mercredi 18 décembre 2013

TOP 10 2013

   Bien le bonsoir, chers lecteurs ! Ce soir, comme l'année dernière, il est l'heure du top 10 ! 
   L'année dernière, les cinq meilleurs mangas et meilleurs livres avaient trouvé une place dans ce classement. Cette année, je renouvelle la bibliothèque avec des titres tout neufs, tout beaux ! Certaines histoires sur lesquelles j'ai déjà écrit un article mériteraient largement d'avoir leur place ici (L'invisible, Darker than Black, Le Parfum…), mais pour que vous puissiez en avoir encore plus, je ne présenterai ici que des nouveaux.
   Une fois n'est pas coutume, nous commencerons par les mangas et les animés avant de nous attaquer aux romans, nouvelles, pièces de théâtres et autres genres littéraires. Le top 10, le voici ! 

   J'ouvre d'emblée avec les mangas et les animés, donc ! Et le bal commence avec un bijou de complexité qui mêle complots, examens, peur et doutes, j'ai nommé Afterschool Charisma !
   L'académie de Sainte Cléo ne reçoit que des clones de personnes prestigieuses : Freud, Napoléon, Marie Curie, Mozart, Jeanne d'Arc… Un jour, le clone de Kennedy est assassiné. Chaque clone est-il obligé de suivre la voie de son original ? Quel est le rôle de Shiro, le seul à être un véritable humain, dans cet engrenage infernal ?
   Quelle place ont les clones dans la société des hommes et pourquoi existent-ils ? Réponses en bulles, un chef d'œuvre !
 
   Le deuxième à prendre place dans ce top 10 est Tiger & Bunny, un animé sur des supers héros qui luttent contre le mal et dont l'intégralité des exploits est retransmis à la TV via une sorte de jeu pour déterminer lequel est le roi des héros ! 
   Parmi ces figures héroïques, il existe un duo, Kotetsu (un vieux de la vieille) et Barnaby (un jeune héros) dont les caractères on ne peut plus opposés vont se heurter avec violence quand ils ont auront l'obligation de travailler ensemble. Kotetsu est un papa poule idéaliste qui cache son métier à sa propre fille et Barnaby un jeune homme qui révèle son identité dès sa première intervention avec un lourd passé. Des moments drôles, tendus, émouvants promis ! A voir ! 

   Le troisième s'intitule Vinland saga. Ce manga sanglant et sombre porte sur les impitoyables vikings et leurs spectaculaires pillages. L'histoire tourne autour d'un groupe dirigé par Askelad, un homme puissant et intelligence, meneur d'homme exemplaire. Durant une attaque, il a tué le père de Torfinn qui est le héros de ce manga. On le suit à travers les tomes dans sa queête vengeresse. D'autres histoires s'ajoutent à cette trame comme la conquête du pouvoir du jeune prince Knut. Il y a un grand basculement dans l'histoire au tome 8 qui nous fait changer d'univers qui apporte une toute nouvelle dimension à l'histoire. Aussi surprenant que prenant, un manga à découvrir absolument !

Arrive maintenant un nouvel animé fascinant dont le titre est Fate/Zéro. L'histoire est en réalité le préquel à Fate stay night avec des évènements qui datent de dix ans auparavant. L'animé relate le combat entre sept magiciens nommés par le Graal qui doivent s'entretuer pour l'obtenir. Dans leur tâche, ils sont secondés par des esprits invoqués par des reliques. Pour être sûre d'obtenir le Graal qui a promis d'exaucer le vœu du vainqueur de ce jeu morbide, une des grandes familles de magiciens engage Emiya, un mercenaire prêt à tout pour parvenir à ses fins. Une histoire absolument superbe et émouvante ! J'ai adoré et vraiment regretté, par contre, que le personnage de Matou Kariya ait un rôle aussi ingrat.

