samedi 7 octobre 2017

BENDY AND BORIS : CHAPITRE 1


Bien le bonjour, tout le monde ! 

Avant toute chose, je tiens à vous remercier pour vos formidables réactions ! Le chapitre 0 a été très, très bien accueilli ! C'est simple, 680 visites sur le blog dans la journée qui a suivi la publication et 770 lectures en quarante-huit heures… Comment vous dire que j'ai sauté partout en apprenant une telle nouvelle ? 

En tout cas, ça m'a vraiment motivée à écrire la suite ! C'est pourquoi, sans plus attendre, je vous invite à retrouver nos héros pour un premier véritablement chapitre ! Bonne lecture !  



Bendy courait de toutes ses forces. D’un geste brutal de bras, il repoussa les branches qui lui barraient le chemin. Ses poumons lui faisaient un mal de chien et il avait l’impression que ses jambes allaient le lâcher d’un moment à un autre. Il jeta un coup d’œil par-dessus son épaule pour s’assurer de la distance qui existait entre lui et son poursuivant. Ce dernier avait encore assez de souffle dans la gorge pour lui lancer des insultes et des moqueries. Bon sang… et dire qu’il avait perdu de vue Boris dans leur mouvement de fuite !
Ce n’était pas la première fois que les deux frères se faisaient attaquer par ces mystérieux agresseurs. Pour des raisons qu’ils ignoraient, ils étaient devenus la cible d’inconnus qui cherchaient à les éliminer par tous les moyens.
-         Où tu crois aller avec tes petits pieds ? lui lança son poursuivant, goguenard.
Bendy ne trouva pas la force de répondre. Il fallait qu’il coure… Qu’il coure le plus loin possible et qu’il trouve un moyen de rejoindre Boris ! Ne penser qu’à ça, continuer à… courir…
Oh non…
Une sensation atrocement familière venait de se réveiller en lui. Bendy chuta en avant, déséquilibrée par la vague de chaleur et de souffrance qui venait de le frapper de plein fouet. L’encre suintait par les pores de sa peau et coulait sur son visage. A travers le sang qui bouillonnait dans ses oreilles, il entendit vaguement le rire mauvais de son agresseur. Il fallait… qu’il essaie de… 
La souffrance le mordit au niveau de la gorge. Le mécanicien se recroquevilla sur lui-même. Non, non, non… Il ne pourrait pas y échapper… Il… 
Bendy trouva la force de s’allonger sur le flanc pour vomir. A travers ses yeux voilés de larmes, il vit une paire de chaussures apparaître dans son champ de vision. Cuphead, triomphant, se tenait au-dessus de lui, poings sur les hanches, un sourire satisfait sur les lèvres.
-       Une dernière parole ? ricana-t-il.


Pour toute réponse, Bendy se mit à tousser. La quinte démarrait dans le ventre et s’étirait dans sa gorge. Les petites griffes de la maladie remuaient et raclaient les parois de ses poumons. Incapable de lutter, le mécanicien pleurait. Cuphead, à cette vue, eut un violent mouvement de recul. Qu’est-ce que… ? Non… Il s’agissait… de l’Inkness… La maladie que le Diable avait… répandu… ?
-        H… Hé, balbutia-t-il, qu’est-ce que tu fous ? C’est dégoûtant… Arrête ça !
En réponse à son ordre, Bendy tenta de relever péniblement sa tête.
-       J… Je t’en prie… M… Mon sac, supplia-t-il dans un filet de voix. J’ai… J’ai besoin de quelque… chose… pour la… la douleur…
-       Quoi ? grogna son agresseur. Et tu penses que je vais… ?

 
Encore… Encore une vague de douleur. Bendy rendit une bile noire et visqueuse. Terrassé par la souffrance qui montait en intensité, le malade puisa dans ses dernières forces pour supplier son ennemi. Cuphead, tétanisé, ne parvenait pas se mouvoir. Ce n’était pas la première fois qu’il faisait face à une personne atteinte d’Inkness, mais jamais il n’avait assisté à une crise de cette ampleur ! Bendy se tordait sur le sol, là, juste à ses pieds. Des « non » et des « pourquoi » tourmentés s’échappaient de ses lèvres.
Et c’est nous qui avons provoqué cette horreur…

 
Cuphead saisit le sac de sa victime et le balança à ses côtés.
-       Bon sang, tellement ennuyeux ! Tiens, prends-le !
Bendy ramena à lui sa sacoche avec désespoir. Il devait prendre sa médication avant que son agresseur ne change d’avis ! Ce dernier lui jeta un regard méprisant.
-       On reprendra ça une autre fois, cracha Cuphead, quand tu ne pleureras comme une petite salope…
Bendy trouva la force de le fusiller du regard. Ah… Le médicament était en train de faire son œuvre… 
Puis tout fut noir.

*

Boris et Mugman se faisaient face, impitoyables. Chacun attendait le prochain mouvement de l’autre pour pouvoir contre attaquer… Finalement, ce fut le jeune frère de Cuphead qui lança l’offensive.  
-         Tu as le papa canard ?
-         Pioche, répondit Boris sans quitter ses cartes des yeux. 


