). En plus, hentai, en japonais, signifie “pervers”, donc c'est tout vu… 
   Alors je vais vous parler du yaoi. Le Yaoi est un genre assez répandu au Japon et l'histoire tourne autour d'une relation amoureuse entre jeunes hommes (avec scènes de sexe ou non, cela dépend). Le Yuri, c'est la même chose, mais avec des femmes. Je ne connais pas vraiment grand chose au Yuri, donc je ne vais parler que du Yaoi pour le moment.
   Déjà, tous ne sont pas décemment recommandables. Mais ceux que je vais vous présenter ne devraient choquer personne, pas d'inquiétude. Deuxièmement, il ne faut pas confondre Yaoi et fantasmes des fans. En effet, vous pourrez trouver sur Internet toutes sortes de doujinshis (mangas amateurs), montages etc avec des mangas qui n'ont, à l'origine, aucune connotation Yaoi. Alors, par exemple, n'allez pas croire que Masashi Kishimoto (le mangaka de Naruto) a décidé de mettre Sasuke et Naruto en couple, non, non, ce n'est pas vrai (qui est un couple assez récurrent, pour ne rien vous cacher).
   
   Personnellement, j'ai découvert vraiment le Yaoi par hasard en visionnant pour la première fois un manga nommé Sukisyo.  Alors là, pour être surprise, j'ai été surprise ! Je me suis dit “mais sur quoi je suis tombée encore ?!”. Mais le manga m'a vraiment beaucoup plu. Malgré la voix de canard très désagréable de Sei, j'ai très vite accroché à cette histoire qui me pliait de rire et m'émouvait à la fois. Le design est très simple sans être laid, on engloutit les épisodes en un rien de temps. Sora, un banal lycéen, voit sa vie chamboulée par l'arrivée de son camarade de chambrée, Sunao, qui l'agresse en pleine nuit en l'appelant Yoru. Quel est donc ce lien qui unit les deux garçons ? Quel rapport y a-t-il avec ce passé dont Sora a tout oublié ? Vite, le danger rôde et pourrait même être déjà à sa porte…
  
   Après avoir visualisé l'intégrité de la série, je me suis dit “tiens, tiens, et si… ?” J'ai donc cherché à en savoir plus sur le Yaoi. J'ai parfois été choquée, mais il existe de vraiment bons mangas dans ce genre (il faut savoir les choisir, c'est tout).
   Si je devais vous parler d'une auteur en particulier de Yaoi, ce serait Shungiku Nakamura (caricature d'elle-même à votre droite) dont je connais deux séries : Jungoun Romantica et Sekaiichi no Hatsukoi. La particularité de ces séries est de mettre à chaque fois trois couples homosexuels en scène, tous plus ou moins liés. Je ferai une fiche lecture pour chacun plus tard. 
   
En attendant, je m'arrête ici pour aujourd'hui. Je le répète, méfiez-vous du monde du Yaoi, certains mangas peuvent se révéler choquants. Mais faîtes-moi confiance, je vous en ferai découvrir des géniaux ! Merci de votre lecture et à la prochaine !

TOP 10 2012 !

    Bien le bonjour à tous ! Aujourd'hui, article bilan, article spécial sur les meilleurs livres et mangas découverts au cours de cette fastidieuse année 2012 ! Grande année que fut celle-ci. Par exemple, en avril, avec la création de ce petit blog ! Je n'aurai jamais espéré aller aussi loin avec lui et vous ! Je me surprends à penser que 2013 sera peut-être encore meilleur (je l'espère tout du moins !). 
   Les vacances approchent avec les révisions du bac blanc, le travail des TPE et autres galères, mais également toutes ces heures d'écriture que je compte bien mettre à profit !
    Enfin, assez parloté ! Voici tout de suite, pour vous, le top 10 2012 ! Bien sûr, les oeuvres que je vous mets là n'ont pas encore été le sujet d'article, sinon, ça ne serait pas drôle, mais si certains articles mériteraient de figurer dans le top 10… tant pis, ça en fera plus pour vous !

En premier, je vais vous parler des mangas ! Grâce à une amie, j'ai repris goût à ce genre d'histoires que j'avais complètement abandonné pendant un moment. Mais j'ai une palette assez variée de mangas à vous proposer ! 

   Alors, en premier, je devais vous parler d'un vieux manga remis au goût du jour grâce à l'anime qui a été entièrement refait : les épisodes s'enchaînent plus rapidement et on redécouvre avec plaisir l'histoire de Gon et ses amis, j'ai nommé le manga HunterXHunter ! A (re)découvrir et vite !
    Personnellement, j'ai un gros faible pour le personnage de Kirua, qui est mon préféré (le petit aux cheveux blancs), un assassin redoutable, mais qui a parfois des réactions bel et bien digne d'un enfant de son âge. 
    Bon, l'histoire tourne surtout autour de Gon (le gamin avec les cheveux verts dressés sur la tête) qui a été abandonné par son père pour devenir un hunter. Agé de 12 ans, il n'a qu'une idée en tête : devenir un hunter à son tour et ainsi espérer trouver une trace de son père.  

    Ensuite, je vais vous présenter Zetsuen no tempest, un tout nouvel anime de l'automne 2012 dont l'histoire est tout à fait fascinante ! Cette histoire mêle la fantaisie à Shakespeare, l'amour au destin du monde. 
   Aika, la soeur de Mahiro a été assassiné il y a un an, mais impossible de retrouver son assassin. Furieux de cette injustice, son frère jure de la venger. Il est alors contacté par la sorcière Akaze, recluse sur une île par des traîtres de son clan. En échange de son aide, Mahiro lui promet d'empêcher de réveiller l'arbre de la destruction qui pourrait bien tuer toute forme de vie sur terre. Yoshino, son meilleur ami, se joint à sa quête qui pourrait bien avoir un tout autre sens… 
  Série fortement conseillée! Un très beau graphisme, des rebondissements à foison, tout est là ! 

