samedi 19 juillet 2014

ARTICLE SHAMPOING

   Bien le bonjour, les gens ! Aujourd'hui, nouvel article shampoing ! 
   Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, ce genre d'articles portent sur deux sujets au lieu d'un. Oui, c'est du deux en un, comme les shampoing (merci Madame Tirmant pour m'avoir enseigné ce principe en latin !). 
   Bref,  aujourd'hui, on s'attaque à un sujet titanesque (jeu de mot pourri, vous allez comprendre avec le titre…). J'ai nommé Shingeki no Kyojin ou, plus communément, L'Attaque des Titans !

   Alors SNK, qu'est-ce que c'est ? C'est un manga de Hajime Isayama dont le premier tome est sorti en 2009. A l'heure actuelle, il est toujours en cours de parution et déjà 13 volumes ont vu le jour. Mais c'est également une trilogie de light novel de Ryo Suzukaze nommé Before the Fall, un manga en cours appelé Shingeki ! Kyojin Chuugakkou de Saki Nakagawa, un animé de 25 épisodes réalisé par Production I.G,  une série de deux tomes intitulés Shingeki no Kyojin Gaiden (sur le passé de Rivaille) et il semblerait qu'un long métrage soit prévu pour 2015. 

   Mais tout cela, on le bazarde ! Moi, je vais essentiellement traiter du manga fondateur du mythe des titans que je lis, ainsi que le séquel Shingeki no Kyojin, Before the Fall. Je passerais assez vite sur l'animé que je ne connais qu'à travers les AMV, étant donné qu'il est payant… Fait'ch' ! 

   Bref ! Attaquons le vif du sujet avec tout d'abord un petit le saviez-vous ? Saviez-vous que l'aventure des Titans n'avait pas débuté tout de suite avec la série ? SNK, c'est d'abord un One Shot, dessiné par l'auteur lorsqu'il avait dix-neuf ans. Je l'ai lu. Le dessin est franchement affreux, mais l'histoire est pas mal et le mystère autour des Titans est déjà bien épais. 
   Je vous conseille de le lire. Pour une chose essentiellement, en réalité. Une fois que vous l'aurez lu, vous ne pourrez pas dire que le dessin du manga (la véritable série) est dégueulasse. Parce que le One Shot est cent fois pire ! Mais je dois dire aussi que cela fait partie de la genèse du manga, alors il vaut tout de même le coup d'œil, rien que pour suivre l'évolution de l'auteur et de son œuvre. Personnellement, j'ai débuté avec ça, et je ne l'ai pas regretté.

   Mais revenons-en au point de départ. Alors, à moins d'être un néophyte ou de vivre dans une grotte, il est très peu probable que vous soyez passé à côté de SNK.  Ce manga a fait fureur et on peut le comprendre. Mais bon, même si je pense que vous la connaissez, laissez-moi vous présenter l'histoire.
   Il y a une centaine d'années sont apparus les Titans, des géants monstrueux qui dévorent les humains pour une mystérieuse raison qu'aujourd'hui encore nous ignorons. La majorité de l'humanité a été décimée et aujourd'hui, les survivants se sont retranchés dans des villes fortifiées dont les murs mesurent une cinquantaine de mètres.
   Voilà cent ans que les humains n'ont pas vus de Titans près de leurs murs jusqu'au jour où apparut le Titan Colossal qui détruisit un pan du Mur Maria de la ville de Shiganshina. La ville est envahie par les Titans. Le héros de l'histoire, Eren, et sa sœur, Mikasa, voient leur propre mère se faire dévorer sous leurs yeux. Pour Eren, la voie à suivre est claire : il va entrer dans l'escouade d'exploration, le seul régiment qui ose s'aventurer hors des murs fortifiés pour combattre, et massacrer les Titans.

   Un résumé un peu pourri et long, mais voilà les éléments qui déclenchent l'épopée et punaise, quelle chevauchée !

  Je lis les mangas et je trouve réellement l'histoire bonne. Les Titans sont terrifiants et plus on avance, plus le mystère autour d'eux s'épaissit et plus ils sont terrifiants. Pourquoi ils agissent, quelles sont leurs réelles capacités, qui sont-ils ? Tout cela nous taraude, on veut comprendre, on veut savoir.

   On a aussi une sacré palette de personnages. Armin, Hansi Zoé, Rivaille, Conny, Sacha, Reiner, Jean… Tous sont intéressants et connaissent une évolution au fil des pages.

