samedi 29 mars 2014

JE NE COMPRENDS PAS…

   Récemment, je suis passée par trois sortes de compréhension. Celle “Hein ? Quoi ? C'est qui ?… Heu, je ne comprends rien à l'intrigue !”, celle “Wtf ??” et celle “Mais pourquoi, pourquoi ont-ils fait ça ?!”.
   Bref, cette semaine, pas mal d'animés s'achevaient et chacun a apporté son petit lot d'émotions lors de l'épisode final. Aujourd'hui, on va se faire un double article shampoing avec, au menu : Tokyo Ravens, Hamatora The Animation et Noragami.

   Je reviendrais peut-être plus tard sur Noragami, car là les animés vont être assez survolés et que le sujet Noragami est un manga qui a encore devant lui un bel avenir… s'ils ne font pas comme l'animé… Bref, je m'égare, on va tout de suite commencer avec Tokyo Ravens !

   Tokyo Ravens, c'est l'histoire de Harutora Tsuchimikado, héritier d'une très célèbre famille d'omyojis. Malheureusement, il est incapable les esprits et c'est son amie d'enfance, Natsume, qui a été désignée comme héritière. Harutora mène donc une vie tranquille de lycéen jusqu'au jour où Natsume, qu'il avait perdu de vue depuis des années, refait surface dans sa vie et y met de le bazar. 

   Voilà un mauvais résumé, mais c'est pas grave, car, au final, l'animé n'est pas très bon. Si le départ était somme toute classique avec le héros qui, suite au décès d'une personnage proche, décide de prendre les armes aux côtés de Natsume, la suite est totalement emberlificotée. Sérieusement, au quatorzième épisode, je ne savais plus qui était mort, qui était revenu de l'au-delà, ce qu'il fichait là, quel était le but de un tel etc…
   L'histoire est assez brouillon, et pour une fois, j'aurai bien réclamé un épisode récapitulatif (ce que je déteste, en temps normal). Chaque épisode nous perd un peu plus. En plus, on a une pseudo histoire d'amour entre les deux protagonistes qui nous met plus sur les nerfs qu'elle ne nous attendrit et tout une montagne autour de la fausse intrigue au sujet de Harutora (ne me dites pas que vous n'aviez pas compris ?!) qui est tellement évidente que ça en devient rageant.
   Je n'ai pas une super mémoire des noms, mais je m'en sors toujours dans les animes grâce aux visages, mais là, je n'étais pas fichue de dire qui était censé jouer quel rôle. D'ailleurs, certains personnages faisaient parfois des apparitions éclairs et je ne savais même pas qui c'était ! 

   Un point positif dans l'animé, dites-vous ? Heu… Le professeur Ohtomo. Ce personnage est classe, mais ce n'est pas suffisant. L'animé est somme toute décevant. Surtout la fin… Enfin le dernier épisode… Il m'a plombé, le dernier épisode. C'était du grand n'importe quoi ! Bref… 


  Passons à Hamatora The Animation. Hamatora… Ah, Hamatora, Hamatora…
  
   L'histoire se déroule au Japon où on divise la population en deux parties : les gens normaux et les Détenteurs de Minimuns qui vivent cachés. Les Détenteurs possèdent des pouvoirs spéciaux qui ne s'activent que sous certains conditions (taper du pied, enlever ses lunettes, mettre un casque sur ses oreilles, mâcher du chewing-gum…). En ville, on retrouve Nice et Murasaki qui forment tous les deux l'agence de détectives Hamatora. 

   Voilà le point de départ qui en soit, n'est pas mauvais. Sérieusement, je me suis très vite attachée à Nice et Art, son ami policier. Ce dernier enquête sur une série de meurtres perpétrée par un fou furieux qui prélève les cerveaux des Détenteurs. Très vite, l'histoire prend donc une tournure assez sanglante où est développée tout une réflexion sur l'égalité et le désir de pouvoir, de force. Le méchant, le professeur Moral, est intéressant et ses réflexions sont plutôt bien menées. C'est un dangereux malade, mais ses intentions sont si étranges qu'elles en deviennent… heu… je n'ai pas de terme exact. Presque captivante, mais dans un sens plus tempéré, moins fort.

    Alors, qu'est-ce qui ne va pas avec l'animé ? Alors, la fin, la relation entre les deux détectives qui n'est absolument pas développée, la fin, l'histoire autour du Détenteur Interdit qui aurait mérité plus d'attention que ça, la fin et encore la fin. 
    Comme vous avez dû le comprendre, la fin ne m'a pas plus. En fait, le dernier épisode est classique avec un combat final entre le héros (qui dit lui-même ne pas en être un) et le méchant, la tension qui monte et tout le blabla. Le combat aurait pu être largement développé. On comprend même pas comment le dénouement a pu se produire. Puis, hop, dans la dernière minute, vient là avec mon “retournement de situation” qu'on voyait venir de trèèès loin avec ses gros sabots. Et la conclusion se fait à l'ultime seconde. Et là tu regardes ton écran avec de grands yeux en te disant “Mais pu***n, comment, pourquoi… Il s'est passé quoi là ?!”
    Si quelqu'un a une explication concrète, pourrait-il me la faire parvenir parce que là j'échafaude mille hypothèses dans ma tête et… et c'est le bordel. 

