Bien le bonjour, tout le monde !
Aujourd'hui, j'aimerais vous parler de censure, de liberté, de quête et de vérité. De nos jours, les dystopies font rage dans l'univers de l'art. Que ce soit dans l'animation japonaise, américaine, dans la littérature, dans la peinture, dans le dessin, dans la photographie et j'en passe, les artistes se sentent les premiers concernés quand on touche à leur liberté d'expression. Et cela est normal car il s'agit de leur matière, de leur sujet, de leurs limites.
Il existe donc une foule de personnes ayant traité le sujet, mais, aujourd'hui, j'ai choisi un manga pour partager avec vous cette quête de justice. J'aimerais revenir plus tard sur ce sujet avec un roman dont je vais taire le nom pour le moment.
Le manga en question est une série de deux tomes nommés Poison city. Ils ont été écrits et dessinés par Tetsuya Tsutsui et publiés entre 2014 et 2015 par Shueisha (Japon) et Ki-oon (France).
Avant d'en venir à l'histoire elle-même, j'aimerais vous parler de l'auteur en lui-même. Tsutsui s'intéressait déjà la censure des bandes dessinées américaines en 2007, mais, ce qui l'a réellement poussé à créer son manga, c'est le fait qu'il ait été victime autrefois de censure pour une de ses oeuvres qualifiée de, je cite, “nocive pour la jeunesse”. L'agence pour l'enfance et l'avenir de Nagasaki n'a même pas daigné avertir l'auteur de leur décision, si bien qu'il ne s'en est rendu compte que quelques années plus tard.
Et Poison city est né. Ce manga pourrait simplement être vu comme une revanche contre ceux qui l'ont censuré, mais je pense que l'auteur éprouvait un réel intérêt pour le sujet de la censure et que c'est cela qui l'a poussé à réaliser cet ouvrage des plus angoissants.
L'histoire se déroule au Japon, durant notre ère. A l'approche des Jeux Olympiques, les autorités gouvernementales ont décidé de “purifier” l'image de leur pays et cela passe par une censure très sévère de tous les arts. Une époque bien sombre, surtout pour Mikio Hibino, un jeune mangaka qui rêve de publier un manga d'horreur.
L'histoire est dérangeante et elle est traitée de manière à causer un malaise chez le lecteur. Le sujet est bien développé et arrive à titiller l'esprit, surtout quand l'on sait que certains faits évoqués se sont produit et se produisent encore dans notre réalité (les comités de censure sont toujours en place, la lutte contre les comics a réellement eu lieu…). De plus, l'auteur met en parallèle cette histoire avec celle de Hibino, une histoire de zombies tout bonnement épouvantable. J'ai regretté d'ailleurs que les deux univers ne soient pas plus liés, mais bon…
La série est en deux tomes. La fin, bon sang de bon soir… Elle est à l'image du reste : flippante. Mais pas parce que l'histoire tombe dans l'horreur, mais tout simplement que ce qui arrive au personnage principal est terrifiant.
Concernant les dessins, je ne suis pas une fan inconditionnelle, mais, de mon point de vue d'amateur, ils demeurent très bons. Ils sont clairs et réalistes, ce qui leur donne vraiment une grande force.
A la fin du manga, vous trouverez un dossier vous expliquant en détails ce qui est arrivé à l'ouvrage censuré de l'auteur. Ainsi, on parvient à comprendre comment fonctionnent les comités de censure japonais… et on aperçoit alors l'absurdité de la chose.
La censure est un sujet d'actualité, peut-être même, qu'aujourd'hui, il est beaucoup trop actuel. Dans notre pays moins qu'ailleurs, j'en suis consciente. Cependant, cette liberté est un de nos droits les plus fondamentaux. Alors, même si on ne se sent peut-être pas les premiers concernés, c'est une cause qui ne doit jamais être abandonnée, que ce soit pour nous ou, comme le souligne Tsutsui, pour les générations futures.
Voilà, ce sera tout pour cet article, j'espère qu'il vous a plu. En attendant de vous retrouver, merci de m'avoir écouté jusqu'au bout ! N'hésitez pas à commenter et à partager. Venez me rendre une petite visite sur les réseaux sociaux où je poste de nombreuses choses en dehors de mes articles. A très bientôt !
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Marine Lafontaine
L'histoire se déroule au Japon, durant notre ère. A l'approche des Jeux Olympiques, les autorités gouvernementales ont décidé de “purifier” l'image de leur pays et cela passe par une censure très sévère de tous les arts. Une époque bien sombre, surtout pour Mikio Hibino, un jeune mangaka qui rêve de publier un manga d'horreur.
L'histoire est dérangeante et elle est traitée de manière à causer un malaise chez le lecteur. Le sujet est bien développé et arrive à titiller l'esprit, surtout quand l'on sait que certains faits évoqués se sont produit et se produisent encore dans notre réalité (les comités de censure sont toujours en place, la lutte contre les comics a réellement eu lieu…). De plus, l'auteur met en parallèle cette histoire avec celle de Hibino, une histoire de zombies tout bonnement épouvantable. J'ai regretté d'ailleurs que les deux univers ne soient pas plus liés, mais bon…
La série est en deux tomes. La fin, bon sang de bon soir… Elle est à l'image du reste : flippante. Mais pas parce que l'histoire tombe dans l'horreur, mais tout simplement que ce qui arrive au personnage principal est terrifiant.
Concernant les dessins, je ne suis pas une fan inconditionnelle, mais, de mon point de vue d'amateur, ils demeurent très bons. Ils sont clairs et réalistes, ce qui leur donne vraiment une grande force.
A la fin du manga, vous trouverez un dossier vous expliquant en détails ce qui est arrivé à l'ouvrage censuré de l'auteur. Ainsi, on parvient à comprendre comment fonctionnent les comités de censure japonais… et on aperçoit alors l'absurdité de la chose.
La censure est un sujet d'actualité, peut-être même, qu'aujourd'hui, il est beaucoup trop actuel. Dans notre pays moins qu'ailleurs, j'en suis consciente. Cependant, cette liberté est un de nos droits les plus fondamentaux. Alors, même si on ne se sent peut-être pas les premiers concernés, c'est une cause qui ne doit jamais être abandonnée, que ce soit pour nous ou, comme le souligne Tsutsui, pour les générations futures.
Voilà, ce sera tout pour cet article, j'espère qu'il vous a plu. En attendant de vous retrouver, merci de m'avoir écouté jusqu'au bout ! N'hésitez pas à commenter et à partager. Venez me rendre une petite visite sur les réseaux sociaux où je poste de nombreuses choses en dehors de mes articles. A très bientôt !
marine.lafontaine@gmail.com
Marine Lafontaine
2 commentaires:
Heyyy ! Marine :)
J'ai fait un petit passage sur ton blog pour voir ce qui s'y faisait et j'ai été concquise par l'article sur poison city: je me suis retrouvée à ouvrir des yeux ronds comme des soucoupes quand j'ai lu que Tsutsui n'a su que QUELQUES ANNEES après la publication de son album qu'il a été victime de censure !
J'ai commencé à lire l'article sur Augustin Meaulnes, mais j'ai du me forcer à ne pas continuer car je suis entrain de le lire pendant ces vacances et je viens de le commencer ! Il faut dire que tu es passionante à lire ! ;) Sincèrement !
Continue ce que tu fais et bonne vacances !
Merciiiiiii Mimi ! Pour ce qui est de l'article sur le Grand Meaulnes, ne t'en fais pas. Je fais toujours en sorte de ne révéler aucune clé de l'intrigue dans les articles :) Et, dans le cas contraire, je vous préviens ;)
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