   Si vous suivez un temps soit peu l'actualité des mangas, vous n'aurez pas manqué d'entendre parler de Red Raven. Ce manga est un petit bijou, je suis tombée sous le charme du personnage principal, Andy ! Née depuis quelques temps à peine, cette histoire en a déjà séduit plus d'un, malgré son graphisme un peu particulier. Mais ne vous arrêtez pas à ça, vous manqueriez quelque chose ! Un manga passionnant !
    Andy est un bourreau, un membre des Red Raven, chargé de maintenir l'ordre au sein de la mafia. Armé de sa guillotine, ses arrêts de mort et son arme expérimentale dans son oeil gauche, le garçon a juré de prendre sa revanche sur les Scaggs qui, par le passé, ont fait de lui un cobaye…


   Après, on a aussi Seirei no moribito, un manga tout à fait remarquable. L'histoire vous entraîne dans une ronde effrénée où la magie et les armes ne sont pas de trop pour survivre !
   L'histoire tourne autour de Balsa qui, après avoir prit la vie de huit personnes par le passé, est devenue garde du corps pour sauver huit autres personnes. Suite au sauvetage du prince Chagum, sa mère, l'impératrice, demande à Balsa de prendre son fils sous son aile. L'enfant serait possédé par un démon et l'empereur cherche à l'assassiner pour cette raison. La jeune femme accepte le travail et prend la fuite avec Chagum qui sera le huitième et dernier protégé de la femme garde du corps. Une aventure trépidante est engagée avec pour enjeu l'avenir de deux mondes parallèles. 

    Pour le dernier manga de ce top 10, j'ai choisi exceptionnellement un shojo ! Je trouve ce genre de mangas à l'eau de rose tout bonnement insupportable, mais celui-ci n'est pas trop mauvais. J'ai nommé Tonari no kaibutsu-kun, une histoire drôle et mignonne comme tout ! 
   Shizuku est une élève parfaite, studieuse et intéressée par une seule chose : ses études. Rien d'autres ne compte, même pas les potins sur un certain Haru, ce garçon renvoyé de l'école pour s'être battu dès la rentrée. Quand un professeur lui demande de lui apporter ses cours, la jeune fille accepte de mauvaise grâce. Mais elle ne s'attendait absolument pas à avoir à faire à un tel énergumène qui a décidé de faire d'elle sa meilleure amie, et plus si affinité. 

    Le top des mangas est terminé, passons donc maintenant au top des livres ! Oh là, là… Dur, dur choix…
    
    En premier, Le portrait de Dorian Gray ! Histoire absolument fascinante, écriture fine, philosophie et amour, j'étais absolument aux anges ! Considéré comme un classique, et ce à juste titre, ce livre continue de fasciner. Tomberez-vous vous aussi sous le charme maléfique de Dorian ?
    Dorian est un jeune homme à la beauté fascinante, parfaite. Alors que Basil, un ami à lui, fait son portait, il souhaite que ce soit la peinture qui vieillisse à sa place. Et alors que le temps passe, le garçon garde son apparence de jouvenceau alors que sur la toile se dessine son âme noire… 
    Oscar Wilde a ici réussi un tour de maître. Son histoire est délectable, un moment vraiment passionnant !

   Ensuite, un autre classique que j'ai trouvé… heu… très étrange, mais que j'ai beaucoup apprécié ! J'ai nommé L'écume des jours ! Ce livre, c'est juste un long, long poème. L'histoire est belle, bizarre, poétique, naïve, mignonne. J'ai franchement passé un bon moment avec les personnages et leurs inventions farfelues telles que le piano cocktail ou la pince arrache coeur. Les décalages de Boris Vian semblent faire des pieds de nez à la réalité et se moquer des conventions. 
    L'écume des jours, c'est l'histoire d'une poignée d'amis, c'est une fête fantaisie qui dissimule une douloureuse gravité. La fin m'a grandement émue, les personnages sont attachants et tous à leur manière ! A découvrir si ce n'est pas déjà fait !

   Pour sortir des classiques, j'ai choisi de vous parler de Reckless, le nouvel opus de Cornelia Funk.  Un mélange unique et savoureux de différents contes que l'on retrouve avec plaisir, l'auteur nous emmène littéralement de l'autre côté du miroir…
   A la disparition de son père, Jacob découvre dans son bureau un miroir qui sert de portail entre son monde et celui où vivent encore les chimères des enfants. Un jour, il y entraîne par mégarde son petit frère Will. Malheureusement, ce dernier est victime d'une malédiction qui le change peu à peu en goyl, un homme de pierre. S'il veut le sauver, Jacob devra s'allier à la petite amie de son frère et faire face à ses démons. Mais il doit faire vite, le temps lui est compté…

   Après, j'ai décidé de vous parler d'une pièce de théâtre exquise nommée Frédérick ou le boulevard du crime. Frédérick Lemaître était véritablement un acteur dont le talent avait séduit tout Paris. Dans cette pièce, Eric-Emmanuel Schmitt lui rend un hommage singulier et particulièrement drôle. C'est également une très belle éloge sur le théâtre. Un moment absolument délicieux !
   Frédérick est un comédien de très grand talent à la vie futile et superficielle. Il semblait prêt à tout, sauf à une chose : l'amour qui va venir à lui dans la personne de Bérénice. Mais… scène ou passion ?
    A lire avec enthousiasme !