   Voici venu Noragami. Un personnage principal super cool, un design superbe, une histoire vraiment
intéressante, bref, ce manga avait tout pour devenir un animé super classe. Le manga est toujours en cours et si vous devez choisir entre animé et manga, lisez-le et ne regardez pas l'animé (ou alors jusqu'à l'épisode de l'ablution seulement).

   Noramagi (Le Dieu Perdu en bon français) relate l'histoire du Dieu Yato, un Dieu mineur qui cherche à gagner en popularité. Pour cela, il accepte n'importe quel demande en échange d'une rémunération de 5 yens. Alors qu'il était en mission, il manque de se faire écraser par un camion. L'accident n'est évité de justesse qu'avec l'intervention d'une jeune fille, Hiyori, qui se fait percuter à sa place. Suite à cet évènement, bien que physiquement indemne, l'âme d'Hiyori se détache parfois de son corps. Elle demande alors à Yato de faire en sorte qu'elle revienne à son état normal. 

  Ainsi commence un animé du tonnerre. Le début suit vraiment la progression du manga, mais à partir de l'épisode 10… Le carnage commence… 
   Ils ont changé le méchant de l'histoire. C'est un certain Rabo qui vient mettre son grain de sel. J'ai vraiment été très déçue par la fin de cet animé alors que je le suivais vraiment avec enthousiasme. Le dernier épisode (enfin, les deux, trois derniers plutôt) sont cousus de fil blanc. L'histoire était très, très bonne jusque là, mais ils ont complètement changé la fin et ça a tout gâché. 

   Heureusement, il nous reste le format papier. Le manga n'est pas licencié en France donc on doit le lire en anglais sur internet, mais c'est un effort (pour ceux qui sont fâchés avec cette langue comme moi) qui en vaut la peine. L'histoire suit un tout autre chemin et jusqu'alors, elle est la hauteur de son départ magistral. 
   A lire ! 

   Marine Lafontaine

mardi 25 mars 2014

DUALED

   Bien le bonjour !

   Me revoilà avec un nouvelle fiche de lecture qui va porter sur un livre sortit tout récemment. Je l'ai lu d'une traite et je l'ai refermée, partagée. Sentiments mitigés. Je vais vous parler aujourd'hui de Dualed.  

   Dualed est donc un roman de Elsie Chapman qui sera apparemment le prélude d'une saga à venir. A voir, je reste septique pour le moment. 

   Le synopsis est très intéressant. On nous plonge dans un monde ravagé par la guerre. Une poignée de survivants se sont réfugiés dans la ville fortifiée de Kersh. Pour faire des citoyens des soldats très bien entraînés, le Conseil (je crois que c'est bien le nom…) met en place le système des Alter Ego. Entre 10 et 20 ans,  sans prévenir, vous pouvez être “activés”. Ce qui veut dire que vous avez un compte à rebours de 30 jours pour éliminer votre Alter Ego, votre clone, en quelque sorte, élevé dans une autre famille. Si, à la fin de ce délais, l'un des deux n'est pas mort, les deux sont condamnés à mort.

   Voilà un livre qui promet. Du suspens, on espère un énorme dilemme psychologique, un questionnement sur la place des individus dans la société… ce qui est fait. Oui, on doit tout de même le reconnaître, les questionnements assaillent notre héroïne, une jeune fille de 15 ans car les livres de dystopie ont toujours une fille comme personnage central, nommé West. Mais pas plus que ça. En réalité, les doutes du personnage sont délaissés au profit de l'action, mais ce qui, dans un sens, correspond exactement à l'état d'esprit de West qui est souvent en complet décalage avec son environnement, anesthésiée par la cruauté de son univers. 

   En réalité, le livre tient plus du scénario que du roman. S'il est adapté au grand écran, ce dont je ne doute que moyennement, je suis sûre qu'il emportera un vif succès. Car le roman est très bon dans un certain sens : suspens, émotion, action… C'est même pas mal du tout. Mais un roman de dystopie, au même titre que la Science-fiction, apporte généralement une critique sur notre monde actuel. L'héroïne, que ce soit malgré elle ou de son plein grès, va alors combattre ce système. Ce n'est pas vraiment la recette de Dualed qui, par son choix, nous surprend. Je n'en dis pas plus pour ne rien dévoiler. 

    Dualed est un bon moment. Je l'ai lu rapidement et j'en suis assez contente, malgré ses quelques défauts. J'attends de voir la suite. 

   Excusez-moi pour mon retard, je n'ai pas publié d'articles depuis longtemps, mais j'étais plongée dans mes révisions de bac blanc… avant d'apprendre que je n'avais pas de bac blanc… Bref… 
   Je vous promets de nouveaux articles très vite. Mlle Pumpkins ne devrait plus tard à nous envoyer de nouvelles histoires aussi. A très vite ! 

Marine Lafontaine