Enfin, pour terminer ce classement de manga, je vous ai gardé le meilleur pour la fin. Il s'agit d'une histoire dont l'auteur n'est autre que Naoki Urasawa, je veux parler bien entendu de ce monument qu'est Monster. Je n'ai jamais lu/vu un manga pareille. L'intrigue est… c'est Monster, quoi ! L'histoire débute en 1986 en Allemagne. Dans un hôpital réputé, le neurochirurgien japonais Tenma est destiné à une brillante carrière et il est fiancé à la fille du directeur de l'hôpital. Pourtant, un jour, il refuse d'opérer le maire et se charge d'un garçon qui a reçu une balle dans la tête, arrivé dans les urgences avant le maire. Malheureusement, ce dernier décède et la chute de Tenma débute. Sa fiancée le quitte, sa promotion lui file entre les doigts, le garçon (et sa sœur jumelle qui avait été hospitalisée aussi) disparaissent. Alors que tout semblait aller contre lui, ceux responsables de son malheur décèdent dans de mystérieuses circonstances. Neuf ans plus tard, Tenma découvre enfin le responsable de ces meurtres : Johan, le garçon qu'il avait sauvé. Débute alors un périple haletant pour ce docteur accusé de meurtres pour arrêter le monster qu'est devenu Johan et qui sème la mort autour de lui.
   Un manga magnifique ! A voir absolument ! L'intrigue est bien plus complexe que cela, mais si je devais vraiment vous faire un résumé correct, je n'aurai pas fini.

  Nous voici arrivé dans la seconde partie du top 10  avec trois romans, une pièce de théâtre et une trilogie.
   J'attaque très fort avec l'une des meilleures pièces de théâtre que j'ai lu et dont je pu m'imprégner de toute la complexité et la subtilité comme on l'étudie en classe. Il s'agit de Lorenzaccio, d'Alfred de Musset dont je ferai prochainement un article car je ne peux ici tout vous expliquer et vous démontrer à quel point cette histoire est fantastique.
    Lorenzo de Médicis est un personnage historique célèbre pour l'assassinat du duc de Florence, Alexandre de Médicis, son cousin. Alfred de Musset, à travers son chef d'œuvre, reprend cette partie de l'Histoire et la relate en y ajoutant sa touche personnelle, c'est-à-dire une pessimisme noir qui entache l'âme des personnages et la ville de Florence, théâtre de débauches. Un bijou littéraire !

   J'ai choisi ensuite de vous présenter Le dragon de glace, un livre que m'avait prêté un ami.  Sur le coup, il ne m'avait pas réellement plu, mais, après l'avoir terminé, il m'est souvent revenu en tête. Cette histoire, tendre et triste, m'a bien plus marquée que je ne l'aurai cru. L'histoire est celle de Mik, un jeune garçon sans mère et avec un père alcoolique au dernier degré. Il ne peut compter que sur son frère, même si celui-ci traîne dans pas mal de magouilles. Puis un jour, Mik est placé par les services sociaux chez sa tante Lena. Contrairement à ce qu'il craignait, il se plaît là-bas, se fait des amis. Il connaît le bonheur. Mais cela lui est vite retiré.
   Un très beau livre qui traite d'un sujet assez sensible avec brio. A lire !

    Le livre suivant m'a été prêtée par une autre amie (on un a gros trafic de livres et de mangas au lycée). La sélection dont je n'ai pu lire que le tome un jusqu'alors. Je dois avouer que quand elle me l'a passée j'étais très, très septique quant au sujet. Finalement, je l'ai dévoré. Même s'il n'est pas aussi super que Starters, dans le genre, il n'est pas mal non plus. Il s'agit d'un roman dystopie construit sur les ruines des Etats-Unis, dans un pays divisé par castes. Pour le mariage du prince, 35 jeunes filles de différentes castes ont été sélectionnées pour concourir entre elles et tenter de séduire le prince Maxon. Pour America Singer, amoureuse et déterminée, cette sélection est plus un cauchemar qu'un rêve. Mais sa rencontre avec le prince va la faire changer d'avis. Drôle et très intéressant !

