jeudi 30 mai 2013

ET DE 100 !

   Nous avons officiellement dépassé les cent commentaires ! Merci à tous !!! Bon, ça été difficile, mais nous y sommes enfin arrivés !

   Merci aux grands habitués qui me réchauffent le cœur avec leurs petits mots toujours destinés à émettre un avis en guise de critique ou de compliment. L'un et l'autre me font avancer dans ce blog, merci énormément à vous !
  
   Les corrections de “Eros et Thanatos” avancent à grands pas, le roman sera donc prochainement disponible sur internet. Vous serez les premiers tenus au courant, évidemment.
   J'ai commencé l'écriture de la fiction sur Médée. Un article apparaîtra bientôt pour vous présenter le personnage. Pour patienter, je vous donne en exclusivité ce début, écrit dans la journée même, entre deux heures de cours.
 
Au centre d’une chambre ovale se trouvait un lit à baldaquin. Les soieries qui ornaient l’armature de fer se balançaient mollement dans une brise rafraîchissante qui provenait des volets écartés. Le jour commençait à poindre à l’horizon, déversant une douce lumière dorée sur la ville de Corinthe encore ensommeillée.
Mais, au centre des draps froissés, témoins d’une nuit agitée, un corps était en proie à de terribles tourments. Il s’arquait, la peau rendue luisante par un voile âcre de transpiration. Son front était barré de rides, sa bouche tordue dans une supplique muette. Dans son esprit se fracassaient des images issues du passé, d’un passé empli de douleur et de sang. Empli de mains suppliantes dont les doigts tordus agrippaient une robe au bas ourlé de boue et de viscères. Des yeux… Ah, tant haïs ! Terrifiants, ils fixaient sans ciller leur victime avec cette impassibilité qu’ont les morts. Le poids de leur regard pesait sur ses membres, lestés du plomb de leurs reproches.
Le cauchemar se poursuivait, torturant avec un lent plaisir son être. Il y inscrivait au fer rouge ses crimes, labourait ses chairs avec des aiguilles de feu. Une lente litanie broyait ses tempes avec des mots perfides pour ne cesser de lui remettre sans cesse en mémoire ses fautes, ses péchés, ses meurtres, ses massacres… 
Puis, il y eut comme une libération. Son corps se délivra enfin de toute cette souffrance qui hantait la moindre parcelle de sa peau. Cela jaillit de sa gorge sous l’aspect d’un cri terrible, presque inhumain. Ses paupières se soulevèrent, révélant des yeux qui roulaient, billes folles, comme s’ils voulaient s’expulser de leurs orbites.

    Non, je ne m'arrête pas là par sadisme, c'est réellement tout ce que j'ai mis sur papier pour le moment ! La suite à venir !
   Et, une fois n'est pas coutume, voici notre moment musique ! 



   Ou comment Dieu a laissé tomber son micro… Bref ! Encore un énorme merci et à très bientôt ! Je compte sur vous pour qu'on fête bientôt le 200ème commentaire !

Marine Lafontaine 

6 commentaires:

Jacques a dit…

T'as des goûts de merde en musique… 

Marine Lafontaine a dit…

Merci, ça fait toujours plaisir -_-'

SCribo a dit…

J'accroche complètement au début de Médée ! Hâte de savoir comment tu vas traiter la suite !

Jelisbcp a dit…

Un début bien traité et bien glauque… J'aime !

Aline22 a dit…

Bravo pour le 100ème !
Et très bon début, au passage !

Marine Lafontaine a dit…

Merci à tous !