   Un autre point fort du manga tient en deux mots :  manœuvre tridimensionnelle. Je n'en dirai pas plus.

   Et le dessin est parfaitement adapté au style. Si l'auteur avait fait un shôjo, je dirai pas, mais là, le dessin correspond vraiment. Les scènes horrifiques sont assez nombreuses dans le manga et la pâte de l'auteur contribue à leur rendu des plus saisissants… et terrifiants.
   Ce n'est pas pour autant que le manga est parfait. Le dessin reste tout de même moyen, même si, aux chapitres actuels, il est bien meilleur qu'au départ. Niveau histoire, pour le moment, je n'ai pas grand chose à reprocher à l'auteur. J'espère qu'il a des explications en béton concernant Eren, la fameuse cave, les Titans, le mur et les Titans, encore. Parce que pour l'instant, y'a trois mille scénarios possibles qui s'échaffaudent dans nos petites têtes, heureusement qu'en attendant la suite, on a Before the Fall !

   Before the Fall, donc, se déroule entre 770 et 790 (alors que la série débute vers l'année 845). L'humanité est retranchée derrière ses murs, mais ne connaît ni le point faible des Titans et ni le système de combat tridimensionnel. En 770, un titan envahit la ville et provoque un véritable carnage, les humains n'étant pas encore armés face à cette menace. Après le massacre, le bataillon d'exploration est chargé de ramasser les corps. Dans une flaque de vomi de titan, on retrouve un bébé encore en vie. Craint et rejeté, cet “enfant des titans” n'a qu'un seul but en tête : avoir un véritable contact avec les titans pour prouver son humanité.

   Ce manga est bon. Le dessinateur n'est pas Hajime Isayama, ça se voit tout de suite, mais le style reste proche de la série originel. Et l'histoire… Chaque fin de chapitre est une torture ! La suite !
   Le personnage principal, Kyukuro, est très intéressant. Sérieusement, je n'ai lu que les sept premiers chapitres pour l'instant et il a déjà tellement évolué ! Son character design est cool, sa personnalité en acier donne envie de le suivre… Vraiment, pour le moment, Before the Fall est une réussite. J'ai hâte de voir comment l'histoire va se poursuivre !

   J'évoque brièvement l'animé. Quand j'ai regardé le premier épisode, je me suis dit deux choses : “berk, dégueu'” et “Wha, trop beau !”. L'histoire est sanglante à souhait, d'où la première réaction, mais l'animé est magnifique. Tous les défauts graphiques que l'on pourrait reprocher au manga sont ici corrigés. Je ne peux donc que vous le conseiller, si vous parvenez à le visionner sans payer (faîtes-moi signe alors !).

   Voilà, ce sera tout pour cet article, j'espère qu'il vous a plu !
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Marine Lafontaine

     

mardi 1 juillet 2014

KALEB

   Bien le bonsoir ! 


   Ce soir, petit article sur un livre que j'avais envie de lire depuis longtemps, longtemps, mais sans jamais l'avoir trouvé à la bibliothèque de mon village. Finalement, l'occasion s'est présentée à mon anniversaire où ma famille m'a fait la surprise de m'offrir la trilogie complète de Kaleb !

   Kaleb  est donc une trilogie d'une auteure Islandaise, si mes souvenirs sont exactes. Cette femme, de son pseudonyme Myra Eljundir, se présente toujours à son public masquée. Son roman est extrêmement liée à sa propre vie et ce pour deux raisons : à l'instar de son personnage principal, Myra est une empathe, assez puissante pour avoir dû s'isoler de ses proches. Et la seconde, mais pas des moindres, est qu'elle apparaît elle-même comme personnage dans le troisième tome de la série. Je reviendrai sur ce point-là plus tard. 

   La trilogie porte sur Kaleb, un adolescent qui vient d'avoir dix-neuf ans. Charmeur et impertinent, cet adolescent développe à une vitesse fulgurante un don d'empathie. Ce pouvoir lui permet de ressentir les sentiments des autres et même de les manipuler. Mais les actions qu'il entreprend suite à la révélation de son don vont attirer l'attention de plus d'un, en particulier d'un groupuscule surnommé Sentinelles dont l'un des membres semble porter à Kaleb une haine tout particulièrement farouche. 