   En quatrième, voici Totto-chan, la petite fille à la fenêtre, un roman tendre et intelligent. A Tokyo, vers 1940, Tetsuko, alias “Totto-chan” mène la vie dure à son institutrice : incapable de se concentrer, elle passe son temps à guetter les musiciens de rue depuis le fenêtre de sa classe, au point qu'elle finit par se faire renvoyer de son école. Ses parents l'inscrivent alors à Tomoe, une école atypique et empreinte de liberté où Tetsuko va apprendre à se respecter et respecter les autres. Elle prend goût à l'étude, défend ses camarades handicapés, apprend de ses échecs, devient autonome. Elle fera aussi l'expérience du racisme, de la guerre et de l'intolérance. Un très beau lire que j'ai lu il y a bien quelques années, pour ne rien cacher, mais dont je garde un très beau souvenir.

Pour conclure, voici une trilogie que j'ai dévoré il y a des années et des années de cela. Il s'agit de la Trilogie de Bartiméus, une très bonne collection fantastique (d'après mes souvenirs, tout du moins). L'histoire se déroule au XIX siècle. Bartiméus, un djinn vieux de près de 5000 ans, se fait invoquer par Nathaniel, un jeune homme surdoué qui souhaite se venger d'un humiliation qu'il a subi en public. Leur but ? Dérober l'amulette de Samarcande à Lovelace, un magicien à l'ambition démesurée, et la remettre entre les mains du premier ministre. Mais le complot est plus important que ce à quoi pouvaient s'attendre nos deux héros et l'humour décapant de Bartiméus n'est parfois pas de trop pour qu'ils se sortent d'affaire. Une collection magique à lire absolument !… C'est malin, j'ai envie de la relire, maintenant !

   Ceci conclut le top 10 2013 ! Merci à tous pour votre soutien et votre présence, ça fait toujours plaisir de vous voir aussi nombreux sur le blog, même si les commentaires se font rares. J'espère que je vous ai donné envie de lire ! Passez de très bonnes fêtes et aussi de très bonnes vacances !

Marine Lafontaine        

   

  

lundi 9 décembre 2013

LE PARFUM, BIS

   Bonsoir tout le monde ! 
   Aujourd'hui, j'ai profité d'une mini baisse de tension pour m'échouer sur le canapé devant un DVD d'une amie. Je me pelotonne dans les couvertures, ma peluche Yoshi sous le bras, mon chien couché contre moi et je lance le film. Et quel film ! 

   Le film, c'est Le parfum, histoire d'un meurtrier, tiré du célèbre roman de Süskind dont je vous avais parlé récemment, avec, dans le rôle principal, Ben Wishaw.

   Le film a été réalisé par Tom Tykwer en 2006. Le réalisateur a aussi participé au scénario avec Andrew Birkin et Bern Eichinger… Je dois vraiment penser à revoir ma culture cinématographique, parce que je ne connais aucun de ces messieurs ! 

   L'histoire reprend donc celle de Süskind avec un souci de d'adhération absolument saisissant ! L'intrigue est respectée à la lettre et le personnage de Grenouille parfaitement respecté tout en parvenant à le renouveler, c'est juste incroyable ! Parce que adapter ce roman à l'écran a dû se révéler une tâche plutôt ardue.

   Pendant un moment, j'ai eu peur qu'ils ne changent la fin ou le personnage de Richis, mais il n'en a été rien, fort heureusement. Le rendu est superbe, magistral. Un grand moment à passer. 
    Un reproche ?… Voyons, des reproches…Bah, pas vraiment. J'ai beaucoup aimé la légende de Baldini avec les treize essences car elle explique vraiment pourquoi Grenouille va collecter le parfum des jeunes filles.
   L'amie qui m'a passé le DVD n'a pas du tout aimé, par contre. C'est vrai que l'histoire est très spéciale, en plus d'avoir un fort côté dérangeant (bah, c'est Jean-Baptiste Grenouille, hein…). Mais c'est justement ça qui fait du Parfum une si belle histoire. 
   