   Pour finir, voici Le baron perché ! Un livre très, très bon à l'histoire on ne peut plus originale !
   Côme, à peine âgé de douze ans, se dispute avec ses parents parce qu'on son père veut l'obliger à manger des escargots cuisinés. Suite à cette altercation, l'enfant prend la résolution de vivre sa vie loin de ses proches, perché dans les arbres. Il jure ne ne plus jamais toucher terre. Promesse qu'il est bien résolu à tenir !
   Italo Calvino nous réserve un curieux périple, un récit initiatique plein de vie et de couleurs, mené par le têtu petit Côme dont nous suivons toute la vie.  
   
  Voilà tout pour le top 10 2012 ! J'espère que vous les apprécierez ! Au revoir et  à bientôt !

LA LÉGENDE DES HÉROS LÉGENDAIRES

Tiens, cela faisait longtemps que je ne vous avais pas parlé de mangas. J'en ai vu un, il y a deux mois, que j'ai beaucoup aimé. De son véritable titre Densetsu no yusha no densetsu est un animé adapté de plusieurs séries de light novel (romans courts) en 11 tomes, puis 11 autres et encore 6, écrits par Takaya Kagami, qui a aussi réalisé les mangas.

Histoire : Ryner est un étudiant paresseux de l'Académie Royale de Roland, l'empire magique. Emprisonné pour un crime qu'il a commis contre son grès, il ne sera relâché que deux ans plus tard, chargé d'une mission par son roi, Sion : retrouver les reliques des héros. Accompagnée de sa partenaire, Ferris, le jeune homme n'est pas au bout de ses peines !

J'ai beaucoup aimé l'histoire, bien qu'elle soit assez étrange et illogique par moments. Les relations qu'entretiennent les personnages, leur vision des choses, tout est transmis avec une grande sensibilité qui fait qu'on s'attache très vite à eux. Les trois personnages principaux, Ryner, Sion et Ferris, ont des caractères diamétralement opposés, ce qui crée parfois des situations très comiques. 
L'histoire se déroule essentiellement autour de Ryner et le fait qu'il soit considéré comme un monstre à cause de ses pouvoirs destructeurs et incontrôlables. La manière dont il le vit est touchante et c'est grâce à ses rencontres lors de ses voyages qu'il va petit à petit apprendre à accepter sa condition et à y faire face. 

Je vous mets ici le lien pour voir le premier épisode.

En résumé, j'ai vraiment passé un bon moment en regardant ces épisodes. Dans ce manga, il n'y ni de bonnes personnes, ni de mauvaises, si bien qu'on peut même être du côté des ennemis de Sion. Une belle histoire, touchante et dynamique, à la fin ouverte (peut-être que, dans les livres, ce n'est pas le cas, mais je doute qu'ils soient traduis en français, dommage !). 
A découvrir.

ROMEO X JULIET



Bonjour, désolée pour cette absence, mais j'étais complètement plongée dans l'écriture de mon nouveau roman, donc j'avais laissé de côté mon blog. Je me rattrape donc aujourd'hui en vous parlant d'un manga qui sera concilié les amoureux de la littérature et les fans de bulles. Ce manga, dessiné par Reiko Yoshida, se nomme Romeo X Juliet et, comme vous vous en doutez, c'est basé sur la célèbre pièce de Shakespeare “Roméo et Juliette”. On y retrouve tous les personnages de la pièce dans des rôles plus ou moins similaires (exception faite pour ce pauvre prince Escalus qui est devenu un arbre magique…) avec, en prime, du fantastique : cité volante, chevaux ailés etc.

Histoire :  Néo-Verrona, la merveilleuse citée, a été le théâtre d'un massacre sans précédent : le seigneur Capulet, son dirigeant, ainsi que toute sa famille, a été tuée par le seigneur Montague. Depuis, ce dernier vit en maître absolu sur Néo-Verrona et opprime la population en la traitant comme de la vermine. Mais, 14 ans plus tard, une personne se faisant nommer le Tourbillon Rouge, fait souffler son vent de liberté sur la cité en combattant la milice du tyran. Qui aurait pu croire qu'il s'agissait en réalité de Juliet Capulet, la dernière survivante du drame ? Son destin est de combattre Montague et de lui reprendre le trône. Tout aurait pu bien se passer si l'amour ne s'en était pas mêlé, la liant à jamais au fils Montague, le beau Roméo…

     

Une histoire connue de tous, mais qu'on redécouvre avec un certain plaisir. Juliet se drape du masque du justicier anonyme alors que Roméo joue les cavaliers solitaires et mélancoliques. Un coup de peinture pour la pièce. On retrouve Shakespeare en personne en tant qu'adjuvant de la famille Capulet. Appartenant à une famille noble, il s'est lancé dans le théâtre sans réel succès. Il succombe sous le charme de la romance interdite entre les deux jeunes gens et encouragera fortement Juliet.

Avis : j'ai bien aimé l'histoire qui prend un tournant assez nouveau pour être intéressant sans trop, trop s'éloigner de la trame de départ. Je le conseille, mais sans réel plus. Pour tout avouer, j'ai préféré lire la pièce. Mais bon, je trouve que c'est un bon moyen, pour ceux qui n'apprécient pas trop la lecture, de connaître l'histoire, mais, étant donné les nombreuses divergences entre le trame originale et celle-ci, ce n'est pas à prendre au pied de la lettre !