   Kaleb est un personnage qui balance toujours entre le bien et le mal, c'est là même une des grandes thématiques abordée à travers la trilogie. Sombrant tantôt dans une sorte de folie morbide, tantôt faisant preuve d'une étrange sagesse, le personnage ne cesse de nous perturber. Je dois avouer ne pas avoir su sur quel pied danser avec lui durant toute ma lecture. Adolescent victime de son propre pouvoir ou véritable salaud, il n'y pas de réponse tranchée, même si la fin fait plus pencher la balance d'un côté que de l'autre. 
   Durant son périple, il va faire la connaissance de beaucoup de personnages qui, bien que peu développés, sont tous intéressants car l'auteur arrive, en peu de temps, à nous brosser d'eux un solide portrait psychologique. Les deux autres personnages à mettre en avant, vraiment travaillés pour le coup, sont évidemment Abigail et le colonel qui ne cessent de nous surprendre par leur… leur caractère et leurs ambitions, dirai-je.   

   Les trois tomes présentent une évolution très marquée à la fois de la situation et des personnages. Un certain laps de temps, d'ailleurs, s'écoule entre chaque livre, ce qui permet à l'auteur de faire considérablement progresser ses personnages, mais de passer sous silence certaines parties de l'intrigue, ce que j'ai trouvé assez dommage.

   Le troisième tome est très intéressant dans le sens où le récit est entrecoupé de passages du fameux Livre du volcan dont on entend parler depuis le début. C'est un choix qui m'a rebuté un premier temps, mais qui est, en réalité, très appréciable et apprécié. J'ai vraiment beaucoup aimé découvrir le passé des Enfants du Volcan, suivre l'évolution de leur histoire à travers les âges, partager leurs sentiments… C'est une passionnante chevauchée à travers le temps. 
    Pour rester dans ce tome-là, il y a une chose, par contre, que je n'ai pas aimé… c'est l'intrusion de l'auteur. Je suis désolée pour Myra Eljundir qui, justement, a vraiment aimé se rapprocher de ses personnages par l'intermédiaire de sa projection dans le roman, mais… Je ne sais pas vraiment comment expliquer ça, mais… Ça n'est pas passé. Après, peut-être est-ce le rôle de Myra que je n'ai pas apprécié. Dans le roman, elle joue le rôle d'une libraire, une sorte de voyante qui sait comment  va se terminer l'intrigue, mais qui refuse de le révéler aux personnages qui auraient pourtant bien besoin d'un coup de main ! 

   Il est important de souligner que le livre n'est pas à en remettre entre toutes les mains. Scènes de sexe et de violence sont au rendez-vous, sans censure et sans édulcoration. Le troisième tome, notamment, présente des scènes vraiment violentes avec la mort de certains personnages qui en feront grimacer plus d'un. Mais je conseille cette trilogie qui comporte une véritable réflexion. D'ailleurs, je vous conseille de vous intéresser à l'auteure en particulier qui parle beaucoup de son livre à travers elle. Je vous mets plusieurs liens pour que vous puissiez vous imprégner du personnage : ici, et . Je ne donnerai pas mon avis à ce sujet pour vous laisser juger par vous-même. 

   Voilà, ce sera tout pour cet article. Merci de l'avoir lu, j'espère qu'il vous a plu ! N'oubliez pas que vous pouvez me suivre sur Twitter, Facebook et Google +, mais aussi devenir membres du blog ou vous abonner. Vous pouvez aussi me suggérer des articles par mail (marine.lafontaine@sfr.fr) et poster des commentaires sur cet article ainsi que le partager. Merci pour votre soutien et votre participation qui fait toujours chaud au cœur ! 

PS : Pour ceux qui se poseraient encore la question, Mlle Pupkins n'écrira définitivement plus sur le blog. je lui avais bien proposé, mais elle a refusé en me disant qu'elle avait changé radicalement de registre et donc qu'elle ferait sans. Bon… Tant pis, tant mieux, me revoilà redevenue seule maître à bord ! Mais cet essai m'a plu et si jamais vous avez envie d'écrire des fictions pour le blog ou que vous connaissez des personnes dans votre entourage que ça intéresserait, je serai ravie de les accueillir, surtout que je risque d'être peu présente l'année prochaine avec le boulot en prépa… A vous de voir ! 

Marine Lafontaine, toujours là pour vous servir !