   Ah, et je vous conseille vivement de regarder le film en anglais. La façon dont les acteurs prononcent le nom de Jean-Baptiste Grenouille est excellente !

Marine Lafontaine   


dimanche 8 décembre 2013

CONTRE ARTICLE SHAMPOING

   Je vois d'ici les yeux ronds, l'air de dire “Un contre article shampoing, mais qu'est-ce qu'elle nous a sorti ce coup-ci ? Ça y est, elle a un pété un boulon ?” Mais non, toutes les vis de ma petite tête sont toujours bien à leur place, je vous rassure ! 

   Ce soir, double article sur deux sujets dont je ne vais pas faire l'éloge, mais la critique ! Le premier se nomme "Meganebu”, un animé très récent et le second est “Under the umbrella with you”, un manga de Junko dont je vous avais parlé il y a des mois de ça. 

   Alors, qu'est-ce que “Meganebu” ? Un animé qui, comme son titre l'indique, parle d'un club… de lunettes ! Comment ça, c'est pas clair ? Pourtant, il n'y a pas plus littéral. En effet, “megane” en japonais signifie “lunettes” et “bu” c'est “club”, ou plus exactement “cercle”. 


   L'histoire est donc celle d'un club dont le thème est “les lunettes”. Le but ultime de ses cinq membres, des lycéens, est de créer des lunettes à rayon X pour pouvoir regarder des jeunes femmes nues sans se faire pincer. C'est pour vous dire le niveau… 

   Je n'ai rien contre l'idée d'un club de lunettes, moi-même en portant depuis ma plus tendre enfance. Le concept est pas mauvais, mais franchement… trop, c'est trop ! 

   Un ! Je suis désolée, mais quand on décide de créer un manga dans un milieu scolaire, on dessine les figurants ! Ou on les esquisse, je ne sais pas ! Mais on met pas des robots partout, quoi ! Là, on a l'impression de se retrouver dans un manga post-apocalyptique où les êtres humains ne sont qu'une poignée de survivants. De plus, un manga dans un lycée, c'est l'occasion de faire intervenir plein de personnages secondaires, c'est vraiment bête d'avoir choisi ce lieu et de ne pas du tout en exploiter les avantages.
   Deux ! Il n'y a que des hommes… à lunettes ! Je sais que c'est le thème, mais quand même. Leur but est de pouvoir mater des nanas, et on en voit nulle part. Et puis, tout le monde ne porte pas que des lunettes !… Si ? 
   Trois ! Bah trop c'est trop… Sérieusement, ils m'ont fatigué… et un peu pris le chou, pour parler gentiment. On a réellement l'impression que l'univers tout entier est centré autour des lunettes, c'est pas croyable, ça… 

   Bon, je ne vais pas m'attarder dessus, je dois avouer ne pas en avoir envie et manquer de matière. Les graphismes ne sont pas mauvais, au moins.  

  Alors, ensuite nous avons “Under the umbrella with you” et là, je vais m'attirer pas mal de regards noirs, je pense… 
   Under the umbrella with you, c'est un manga, un one-shot de Junko, une mangaka assez célèbre pour ses histoires comportant des histoires amoureuses homosexuelles. Ici, cela raconte l'histoire d'un lycéen qui rencontre un étudiant alors qu'il allait lui voler un parapluie… voilà. 

   Pourquoi je n'ai pas aimé ? Bah… Je n'ai pas accroché au personnage principal, déjà. Il a un côté attachant qui se révèle vers la fin, mais sinon, rien. Or j'ai besoin d'avoir un certain sentiment vis-à-vis des personnages, que ce soit négatif ou positif. Là c'était… rien. 
   Ensuite, ça va peut-être surprendre parce que Junko est célèbre pour son style assez léger et tout, mais je n'ai pas aimé son coup de crayon. Le dessin ne m'a pas plu, ça m'arrive rarement, mais là, oui. 
   Enfin, j'ai été déçue par l'histoire en elle-même. Tout s'enchaînait trop facilement à mon goût. Je demandais pas une intrigue hyper complexe avec des complots et tout (ça reste une amourette, rien de plus), mais un peu plus de construction, tout de même. 