TRIGUN

      Nous voici en route pour une planète aride, au sol complètement desséché où les hommes vont au saloon, leur chapeau de cow-boy sur la tête et leur gun à la ceinture. Dessiné par Yasuhiro Nightow dans les années 1995-1997, Trigun est un manga qui continue de plaire aujourd'hui. La preuve, un film d'animation issu de cette histoire a été réalisé en 2010. 
      Il fut prépublié à partir de 1995. La première série comporte 3 volumes dans son édition originale chez Tokuma Shoten entre 1996 et 1999. Une réédition a été faite en 2 volumes chez Shōnen Gahōsha en 2000. C'est cette dernière que l'on retrouve en français chez Tonkam. Une seconde série intitulé Trigun Maximum a débuté en 1999 pour se terminer en 2009 avec 14 volumes (disponibles chez Tonkam).
       Ce manga a succès international a aussi été publié au Brésil, en Italie, en Allemagne et en Espagne.
        Personnellement, je n'ai vu que la série, donc je ne serai dire laquelle des collections est celle qui correspond à l'histoire de l'animé ci-dessous :


Histoire : Les assurances Bernadeli ont perdu des millions de double dollars à cause d'un homme surnommé le typhon humanoïde qui cause des dégâts partout où il va. Pour l'exemple, il a détruit une ville entière en une seule nuit. Vous pensez bien que l'homme à l'origine de cette catastrophe, le terrible, Vash the Stampede, a sa tête mise à prix ! Pour 60 milliards de double dollards exactement. Les assurances décident alors d'envoyer deux de leurs agents, Meryl et Mylli, pour surveiller les agissements de ce vil brigand et minimiser les dégâts (ils doivent être un peu perchés, les gérants de l'assurance. En général, on évite d'envoyer ses agents à la rencontre du plus vil des bandits à la gâchette facile, à moins de ne pas aimer les agents en questions...). Mais Vash the Stampede n'est pas du tout celui qu'on croit...

       Dans un univers western, les personnages évoluent sur une planète brûlée par les rayons des deux soleils et survivent grâce à des centrales où ils trouvent la technologie perdue. 

Avis : Décidément, après Kenshin et Kyo kara maoh, je commence à penser que les vieux mangas sont les meilleurs ! Trigun est vraiment excellent. L'histoire est bien menée, les personnages sont attachants et drôles. Moi, je dis chapeau ! Du grand manga ! Je vous le conseille vivement !

MIRAI NIKKI

Bonjour, nous revoici en ce début juillet avec un manga de Sakae Esuno. Pour tout vous dire, pour écrire une telle histoire, je crois qu'on doit avoir des envies de meurtre, ou être un peu tordu. Dans le genre horreur, suspens, surnaturel, psychologique, Mirai Nikki en séduira plus d'un. Adapté en animé, l'histoire colle parfaitement au manga et le côté malsain des personnages (surtout celui de Yuno) y est parfaitement démontré.
Manga : 12 tomes publiés chez Sakka (+2 hors série)
Animé : 26 épisodes
 
Personnellement, j'ai complètement accroché. Une fois que j'avais commencé, il me fallait absolument la suite. Néanmoins, le manga peut se révéler choquant par moments, donc je ne le conseille pas à tout le monde. L'animé encore moins ! A partir de 13-14 ans, voir plus âgé. Mais je pense que c'est une histoire à connaître parce que le sujet est bien traité et l'histoire bien menée.

Histoire : Yukiteru Amano est un adolescent asocial et solitaire : il passe ses journées à observer les autres et à tout consigner dans un journal sur son portable. Il n'a aucun ami, si ce n'est Deus ex machina, un Dieu qui contrôle le temps, qu'il a inventé dans sa tête, ainsi que son assistante. Un jour, son ami pas-si-imaginaire-que-ça lui propose un jeu que Yukiteru accepte. Il s'aperçoit alors que son journal lui indique tout ce qui se passera dans le futur. Il en use  pour avoir de bonnes notes en classe. Mais  d'autres personnes comme lui apparaissent, capables de prédire le futur grâce à leurs journaux. Le jeu commence : celui qui en sortira vainqueur deviendra le nouveau Dieu du temps. Cependant pour mettre hors jeu les autres participants, il faut détruire leurs journaux. En somme, les tuer. Yukiteru se voit  entraîné dans une cauchemardesque course contre la mort, aidé par l'inquiétante Gasai Yuno qui semble avoir un lourd secret...

Avis : Franchement, c'est pas mal ! Un suspens malsain vous rendra accro. Le secret de Yuno est un sacré rebondissement, mais c'est la clé de toute l'histoire. Personnellement, j'adore Aru Akisé qui s'éprend de notre personnage principal et la terroriste Minene (celle qu'on voit en robe de mariée). L'évolution de Yukiteru est à couper le souffle. A voir ou à lire, ce manga est vraiment génial.    

NO.6

Il fallait absolument que je vous parle de No.6 (Number six). Cette série japonaise a été mon coup de coeur des vacances dernières. Je l'ai juste trouvée géniale. 
J'ai découvert No.6 en commençant par l'animé. 11 épisodes, engloutis en une journée.  En faisant des recherches, j'ai découvert, ô miracle! que le manga était issu d'une collection de livres ! Ils ont été écrit par Atsuko Asano et sont publiés en France par Les éditions du Rocher. Malheureusement, faute de succès en France, la publication s'est arrêtée ici à 5 tomes sur 9. Ce qui est absolument injuste ! L'histoire est juste magnifique ! En voici le synopsis : 

Histoire : Suite à une guerre terrible, la Terre a été dévastée au point de ne plus compter que six zones habitables. L'armement a été proscrits et chaque région est devenue indépendante. No.6 est l'une d'entre elles : une magnifique cité dite utopique. Parmi ses citoyens, on rencontre Aster (ou Sion dans le manga), un gamin de douze ans avec un QI trèèèès élevé. Grâce à ça, il vit dans le beau quartier Chronos avec de nombreux privilèges et il est promis à un grand avenir. Le jour de son douzième anniversaire, il rencontre Le Rat (Nezumi dans le manga, nezumi signifiant rat en japonais), un garçon qui s'est échappé du centre correctionnel. Il le protège, le soigne et le nourrit, mais le garçon a disparu le lendemain. Le gouvernement découvre ce qu'Aster a fait et il est destitué de tous ses privilèges. Quatre ans plus tard, il travaille comme surveillant de parc et assiste à de mystérieuses morts : les gens vieillissent tout à coup juste qu'à périr ! Aster est obligé de fuir et cette action le mènera au coeur du secret de No.6...

