mardi 24 janvier 2017

LE SYNDROME E

   Bien le bonjour, tout le monde !

   Cela fait un petit moment que je n'ai pas écris sur le blog, mais, pour une fois, j'ai de bonnes excuses : les partiels de janvier et un problème informatique. En effet, le pad de mon ordinateur a eu la bonne idée de rendre l'âme. 

   Mais bon, cela ne m'empêche pas aujourd'hui de vous écrire un petit article sur un livre que mon adorable petit frère m'a prêté : Le syndrome E de Franck Thilliez. Cela faisait longtemps que je ne vous avais pas écrit une fiche de lecture, et la dernière une fiche de lecture sur un roman policier date de… Mai 2014 ! Ah oui, quand même… 

   Alors, que raconte ce roman ? L'histoire débute avec Ludovic Sénéchal qui a mis la main sur un mystérieux film anonyme auprès d'un collectionneur. Suite au visionnage de la bobine, Ludovic devient aveugle. Désespéré, il demande de l'aide auprès d'une de ses connaissances, Lucie Hennebelle, qui va découvrir que derrière ce simple film se cache une vérité bien plus terrifiante…


    Que dire alors, à propos de cet ouvrage ? Hé bien, il vous emporte, cela, c'est certain. Je ne lis pas énormément d'histoires de ce style, ce n'est pas ce qui me passionne le plus, mais le puzzle malsain mis en place par l'auteur ne laisse pas au lecteur le luxe d'hésiter : à mesure que se déroule l'intrigue, le mystère ne cesse de s'épaissir pour entraîner le lecteur dans des ténèbres toujours plus profondes et poisseuses. 

   Les deux personnages principaux, Lucie et Sharko, tous deux policiers, sont tous deux bien écrits, très bien ficelés, même si j'avoue avoir un certain penchant pour l'homme car son histoire est particulièrement poignante et développée : c'est le profil du flic qui a vu bien trop de saletés au cours de sa carrière et qui en a payé le prix fort.

   En soi, l'histoire est vraiment bonne et le jeu de puzzle est tout à fait délirant (les liens entre les histoires, les personnages, les recherches, les emboîtements…). Mais, parfois, on va tout de même loin dans le sadisme ( pour citer deux exemples, une certaine mise a mort va vous arracher un sursaut et la scène des lapins est simplement épouvantable). Même si Thilliez qualifie les criminels présents entre les pages de psychopathes et de salopards, je me suis sentie mal à l'aise par moments. Car certaines figures de ce roman sont tout bonnement folles et leur folie les pousse à commettre des actes d'une atrocité révoltante.


   J'aimerais vous parler un peu de l'écriture également. J'aime beaucoup le fait que l'auteur n'hésite pas à mélanger les registres, voire à privilégier largement le langage familier. Injures et mots couramment employés à l'oral sont de mises dans ce labyrinthe malsain  qui se lit avec une facilité déconcertante.

   Un petit reproche tout de même ! Les personnages sont bavards, et même un peu trop. Certains monologues peuvent s'étaler sur des pages et des pages ! Je regrette que l'auteur n'ait que cette alternative là à nous proposer pour exposer des éléments clés de l'enquête et ainsi éclairer la lanterne de son cher lecteur.


   Mon père a qualifié ce roman de sadique (oui, il est passé un peu entre toutes les mains) et je suis de son avis. Je ne recommanderai pas ce livre à tous. L'histoire est folle et la conclusion de l'énigme, que je vous laisse découvrir par vous-même, arrache un sursaut de dégoût. Néanmoins, c'est un bon roman et on ne peut qu'être impressionné par le gigantesque puzzle que Thilliez s'est amusé à mettre en place.

   Voilà, ce sera tout pour cet article, j'espère qu'il vous a plu. En attendant de vous retrouver, merci de m'avoir écouté jusqu'au bout ! N'hésitez pas à commenter et à partager. Venez me rendre une petite visite sur les réseaux sociaux où je poste de nombreuses choses en dehors de mes articles. A très bientôt !
  
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    Marine Lafontaine

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