jeudi 30 juillet 2015

NO.6, LE RETOUR

   Coucou les gens !

   Comme vous le savez peut-être, No.6 est un manga/roman/animé pour lequel j'ai énormément
d'admiration et de respect. La dernière fois que j'en avais parlé, je n'avais fait référence qu'à l'animé, car c'était tout ce que je connaissais jusqu'alors de ce chef d'oeuvre.  Mais la donne a changé. Maintenant, j'ai lu le roman et le manga… Et p****n que c'est bon !

   Je vais commencer par parler du roman. La série a été écrite par Atsuko Asano et publiée en France par les éditions du Rocher. Sur les neuf tomes, seuls cinq ont été traduits en français. Et que dire à propos d'eux… ? 

   Et bien ils sont bons. L'écriture m'a un peu surprise au premier abord, mais il faut dire que c'était la première fois que je lisais un auteur japonais. Mais finalement, quand on y est habitué, le livre est très agréable à lire et colle très bien à l'univers glaçant de No.6. Je vous mets un extrait ci-dessous : 
    J'ai déjà vu ce ciel au bleu profond, alors que j'étais allongé dans cette prairie. XCe bleu reste visible même au sein de cette répugnante obscurité. D'accord, le monde succombe sous les assauts répétés des mensonges et de la cruauté. Il est à deux doigts d'y passer, mais il n'est pas vaincu. Dans ce monde, comme dans le coeur des gens, règne aussi - et encore - quelque chose d'aussi magnifique que ce ciel éclatant. J'en suis certain !

   Le récit, comme dans l'animé et le manga, se situe principalement du point de vu d'Aster. L'histoire est exactement la même, mais je vais la résumer pour ceux qui ne connaitraient pas l'univers de No.6. 

   Suite à une guerre terrible, la Terre a été dévastée au point de ne plus compter que six zones habitables. L'armement a été proscrits et chaque région est devenue indépendante. No.6 est l'une d'entre elles : une magnifique cité dite utopique. Parmi ses citoyens, on rencontre Aster, un enfant qui possède un QI très élevé. Grâce à ça, il vit dans le beau quartier Chronos avec de nombreux privilèges et il est promis à un grand avenir. Le jour de son douzième anniversaire, il rencontre Le Rat, un garçon qui s'est échappé du centre correctionnel. Il le protège, le soigne et le nourrit, mais le garçon a disparu le lendemain. Le gouvernement découvre ce qu'Aster a fait et il est destitué de tous ses privilèges. Quatre ans plus tard, il travaille comme surveillant de parc et assiste à de mystérieuses morts : les gens vieillissent tout à coup juste qu'à périr ! Aster est obligé de fuir et cette action le mènera au coeur du secret de No.6... Comment ça j'ai repris exactement ce que j'avais écrit dans mon précédent article ?  

   Les livres sont bons et m'ont fait encore plus aimer l'histoire. J'ai été subjuguée par le fait que l'auteur parvienne en si peu de mots à décrire, retranscrire et mettre en scène. Non seulement l'histoire est de toute beauté, mais elle est servie par une écriture épurée et simple, ce qui rend l'impact de la monstruosité de No.6 d'autant plus frappante. 


   Passons dorénavant au manga. Il est… splendide ! 

   Comme vous le savez sûrement, l'édition française n'est pas encore prévue. N'y tenant plus, j'ai acheté les tomes en anglais. Et je ne le regrette absolument pas. Grâce à une camarade de classe, j'ai plutôt progresser en anglais, ce qui a rendu ma lecture facile et plaisante. et bon sang, qu'est-ce que c'est bon d'enfin connaître le fin mot de l'histoire !

   L'histoire demeure donc la même, même si des détails varient d'un support à un autre (certaines images, par exemple, ont été évacuées de l'animé, destiné à un plus large public, alors qu'elles existent bel et bien dans le manga et le roman). Le chara design est bien entendu le même que celui présenté dans l'animé. Et le dessin… Ouah !

   Le dessin est bon. Okay, ce n'est pas transcendant non plus, mais la dessinatrice a vraiment fait un travail propre et soigné. Hinoki Kino, la dessinatrice, est connue surtout pour avoir réalisé de nombreux doujinshis (mangas amateurs), et No.6 est son premier “véritable” manga.  Le trait peut paraître un peu léger pour un manga qui aborde pourtant des thèmes graves et montre parfois des images choquantes. Mais c'est aussi là la force de No.6, car dans les scènes destinées à dégoûter le lecteur (et je peux vous jurer qu'il y en a), le dessin a d'autant plus d'impact. Par le contre, le découpage (en ma qualité de simple amatrice) me paraissait parfois un peu bizarre. Mais bon, ce n'est que du chipotage (parce qu'il faut bien chipoter).

   De plus, le tome huit comporte une série de pages couleurs de toute beauté et chaque tome quasiment est pourvue d'une histoire bonus qui ravira les fans. 

   Parlons maintenant de la fin. Pour ceux qui ne souhaitent pas se faire spoiler (même si je ne vais pas dire grand chose), je vous conseille d'arrêter votre lecture. C'est bon ? Bon… Alors, beaucoup d'amateurs de ce manga se posent une question : la fin de l'animé correspond-t-elle à celle du manga ? Question à laquelle je dirais oui… en partie. Parce que la fin est presque la même que celle proposée par l'animé, si ce n'est qu'une grande partie du neuvième tome a en fait été oubliée. Il existe quelques autres péripéties qui mènent, finalement, presque à la même conclusion à quelques détails près. 

   Que dire de plus ? No.6 est une histoire qui m'a profondément marquée. L'animé m'a fait un effet coup de poing, les romans m'ont émerveillé et les mangas m'ont permis de prendre pleinement conscience de la profondeur et de la beauté de l'histoire. Ai-je un reproche à lui faire ? Oui, quand même, j'en ai bien un.   

   Quand on débute No.6, on s'attend à trouver une histoire qui inspecte les tréfonds les plus obscurs de l'humanité. Le fait que ce soit ancré dans une réalité plausible, bien que post-apocalyptique, apportait à l'histoire un attrait qui donnait des frissons. C'est pourquoi le côté fantastique de l'œuvre, bien que présenté sous un aspect scientifique, apporte une note un peu faussée. Mais après, ce n'est que mon avis personnel et ça ne change en rien le fait que No.6 demeure dans le top de mes mangas préférés, aux côtés de Kenshin le vagabond, D.gray-man et Shinsekai Yori. 

   Voilà tout, j'espère que vous avez apprécié l'article et qu'il vous aura donné envie d'aller plus loin dans la découverte de cette superbe histoire. En attendant, je vous remercie d'avoir lu cet article jusqu'au bout. N'hésitez pas à me suivre sur les réseaux sociaux, où je poste plein d'articles en dehors de ceux du blog, mais aussi à partager le blog et à me donner votre avis. Vous pouvez aussi me suggérer des articles via les commentaires, les réseaux ou par mail (marine.lafontaine@gmail.com). Merci pour votre soutien et à bientôt !
 

Marine Lafontaine

1 commentaire:

Lin Books a dit…

Il faudrait vraiment que je mettes au manga !