Alors ? Ça ne donne pas envie ? Grâce à l'animé, j'ai pu savoir la fin, heureusement ! L'histoire est vraiment belle et rondement menée ! C'est vraiment une série à voir, à lire, à dévorer et à revoir et à relire ! Aster et Le Rat sont deux personnages diamétralement opposés et leurs divergences de caractères les mènent souvent à la dispute : Aster est assez semblable au chevalier servant doux et gentil qui aime aider son prochain alors que Le Rat est une personne au caractère exécrable qui ne pense qu'à une chose, survivre. 
Une belle réflexion sur l'humanité. Un vrai coup de coeur, à faire partager !

REBORN

Prenez l'adolescent le plus nul en tout et 'importe quoi, ajoutez un bébé tueur à gage, la mafia et une galerie de personnages plus fous les uns que les autres. Mélangez, secouez, et vous aurez Katekyo Hitman Reborn ! (Traduction : mon prof le tueur à gage Reborn !) de Akira Amano. Ce manga d'action est publié au éditions françaises Glénat avec 31 tomes sortis en France (le 32ème étant prévu pour mi-août prochain). L'adaptation animé comporte près de 203 épisodes.

Reborn est un manga qui peut paraître assez lourd aux premiers abords, mais on accroche très vite. Les personnages sont très attachants et hauts en couleur. Une chose que je reproche dans ce manga est le rôle des filles dans l'histoire. C'est très frappant dans l'arcade sur le futur où les filles ne combattent jamais, mais sont assignées aux tâches ménagères telles la cuisine, le ménage et la lessive. Bon, ceux qui liront ou regarderont le manga seront d'accord avec moi qu'on ne peut faire combattre Haru et Kokyo, mais Chrome et Bianchi (qui elles savent se battre) ne rejoignent même pas le champ de bataille !

Histoire :  Stunayoshi Sawada est surnommé Stunaze en raison du fait qu'il soit nul en tout : il n'est ni sportif, ni intellectuel et c'est un grand peureux. Un jour, sa mère reçoit un prospectus d'un professeur particulier et décide de l'engager pour son fils. Débarque alors Reborn, un bébé en costard cravate qui se prétend tueur à gage de la mafia et qui annonce de but en blanc à notre Stunaze qu'il est destiné à devenir le nouveau parrain des Vongola, une famille de la mafia.


Avis : Franchement, l'histoire est pas mal du tout et riche en rebondissements. J'avais arrêté l'histoire pendant un moment et, quand je l'ai reprise, j'ai tout de suite été prise dans le manga. L'évolution de Stuna est intéressante, mais, malgré toutes les épreuves qu'il traverse, il est toujours aussi peureux et aussi peu doué. sa métamorphose n'est flagrante que quand il se bat.
Mais la fin est vraiment nulle ! Plein de mystères demeurent non élucidés !

Sinon, Reborn est vraiment un bon combat, même si on aurait aimé plus d'informations sur certains éléments (dans l'animé, c'est le cas, après peut-être que ça diffère avec le manga et j'espère pour les fans). A voir !

KENSHIN, LE VAGABOND

Kenshin, ou comment lutter contre les habitudes un trop... radicales acquises au cours de la guerre.

Kenshin Himura est le personnage central d'une collection appelée Kenshin, le vagabond de Nobuhiro Watsuki et publiée en 28 tomes aux éditions Glénat entre 1994 et 1999.
Si ce manga est un shonen basé sur les combats spectaculaires du protagonistes, il ressort du lot par une psychologie très forte située autour de Kenshin appelé autrefois l'assassin Batossaï.Il a beau commencer à dater, l'histoire ne vieillit pas et continue de séduire !

 
Après la guerre, le personnage principal va lutter intérieurement contre ses instincts d'assassins. Le manga nous parle également de l'industrialisation du Japon, accompagné d'une réflexion très subtile tout en demeurant dans l'humour ou, au contraire, le sérieux. Le rendu des émotions est super, le scénario tient vraiment bien la route et le fait que Kenshin refuse de tuer malgré son lourd passé rend le manga vraiment intéressant.

Histoire
: La guerre est finie et l'ère Meji a été instaurée. Le maniement du sabre se perd peu à peu. Pourtant, Kaorou continue fidèlement d'entretenir son dojo. Suite à une altercation avec un brigand, elle fait la connaissance de Kenshin, un vagabond qui se promène avec un sabre à lame inversée, malgré l'interdiction du port d'arme lancée par le gouvernement. Depuis, les aventures s'enchaînent en compagnie de Yahiko, le disciple de Kaorou, et Sanosuke, un adepte de combats de rue. Mais si Kenshin lutte habilement contre ses instincts d'assassin depuis la fin de la guerre, il cache un bien plus lourd secret qui remonte à l'origine de sa cicatrice en forme de croix.

Si le manga compte 28 tomes, l'animé se découpe en 95 épisodes qui s'arrêtent juste avant la dernière aventure de Kenshin (la haine !). Il existe aussi des OAV sur le parcours de Kenshin et un film d'animation sur son passé durant la guerre et la “création” de sa cicatrice. Le film a un dessin totalement différent du manga, mais l'histoire est très belle, donc je vous conseille de le regarder. Il y en a un autre également qui se situe bien après le manga (donc a regarder après avoir lu ou/et vu la totalité de la série), mais je ne l'ai pas vu alors je ne peux pas donner mon avis dessus ^^


Avis
: J'ai adoré la lutte entre Batossaï et Kenshin, c'est ce qui fait tout le charme du manga. Quand Kenshin perd son sang froid, on a l'impression d'avoir à faire à une tout autre personne. Sinon, l'histoire est très intéressante et le graphisme demeure génial malgré son âge  ! Kenshin a un côté chevaleresque et femme au foyer très attachant qui contraste beaucoup avec le caractère de cochon de la plupart de ses compagnons. Je le conseille vivement à tous ceux qui aiment le combat, l'humour et la psychologie.