   Je ne dénigre en rien le travail de Junko, attention. J'ai lu un autre manga d'elle appelé “Conveni-kun” qui m'a beaucoup plu… Bon, OK, je l'ai lu en anglais (je ne l'ai pas trouvé en français sur internet…), mais je l'ai trouvé touchant et plus structuré que “Under the umbrella with you”. Et, curieusement, j'ai plus aimé le trait dans “Conveni-kun”. Faut pas chercher à comprendre, je crois… 

   Voilà, c'était un petit contre article shampoing ! J'espère que vous l'avez aimé ! Si vous le souhaitez, vous pouvez toujours m'envoyer des suggestions à mon adresse mail (marine.lafontaine@sfr.fr), ou me suivre sur Facebook, Google + et/ou Twitter ! 
   Bonne soirée à tous, je vous conseille d'allumer votre radio pour écouter l'émission spéciale sur France Inter pour leur 50 ans. Concert intergénérationnel au rendez-vous ! 

Marine Lafontaine
   

mercredi 4 décembre 2013

L'INVISIBLE

   Bonsoir, nouvel article de la soirée sur un coup de cœur aussi morbide que fascinant, j'ai nommé L'invisible de Robert Pobi (appelé aussi Blood man).

   J'avais déjà entendu parler de ce livre il y a un long moment, pour tout avouer et j'avais été très tentée par un résumé lu dans un magasine. Puis un jour, je suis tombée dessus. Moi qui ne lit que très rarement des thrillers, je n'ai pas hésité une seule seconde avant de l'embarquer chez moi. Je l'ai dévoré. 

   Horreur, frissons, suspens, art, passés, tatouages et morbide se mêlent dans une ambiance aussi malsaine que fascinante. L'arrivée imminente d'un ouragan ajoute de la tension au récit où tout semble aller crescendo. Jusqu'au point culminant de son intrigue, Pobi nous tient en haleine et la fin nous laisse incroyablement frustré. Personnellement, j'en voulais encore. 
  
   Bon, l'histoire, tout de même, parce que je parle, je parle, mais je ne dis pas grand chose au final, moi… Nous sommes dans la ville de Montauk (Nouvelle-Angleterre) la ville natale de Jake Cole, un profiler hors du commun. Il n'y est pas revenu depuis près de trente ans, mais son père, un célèbre artiste, s'est immolé. Alors que Jake comptait repartir le plus tôt possible, il a reçu un appel de la police locale pour enquêter sur un double meurtre : une femme et un enfant ont été trouvés écorchés vifs dans leur maison de vacances. C'est sa signature, Jake le sait. Oui, trente trois ans plus tard, le meurtrier de sa mère est de retour. La traque est ouverte.  

   Alors, pourquoi lire ce livre ? L'intrigue, déjà. Très bien construite, très bien menée, très bien écrite. Les personnages, ensuite. Jake, Jacob, Kay, Frank, Hauser, Emily… Une galerie incroyable aux personnalités très diverses, aux caractères fouillés, aux passés élaborés. Un délice. 

  Je dois quand même avouer avoir rapidement trouvé l'identité du meurtrier (vers la moitié, je crois). Mais, je vous rassure tout de suite, ça ne m'a en rien enlevé du plaisir à la lecture, au contraire ! Ça m'a captivé. Je voulais comprendre le pourquoi du comment. Qui plus est, lire le nom du meurtrier m'a tout de même fait un choc. J'espérai me tromper, mais non… 

   Ce qui est aussi remarquable dans ce livre, c'est le mélange de l'art et de la mort. Jacob Coleridge, le père du personnage principal, est un peintre célèbre qui aurait fréquenté les plus grands (Picasso et Warhol, entre autre). Ses toiles vont nous guider tout au long de l'histoire. Et Jake Cole, son fils, est un artiste, également. Il peint les morts, comme il le dit lui-même.  Il analyse les œuvres des meurtriers, les déchiffre, les commente, en découvre les clés, les failles…

   J'ai vraiment adoré Pobi, et je suis même triste de l'avoir terminé si vite. Un grand moment de plaisir et de frissons. 