Mugman râla pour la forme, mais il reprit une carte dans la pile présente entre eux deux. Le jeune loup observa attentivement son jeu. Que pouvait-il demander à son adversaire, maintenant… ? Il s’apprêtait à formuler une question quand un cri le fit violemment sursauter.
-       Pourquoi tu es un bon à rien ?! Tu joues avec lui ?!
Les deux joueurs levèrent un regard surpris sur le nouvel arrivant. Ils découvrirent avec stupéfaction qu’il s’agissait d’un Cuphead en colère qui tenait sous son bras… 
-       Bendy ! s’étrangla le jeune loup.
Cuphead jeta une œillade incendiaire à Boris. Il lui balança un Bendy amorphe dans les bras que l’apprenti mécanicien réceptionna maladroitement. Aussitôt, il vérifia que son aîné respirait toujours. Un soupir soulagé lui échappa quand il constata que son frère était juste évanoui… 
-       Tiens, repends-le, grogna leur agresseur. Il commençait à me foutre sur les nerfs avec tous ses gémissements. Tu peux me dire comment je suis censé savourer ma victoire s’il est déjà souffrant ?
Quand Cuphead effectua un mouvement vers lui, Boris serra plus étroitement le corps évanoui contre lui dans une attitude protectrice. Mais leur ennemi n’en avait cure. Il se dirigea vers son petit frère qu’il attrapa par l’oreille, furieux.

 
-       Et toi, viens-là, espèce de minable. On s’en va.
-       Aïe, aïe, aïe ! Cuppy, arrête, tu me fais mal !
-       Avance, je te dis !
Boris les vit disparaître de son champ de vision avec soulagement. Il récupéra le sac de Bendy ainsi que le sien, tous deux traînant encore à terre. Il chargea son dos avec ce double fardeau tout en gardant son aîné contre lui, comme s’il avait peur qu’il disparaisse s’il le laissait.
-       Nous aussi, allons-y, murmura-t-il. Eloignons-nous de ces deux-là le plus possible… 
Le jeune loup prit une profonde inspiration pour calmer la peur qui agitait encore son cœur. Bendy avait encore survécu aujourd’hui… Rien d’autre ne comptait.
Alors il reprit sa route.

*

Les deux frères avaient établi un feu de camp afin de passer la nuit. Mugman chantonnait joyeusement en faisant griller des marshmallows, heureux de rester sous les étoiles. Cuphead, quant à lui, était songeur. Il repensait à la crise de Bendy. L’Inkness était bel et bien un fléau maléfique… Une telle maladie ne pouvait qu’être l’œuvre du Diable ! Il frissonna en songeant à la douleur qu’il avait pu lire sur le visage de sa victime.
Une parmi tant d’autres… Parmi tant d’autres contaminés…
-       Cuppy, ça va ? l’interrogea Mugman. On dirait que t’as mal au ventre !
-       Non, ça va, grogna l’aîné, le regard perdu dans le foyer.
Rah, non, ça n’allait pas ! Que Bendy soit infecté par l’Inkness lui portait sur le système ! Le Diable les avaient chargé de se débarrasser des deux frères ! S’ils venaient à échouer… Le regard de Cuphead se porta sur son petit frère qui dégustait ses friandises fondues avec délice. Un soupir attendri franchit ses lèvres.
-       Muggy, l’appela-t-il doucement, il ne faut pas que tu sympathises avec les deux autres. C’est notre devoir de nous débarrasser d’eux, tu te rappelles ?
Son benjamin pouffa à ces mots. Quand il aperçut l’air courroucé de son frère, il se mit à rire de bon cœur.
-       Mec, t’as dit « devoir », ricana Mugman.
   Cuphead écarquilla les yeux. Il ne put alors réprimer le rire qui lui chatouillait la gorge. Lui, parler de devoir ! En voilà une bien bonne !


Les deux frères dévorèrent leur dîner sucré en se charriant et en plaisantant. Qu’il était bon d’être en vie ! Mais tant qu’ils auraient cette épée de Damoclès au-dessus de la tête, tant que le Diable détiendrait sur eux le droit de vie et de mort… Ils ne pourraient jamais profiter de cette chance inespérée.
Mais bon… Ils pourraient toujours tuer Bendy et Boris demain. 


Et voilà ! C'est la fin de ce premier chapitre ! Si cela vous a plu, n'hésitez pas à me le dire dans les commentaires et à le partager autour de vous ! En tout cas, moi, j'ai pris énormément de plaisir à écrire ce chapitre et je pense que cela va continuer ainsi. 

Rendez-vous vite dans le chapitre 2 où de très grands personnages vont enfin apparaître. Hé oui, Mickey et sa bande arrivent enfin !  

     A très bientôt !


 marine.lafontaine@gmail.com

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3 commentaires:

Unknown a dit…

Cuphead ose dire que Bendy pleure comme une “salope” mais c’est à cause de lui qu’il a cette maladie et qui souffre le martyre.

Je leur en veux pour ça, car c’est à cause d’eux que des milliers de personnes sont morts et souffrent à cause d’eux !

Tu as écris “la Diable” au lieu de “le Diable”. ^_^

Anonyme a dit…

J'adore les chapitres que vous avez mis jusqu'ici! Superbe histoire! c'est incroyable!

Marine Lafontaine a dit…

Merci Undertale et Anonyme pour vos supers commentaires, ça me fait très plaisir !

Et oui, Cuphead a vraiment un coeur froid au début de l'histoire… 

PS, Undertale, j'ai suivi tes conseils et j'ai aussi publié l'histoire sur Wattpad ;) Je met le lien ici :

https://www.wattpad.com/story/124942981-bendy-and-boris-the-quest-for-the-ink-machine

Merci encore pour vos commentaires ! Ça fait tellement chaud au coeur :)