CODE GEASS

Nous voici de nouveau avec un manga palpitant en trois saisons, j'ai le plaisir de vous présenter Code Geass, ou Lelouch of the rebellion. Le scénario est signé Ichirō Ōkouchi et a été réalisé par Gorō Taniguchi. Le character design est le fruit de la collaboration entre le studio Clamp et de Takahiro Kimura. Si l'animé n'est concentré uniquement sur Lelouch, le personnage central de la rébellion, les mangas qui ont été publiés suite à l'animé se centrent sur divers protagonistes : Suzaku of the Counterattack, Nightmare of Nunnally, Queen...
Code Geass nous envoie dans un univers futuriste qui est pourtant très semblable au nôtre : comme la face sombre de notre pays. Qu'est-ce que la paix, la volonté de changer le monde... Ce genre de questions sont soulevées ici.

Histoire : suite à une guerre terrible, le Japon a été colonisé par l'empire saint de Britania, le plus grand empire au monde grâce à de nouvelles machines de guerre appelées les Knightmares. Le Japon perdit son indépendance et fut nommé Area 11, les japonais, par conséquent, appelés les elevens. Ces derniers vivent dans des ghettos et sont traités comme de la vermine par les britaniens.
Au centre de cette colonie vit Lelouch, un jeune étudiant qui passe son temps à jouer aux échecs. Sept ans plus tôt, il s'était juré de détruire l'empire Britanien. Son souhait pourrait bien se réaliser quand il fait la rencontre d'une mystérieuse jeune fille aux cheveux verts qui lui offre un mystérieux pouvoir appelé Geass. Pour Lelouch, ce n'est que le début de sa lutte en tant que terroriste. Une bataille qui pourrait bien entraîner la destruction du monde entier...

Avis : une histoire superbement menée avec un design splendide. Un conte sordide où s'enchaînent les rebondissements, les tactiques et les batailles. On s'attache très facilement aux personnages, même à Lelouch et son fichu caractère. C'est un manipulateur né, un tacticien hors pair, mais, dès qu'il s'agit d'amour, le terrible terroriste est bien démuni. La fin est magnifique, je ne crois pas qu'on puisse dire autre chose. Il faut vraiment regarder l'animé jusqu'au bout pour comprendre les actions de Lelouch. Je vous le recommande vivement !
BLACK BUTLER




 




Demandez, Maître et j'exécuterai

Qui n'a jamais voulu avoir un majordome à son service pour faire ses corvées et ses devoirs ? Ah, on peut aussi en avoir envie pour des choses importantes, comme résoudre des meurtres par exemple !
Bon, recentrons-nous sur le sujet principal. L'article d'aujourd'hui portera sur Black Butler, un manga de Yana Toboso, édité en 12 tomes (en cours), avec 8 parutions françaises chez Kana

Histoire : Ciel Phantomhive est un jeune comte anglais de 12 ans, à la tête de la fameuse (et fabuleusement riche) entreprise de fabrique de jouets et de bonbons Phantom. Il a été hérité de cette fabrique suite au décès brutal de ses parents dans l'incendie de leur manoir. Accompagné de son fidèle majordome, Sebastian Michaelis, il répond aux requêtes de la Reine en tant que limier pour espérer se venger, dit-il, de l'humiliation que sa famille a subie. Entêté et sans états d'âme, il parcourt l'Angleterre et la France dans un périple palpitant. Mais Sebastian est-il vraiment humain ? Ou serait-ce un démon avec qui le jeune Ciel aurait passé un pacte ? 

Avis : une série palpitante avec des personnages bien dessinés. Malgré le caractère impitoyable de Ciel, on s'attache vite à ce garçon au passé douloureux. Le coup de crayon de Yana Toboso est tout bonnement à couper le souffle et les personnalités torturées et tortueuses de ses protagonistes nous entraînent dans une valse où se mêlent la mort et les délicieux gâteaux de Sebastian.

Le manga  été adapté en deux saisons. La première porte sur Ciel et Sebastian et leur “quête” pour laver l'honneur des Phantomhive. La seconde est une suite qui met en avant un nouveau couple : Alois Trancy, le jeune Maître et le démoniaque majordome Claude Fautus. Une bataille s'engage entre les démons pour savoir qui aura l'âme oh combien succulente de Ciel.
Un anime mené à la baguette avec une seconde saison qui n'a rien a envié à la première.



 ONE PIECE
Alors nous voici avec l'un des mangas les plus prisés au monde : One piece, créé par Eiichiro Oda, un génie selon certains,un clown selon d'autres. Tout du moins, nous sommes tous d'accord sur ce point : nous avons tous entendu parlé de Mugiwara no Luffy à un moment ou un autre. De la piraterie, un monde extraordinaire, de l'humour (beaucoup), des combats spectaculaires, des moments émouvants... Un cocktail détonnant pour une série hilarante.


Histoire : Luffy, un jeune garçon plein de vie, s'est lié d'amitié avec le pirate Shanks et son équipage. Un jour, il mange un mystérieux fruit qui lui confère le pouvoir de rendre son corps élastique, mais il en perd sa capacité de nager : une vraie enclume ! Mais alors qu'il se fait enlever par des bandits des montagnes, Shanks vient à son secours, mais perd un bras lors du sauvetage. Pour consoler un Luffy rongé par le remord, le pirate lui lègue son précieux chapeau de paille et lui dit de le lui rendre une fois qu'il sera devenu un grand pirate. Quelques années plus tard, Luffy prend les mers, chapeau de paille sur la tête, bien décidé à tenir sa promesse.

