mercredi 4 décembre 2013

L'INVISIBLE

   Bonsoir, nouvel article de la soirée sur un coup de cœur aussi morbide que fascinant, j'ai nommé L'invisible de Robert Pobi (appelé aussi Blood man).

   J'avais déjà entendu parler de ce livre il y a un long moment, pour tout avouer et j'avais été très tentée par un résumé lu dans un magasine. Puis un jour, je suis tombée dessus. Moi qui ne lit que très rarement des thrillers, je n'ai pas hésité une seule seconde avant de l'embarquer chez moi. Je l'ai dévoré. 

   Horreur, frissons, suspens, art, passés, tatouages et morbide se mêlent dans une ambiance aussi malsaine que fascinante. L'arrivée imminente d'un ouragan ajoute de la tension au récit où tout semble aller crescendo. Jusqu'au point culminant de son intrigue, Pobi nous tient en haleine et la fin nous laisse incroyablement frustré. Personnellement, j'en voulais encore. 
  
   Bon, l'histoire, tout de même, parce que je parle, je parle, mais je ne dis pas grand chose au final, moi… Nous sommes dans la ville de Montauk (Nouvelle-Angleterre) la ville natale de Jake Cole, un profiler hors du commun. Il n'y est pas revenu depuis près de trente ans, mais son père, un célèbre artiste, s'est immolé. Alors que Jake comptait repartir le plus tôt possible, il a reçu un appel de la police locale pour enquêter sur un double meurtre : une femme et un enfant ont été trouvés écorchés vifs dans leur maison de vacances. C'est sa signature, Jake le sait. Oui, trente trois ans plus tard, le meurtrier de sa mère est de retour. La traque est ouverte.  

   Alors, pourquoi lire ce livre ? L'intrigue, déjà. Très bien construite, très bien menée, très bien écrite. Les personnages, ensuite. Jake, Jacob, Kay, Frank, Hauser, Emily… Une galerie incroyable aux personnalités très diverses, aux caractères fouillés, aux passés élaborés. Un délice. 

  Je dois quand même avouer avoir rapidement trouvé l'identité du meurtrier (vers la moitié, je crois). Mais, je vous rassure tout de suite, ça ne m'a en rien enlevé du plaisir à la lecture, au contraire ! Ça m'a captivé. Je voulais comprendre le pourquoi du comment. Qui plus est, lire le nom du meurtrier m'a tout de même fait un choc. J'espérai me tromper, mais non… 

   Ce qui est aussi remarquable dans ce livre, c'est le mélange de l'art et de la mort. Jacob Coleridge, le père du personnage principal, est un peintre célèbre qui aurait fréquenté les plus grands (Picasso et Warhol, entre autre). Ses toiles vont nous guider tout au long de l'histoire. Et Jake Cole, son fils, est un artiste, également. Il peint les morts, comme il le dit lui-même.  Il analyse les œuvres des meurtriers, les déchiffre, les commente, en découvre les clés, les failles…

   J'ai vraiment adoré Pobi, et je suis même triste de l'avoir terminé si vite. Un grand moment de plaisir et de frissons. 

Marine Lafontaine 

   

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