Marine Lafontaine 

   

HAPPY BRITHDAY GALERIE PERROTIN

   Dimanche, onze heures, appareil photo en main, je me retrouve devant le Tri Postal. Direction, une exposition venue tout droit de la Galerie Perrotin ! 

   Alors, pourquoi une exposition sur une galerie, ou plus précisément un galeriste ? Perrotin est un galeriste qui a démarré jeune (17 ans) dans le marché de l'art. Aujourd'hui, il possède une galerie à Paris (rue de Turenne), mais aussi une à Hong Kong et une autre à New York. J'ai lu sa biographie un peu en diagonale, mais j'ai remarqué qu'il avait notamment travaillé avec Marina Abramovic. Cet homme a découvert une poignée de “super stars” et, pour son flair, nous ne pouvons que le remercier.

   L'exposition a pour but de rendre compte de la vision de l'art d'Emmanuel Perrotin. A travers les différentes salles, on rencontre des artistes de tout horizon, ce qui rend l'ensemble à la fois très intéressant et déroutant, comme se veut l'art moderne. Des artistes comme JR, Ivan Argote ou Murakami m'ont fascinée et/ou surprise. Par ici le guide, je vais vous faire découvrir quelques œuvres qui valent le détour. 

   Tout d'abord JR qui a été, d'après moi, la découverte de cette visite. Cet artiste anonyme prend des photos de personnes comme vous et moi pour ensuite les imprimer sur papier et les coller dans la rue, un travail qui ressemble assez à celui de Ernest Pignon Ernest, un autre artiste tout aussi remarquable (ils auraient d'ailleurs travaillé ensemble sur un projet en Afrique du Sud, à Soweto). Ici, à votre droite, vous avez une photo de son projet Woomen are heroes, dans une favela de Rio. 
  Pour cet artiste, la plus grande galerie du monde est la rue. Je vous conseille de vous rendre sur son site pour comprendre le message de l'artiste et en profiter pour découvrir d'autres œuvres de JR.

   Ensuite, il faut tout de même que je vous parle de Paola Pivi, puisque c'est une de ces œuvres qui sert d'affiche pour l'exposition. 
   Alors que dire… ? D'après les dires de notre guide, Paola Pivi aurait en réalité disposé des tasses de faux capuccino dans une pièce… puis aurait lâché un guépard. OK… Je ne comprends pas bien le sens de l'œuvre, mais il est vrai que le rendu visuel est saisissant. 
   Une autre photographie de Paola Pivi est exposée à côté de la première. Cette fois-ci, des zèbres se font un câlin en Alaska… Pourquoi ? Quel est le message ? Quelqu'un peut-il me le dire ?! Professeur Candide, avez-vous une répon… Ah, il est parti sauver les zèbres, bon… 

   L'œuvre d'Ivan Argote se présente sous la forme d'une vidéo projetée sur trois murs dans trois villes différentes, New York, Paris et Madrid où il a placé sa caméra derrière des gens qui lui tournaient le dos, et leur a crié très fort "Je vous aime, vous êtes très beaux, vous êtes magnifiques !" L'objectif fixe leurs réactions quand ils se retournent. L'idée est belle, je me demande bien comment nous réagirions si l'artiste avait idée de faire ça à Lille… 

   Après, je devrais parler de Murakami, Maurizio Cattelan, Mr, Damien Hirst, Xavier Veihlan, Klara Kristalova… Mais si je devais citer toutes les œuvres intéressantes, j'en aurai pour des heures, et je pense que je vous ennuierai plus qu'autre chose. Le mieux, c'est que vous alliez faire un tour vous-même, je ne pense pas que vous le regretterez !
   Et, pour conclure, je vous laisser avec une photo de Damien Hirst appelée With Dead Head, qui date de 1991. 





Marine Lafontaine