Si vous voulez lire les scans de ce manga en exclusivité, rendez-vous sur ce site :  One piece FR
Série en cours avec 57 tomes sortis en France, publiés par Glénat. 

Avis : une histoire à dévorer, bien que la tendance d'Eiichiro Oda à tout exagérer systématiquement devient un peu agaçante à force. Mais ce manga sort vraiment de l'ordinaire : on passe du rire aux larmes en un rien de temps. L'anime comporte des épisodes inédits vraiment géniaux et il existe plusieurs films à voir et à revoir (je vous conseille vivement L'île du baron fêtard et, pour la première fois au cinéma, les pirates japonais au grand écran avec STRONG WORLD)
PANDORA HEARTS

Pandora Hearts est un manga dessiné par Jun Mochizuki. La série est en cours de déroulement avec 12 tomes disponibles en France (éditée par Ki-oon).
Il en existe un anime en 25 épisodes. Une deuxième saison serait proposée, mais rien n'en est moins sûr.


Histoire
: Oz Vessalius est un noble, héritier du duché Vessalius qui est une des quatre grandes maisons nobles. Dans ces familles, il est de coutume que l'héritier, le jour de ses quinze ans, passe une cérémonie commémorant la fin de son enfance et le début de l'âge adulte. Mais le jour de la fameuse cérémonie, Oz est propulsé dans un monde parallèle : l'Abysse, une immense prison où règnent les chains, des démons qui dévorent les prisonniers de l'Abysse. Alors qu'Oz croyait sa dernière heure arrivée, il est sauvé par une chain nommé Alice, plus connue sous le nom de B-rabbit. Ainsi commence une aventure fabuleuse en quête de la mémoire d'Alice et de la raison de l'emprisonnement d'Oz. Et pour ce, ils seront aidés d'une mystérieuse association nommée Pandora qui semble détenir bien des secrets.

Avis
:  De très beaux graphiques. Pandora Hearts est vraiment l'un des plus beaux mangas qui soit.
Une histoire émouvante et drôle à la fois. On retrouve les grands principes des mangakas dedans avec la notion d'amitié, de courage et un personnage principal (Alice ^^ très humaine la petite chain) férue de viande ! L'anime nous laisse vraiment sur notre faim. Espérons que la 2ème saison sorte vite ! Le manga est très bien !
VAMPIRE KNIGHT
Vampire Knight. Depuis la sortie des fameux Twilight, un véritable vague de vampirisme s'est abattue sur nous. Bah, beaucoup ne s'en plaindront pas le moins du monde de toute manière. Bloody Kiss, Journal d'un vampire, Twilight (bien évidemment), Rebelle et j'en passe !
Nous voici donc avec l'un des plus célèbre mangas vampiriques avec le ténébreux Zero et la naïve Yuki. Tous deux travaillent à l'académie Cross où ils doivent maintenir la paix et l'équilibre entre la Day class (celle des humains) et la Night class (celle des vampires). Le but de cette académie est de prouver qu'une coexistence est possible entre humains et vampires ce qui n'est pas l'avis de tout le monde...


Avis : Une histoire menée tambour battant avec de magnifiques graphismes. La torture de Zero qui lutte contre sa soif de sang, la haine de son frère jumeau, la tristesse de Shizuka, l'admiration de Yuki, l'amour de Kaname.... Tout ça se mélange dans une épique histoire écrite dans le sang et la recherche de son passé.


Edité par Panini Manga, série en cours avec 13 volumes sortis en France. Dessiné par Matsuri Hino


 
BLEACH

Et hop ! Un manga gorgé de peps pour avoir la forme ! Hé oui, malgré son sujet pas vraiment frivole de morts et fantômes, Bleach n'en reste pas moins un manga plein de charmes, de rires et de larmes. Les mangas comme l'anime sont vraiment fantastique. Un doublage français moyen (pour changer --'), mais des musiques tout simplement superbes ! Un seul reproche  l'anime : ces hors séries qui n'arrêtent pas de découper les aventures de nos héros, même pendant la grande guerre contre Aizen ! -les nerfs-

Histoire
: Ichigo Kurosaki est un lycéen japonais sans histoire. Il vit dans avec son père et ses soeurs dans la petite ville de Karakura, sors avec ses amis, se bagarre ect. Mais Ichigo a tout de même quelque chose qui le distingue des autres : il est capable de voir les esprits. Et le jour où il rencontre un shinigami, personnes chargées d'éliminer les mauvais esprits et de sauver les bons (justiciers des morts en gros), sa vie bascule dans des aventures plus épiques les unes que les autres.

 Série en cours avec 43 tomes sortis en France et 4 films créés à partir de l'anime. Pour voir les scans en exclusivité, allez sur ce site :
Bleach MX-référence
Manga dessiné par Tite Kubo et publié en France par Glénat.


Avis
: Un manga vraiment extraordinaire, plein de rebondissements. Ichigo est respectueux (quand ça l'arrange) et pas du tout glouton comme la plupart des protagonistes de shonen. Il mène de terribles combats que ce sois contre ses ennemis ou contre lui-même. J'aime beaucoup Gin Ichimaru et Toshiro Hitsugaya, deux personnages très énigmatiques et froids, mais vraiment très attachants. 

CLAYMORE

Allez, un manga bien sanglant pour se mettre en bouche ! J'ai nommé Claymore ! Personnellement je n'ai regardé que l'anime, mais le manga a l'air assez bien. Il n'en existe qu'une saison, la deuxième étant abandonnée faute d'audience. Donc si vous voulez savoir l'histoire au complet, vous n'avez d'autres choix que de le lire.

