lundi 30 septembre 2013

CONTRE-ARTICLE

  
  Bien le bonjour tout le monde ! Aujourd'hui, je profite du fait que je sois un t'chô peu malade pour sortir un nouveau type d'article.
   Alors, qu'est-ce qu'un contre-article. C'est la même chose que d'habitude, une fiche de lecture, mais cette fois-ci, ce ne sera pas un éloge, mais une critique. Je me suis dit qu'une fois de temps en temps, ce ne serait pas plus mal. 

  Et pour inaugurer, je vais directement m'attaquer à un livre dont, personnellement, j'attendais beaucoup : La couleur de l'Ame des Anges, de Sophie Audouin-Mamikonian

    Ce livre est une sorte de série en deux tomes, si j'ai bien compris, mais le deuxième tome n'est pas encore sorti parce que l'auteur se concentre en ce moment plus sur Tara Duncan et Indiana Teller (autant j'adore ce dernier, autant j'ai toujours eu du mal avec son aînée qui est entraînée en ce moment dans un triangle amoureux absolument insupportable). 

   Alors, revenons à nos Anges. Je vais commencé (tout de même) par mettre en avant ses points forts avant de m'attaquer réellement au gros morceau. Mais, avant de commencer, je tiens à préciser que je n'ai pas lu le livre en entier (je me suis arrêtée environ aux trois quarts), donc cet contre-article reste incomplet. De plus, il ne s'agit que de mon avis, rien n'est objectif. Il est fort possible que vous le lisiez que et vous adoriez ! Maintenant, place à l'article !

   Tout d'abord, le sujet. Dans ce livre, tous les personnages sont des morts. J'ai bien aimé l'introduction d'Einstein dans l'histoire, mais je regrette qu'on ne rencontre que lui. L'auteur a mis en place une vision du “paradis” qui s'éloigne des idées conventionnelles. Là, ni démons, ni diable, ni dieu : juste des morts qui se font appeler Anges et qui se nourrissent de sentiments humains. 
    Ici, les âmes révèlent vraiment les personnalités et les sentiments des uns et des autres. Elles se colorent en fonction de ce qu'on éprouve et se matérialise sous forme de brume que mangent les Anges pour survivre. 
   Après, je mettrai en avant la quête de l'héroïne dont je ne me rappelle plus du tout le nom…? Rachelle ? Laure ? Heu… Bah, après vérification, elle semble appeler Allison… Bref, toujours est-il qu'Allison poursuit un but vraiment honorable, ce qui fait d'elle un personnage respectueux. 
   Enfin, le héros est tout de même un personnage intéressant qui n'a réellement commencé à vivre qu'après sa mort. Ses relations avec sa famille jouent énormément sur son charisme de petit génie isolé. 

   Bon, maintenant… on commence ? 
   Premièrement ! j'ai déjà eu le coup avec Tara Duncan, ce qui m'a fait lâcher complètement la série que je ne lis plus que pour l'unique raison de savoir qui est Magister : cette systématique qu'à l'auteur de mettre tout le temps en avant l'extrême beauté de ses personnages ! Je veux bien qu'on le fasse de temps à autre, mais là, c'est trop ! Tous les Anges sont magnifiques (et même les vivants, tiens) et l'auteur ne cesse de nous le rappeler ! Overdose de beauté, vraiment ! Bref… 
   Deuxièmement, cette manie aussi de tout expliquer par la présence des Anges. Mais ils gèrent complètement le monde ! Des acouphènes ? Les Anges. Une idée de génie? Les Anges. Une guerre ? Les Anges. Des appartements délaissés ? Des Anges. 
    Ce qui m'amène à mon troisième point. Je suis une existentialiste. Pour moi, nous sommes nés dénudés de tout critère préétabli et nous sommes totalement libres de nos choix et de notre vie. Hors, là, les Anges contrôlent absolument tout ! Ils influencent votre façon de voir les choses, vos choix, vos désirs, tout ! Ce qui m'a relativement énervée…
    Quatrièmement… Heu, c'était quoi déjà ? Je viens de perdre le fil… Ah, ça me revient ! l'auteur qualifie elle-même son au-delà comme une sorte de survival game. Pour le peu que j'en ai lu, ça avait l'air plutôt pépère. Le personnage passait son temps à jouer le voyeur et à accompagner Allison tout en essayant de la prévenir qu'un tueur psychopathe rôdait dans les environs. Il allait de temps en temps se nourrir puis retournait jouer les voyeurs. Je n'en dirai pas plus pour ne pas vous gâcher l'histoire si vous souhaitez lire le livre. 

   Je vais m'arrêter là pour ce contre-article. Comme vous le voyiez, ce livre a tout de même pas mal de points positifs, mais les négatifs sont pour moi trop lourds pour que je puisse apprécier ma lecture. Après, je répète, ce n'est que mon avis et je n'ai pas lu le livre jusqu'au bout, je n'ai qu'une vision partielle des choses. 
   
Marine Lafontaine

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je ne suis pas d'accord du tout. Ce livre, c'est un super message d'amour et c'est con de le dénigrer comme ça. l'auteur elle est reconnue pour sa travail, respecte la pour ça !

Marine Lafontaine a dit…

Je n'ai nullement manqué de respect envers Sophie Audouin Mamikonian qui a tout mon respect et mon admiration. c'est un écrivain accompli et prolixe. je n'ai fait qu'exposer mon point de vue, rien de plus. Comme je l'ai souligné à travers l'article, il ne s'agit que de mon avis, il est en tout point subjectif. Chacun est libre d'aimer ou non