vendredi 7 octobre 2016

LA VOIE DE L'ECRIVAIN, 6

Bien le bonjour, tout le monde !

Cela faisait longtemps que nous n'avions pas eu de nouvelles par rapport à ma quête pour devenir le roi des écrivains. Et pour cause ? Je me suis retrouvée en prépa et là-bas, c'était un peu compliqué d'écrire.

Mais l'erreur est réparée et me voilà de nouveau en train de battre le pavé du chemin des ambitions. Et, comme compagnon de route, j'ai choisi cette fois-ci un autre de mes enfants que j'ai le plaisir de vous présenter aujourd'hui : Le Masque de la Princesse.

Alors, le Masque de la Princesse, qu'est-ce que c'est, quelle est donc sa genèse ? Alors, c'est un roman que j'ai écrit pour la première fois quand j'étais hum… en première, si je me souviens bien. L'écriture en était très facile et j'ai beaucoup aimé mettre en scène Liam, un personnage très insolent, un genre de caractère que j'ai assez peu l'habitude de manipuler, en fait. 

Donc, c'était un vrai plaisir d'écriture. Et quand je suis arrivée à la fin, j'en étais assez fière. Puis le temps à passer… et j'ai trouvé ça très mauvais ! Quand j'étais en hypokhâgne, soit environ deux ans plus tard, je me suis relancée dans une écriture sans grande conviction. Et là, surprise, les mots ont de nouveau coulé tout seul ! En quelques mois, la seconde version était achevée, ce qui m'a grandement étonnée. 

Puis est arrivée la khâgne… Rah, là, là, quelle période ! Et j'ai laissé de côté tous mes écrits. Enfin, j'ai passé le concours, je suis allée faire mon stage et les vacances ce sont offertes à moi, heures infinies de vide. Alors, évidemment, je me suis remise à écrire. Et j'ai forcé mon papa à lire Le Masque de la Princesse. 

Je procède toujours ainsi, en fait. L'étape “papa” est encore indispensable pour moi. Je lui envoie le roman sous format docx afin qu'il corrige les erreurs (type orthographe et grammaire), mais il émet aussi son avis sur certains termes utilisés, des choses de genre. Après, je repasse derrière afin de valider ou non ses choix. 

C'est là encore que Le Masque de la Princesse m'a surpris. Car, normalement, quand toutes ces étapes sont passées, je me lance dans une ultime relecture pour corriger des oublis. Et là, je me suis retrouvée à faire correction sur correction… J'ai même réécris des passages complets ! Comme quoi, ce qu'on dit est vrai : un roman est un objet sans cesse en construction. 

Puis j'ai dit stop et je me suis tournée vers l'avenir. Il était temps de l'envoyer, ce roman !… ce qui est une façon très théâtrale de dire que j'ai perfo-relié des pages et des pages pendant deux heures. 

Car oui, après avoir choisi les éditeurs vient l'heure de la création du manuscrit. Donc, passage par la case boîte à copie. Et, pour éviter de payer une fortune pour faire relier les petits, je le fais moi-même à la maison.  

Enfin, cela est fait ! L'envoie comprend 8 Masques de la Princesse, 6 par la poste et 2 par internet. 190 pages de rêves partent sur les routes, ça y est, et vont rejoindre mes précédents éclaireurs (Chassé-Croisé, Réflexions d'une marionnette de papier et Eros et Thanatos). 


Comme quoi, quoiqu'il arrive… L'aventure continue ! 

marine.lafontaine@gmail.com
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Marine Lafontaine

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