L'histoire se déroule dans un autre monde, infesté de Yomas, des démons qui se repaissent de viande humaine. Ils enfilent les ganges de chair de leurs victimes pour pouvoir passer inaperçus parmi les humains. Dans ce monde, n'importe qui peut être un Yoma : votre voisin, votre fiancée ect et même votre propre frère. C'est ce qui arrive à Raki, dernier survivant de sa famille. Alors qu'il allait se faire tuer par le Yoma qui était dans le corps de son frère, apparaît Claire, une Claymore qui le pourfend d'un coup d'épée !
Les Claymores sont des femmes chevaliers, mi-huamines, mi-yomas et ce sont les seules qui arrivent à distinguer ces monstres des hommes.

Série en cours, avec 18 tomes parus en France. Publiée par Glénat et écrite par Norihiro Yagi

Avis : une histoire très, très sanglante, mais palpitante ! Une belle histoire entre Teresa et Claire et une protagoniste froide, mais attachante. L'anime est remarquable avec de beaux dessins 


D.GRAY-MAN

Alors, là, personne n'y coupera. C'est simple, c'est D.gray-man. Ça c'est seulement LE manga à lire. Des dessins magnifiques, des personnages attachants et une histoire superbement construite. Que demander de plus ?

Histoire : Le monde fut détruit lors du déluge de Noé. C'est la version de la bible. Et si en réalité, un homme avait provoqué cette catastrophe ? Telle est la vérité inscrite sur le cube. Et maintenant, la tragédie est sur le point de ce renouveler?
À la fin d'un 19ème siècle imaginé, un garçon aux cheveux blancs s'avance dans les rues alors qu'un golem doré volette autour de sa tête. C'est Allen Walker, destructeur d'akumas et l'un des exorcistes de la congrégation de l'ombre (appelé également l'ordre noir). Cet ordre a été fondé pour contrer le Comte millénaire qui a pour dessein la destruction du monde. Aussi, pour le combattre, les exorcistes (ou les moines de l'ombre, les apôtres?) utilisent des armes anti-akumas créées à partir d'une matière appelée Innocence.

Le manga et l'animé sont fantastiques. Peut-être que vous n'accrocherez pas avec le premier épisode, mais poussez jusqu'au deuxième : vous ne pourez plus vous arrêter ! On s'attache à tous les personnages sans exception ! Personnellement, j'ai une large préférence pour le protagoniste, Allen Walker, mais tous les autres sont également géniaux : Yû Kanda, Lenalee Lee, Komui Lee, Reever, Bak, For, Arystar Krory, Lavi, Bookman, Anita, Tiedoll, Link, Jhonny, Nea, Mana, Road, Tiky, Wisley, Skin, Debit, Jasdero, Cross Marian et tant d'autres !

Créé par Hoshino Katsura, publié aux éditions Glénat (série en cours avec 2O tomes publiés en France pour le moment).

Pour voir les scans de votre manga en exclusivité, allez donc sur ce site : DGM officiel
Et si vous voulez vraiment en savoir plus sur ce SUPER manga, allez sur ce blog : stike-kun

Avis : Comme on l'aura deviné, j'aime beaucoup cette collection ^^ (je ne fais pas d'articles sur ce que je n'aime pas en même temps). L'histoire est vraiment bien construite et les personnages attachants. on passe du rire aux larmes comme un rien. C'est assez glauque par moment voir très sanglant et les premiers tomes n'ont pas des dessins extraordinaires, extraordinaires. Mais l'auteur s'améliore au fur et à mesure et, rien qu'à partir du tome 6, ils sont déjà bien plus beaux ! L'auteur change souvent de style de dessin et on ne peut pas lui reprocher : la lecture n'en est que plus plaisante !




KIBA

Non, ceci n'est pas un article sur Kiba Inuzuka de Naruto, mais sur série animée diffusée pour la première fois le 5 avril 2006. Réalisée par Hiroshi Kōjina, le scénario a été écrit par Toshiki Inoue et Michiko Yokote. Kiba, en japonais, signifie “aller à cheval”. Allez savoir pourquoi ils ont choisi ce titre, car il n'y a pas l'ombre d'un destrier dans cette série. Peut-être qu'ils veulent parler de la sensation de liberté qu'on éprouve en allant à cheval, quelque chose dans ce genre... Aucune idée !


Histoire : Dans un monde dévoré par la pollution se trouve une ville appelée Calm. C'est là que vivent Zedd, Noa et Sara. Zedd est un jeune voyou qui rêve de liberté et de la sensation du vent inexistant à Calm. Noa, c'est son frère d'adoption, rongé par une maladie incurable. Et Sara, sa mère qui ne quitte pas l'hôpital psychiatrique. Charmant tableau, non ? Tout bascule quand Zedd se fait attaquer par un homme aux étranges pouvoirs. Il s'enfuit alors, appelé par un souffle de vent et passer au travers d'un télé-transporteur. Il atterrit alors dans un monde verdoyant, paisible et venteux. Là, il est recueilli par Maître Jikko qui décide de le mettre chez Dumas, un homme qui semble avoir bien des secrets...
Ce monde-ci est peuplé de shard-casters qui se battent avec des spirits, des   monstres qui se logent dans d'étranges tatooages sur la peau de leur propriétaire.

Avis : Une sorte de Yu-gi-oh sauf qu'à la place des cartes, y'a des spirits ! Sinon, une histoire bien ficelée, la folie de la mère est dérangeante et émouvante à la fois.Kiba nous fait voir une vision fantastique de la tyrannie et de la lutte pour la liberté et l'espoir.

Série en 51 épisodes.  
 

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