dimanche 19 octobre 2014

ARTICLE SHAMPOING

   Bien le bonjour tout le monde ! 

   Vous savez quoi ? Je suis en vacances ! Enfin ! La dernière semaine de cours a été dure. Le rythme intense a failli avoir raison de moi (il fallait voir comment je m'écroulais dans mon lit chaque soir…). Enfin, bon ! Pour démarrer de bon pied ces deux semaines de calme (et de devoirs…), je voulais commencer par un double article sur la comparaison de All you need is kill et Edge of Tomorow. 

   Commençons par le manga qui est à la base de notre épopée sauvage. 
   Le manga, en réalité, est lui-même le fruit d'une adaptation du light novel de Hiroshi Sakurazaka, illustré par Yoshitoshi ABe. La même année, le manga est produit. Le chara design et le scénario original sont conservé, mais c'est à Ryosuke Takeuchi que nous devons le nemu (le storyboard, en somme). Et les fans reconnaîtrons sans problème le coup de crayon absolument superbe de Takeshi Obata, dessinateur des très célèbres Death Note et Bakuman.

   Maintenant que vous connaissez sa genèse, parlons de l'histoire en
elle-même. Une espèce extraterrestre, nommée “mimic” a envahi la Terre et cherche à éradiquer toute vie humaine. Nous nous trouvons sur l'île de Kotoiushi où l'armée japonaise et américaine ont uni leurs forces pour faire face à la menace. Nous sommes la veille de l'assaut et le soldat Keiji Kiriya se réveille alors qu'il venait de mourir hier sur le champ de bataille.

   Ce manga est réellement bon, tout du moins, selon mon avis. Je n'ai absolument aucun reproche à faire sur les dessins. Leur côté réaliste accentue l'aspect horrifique de l'histoire et les scènes de bataille en sont un exemple tout particulièrement frappant. L'histoire aussi n'a pas vraiment de défauts. Le, ou plutôt les, personnages principaux sont intéressants dans leur manière de vivre lees différentes épreuves qu'ils traversent. Pour une série conclue en deux tomes, je les ai trouvés bien fouillés et solides.
   L'idée principale est classique, mais son traité rend vraiment l'aventure de lecture prenante. On s'engouffre avec Keiji dans l'engrenage tordu et terrifiant des boucles. Les mimics sont également un réel atout. Leur nom et leur aspect de boule, qu'on pourrait presque qualifier de burlesques, contribuent en réalité à les rendre effrayants. Et on ne sait strictement rien d'eux, à part ce qu'en déduisent les personnages. Qui ils sont, d'où ils viennent, pourquoi ils sont là… ? 

   Une amie, à qui j'ai fait lire le manga, m'a résumé sa pensée en un mot à son propos : “Bof”. Pour elle, le manga nous laisse bien trop sur notre faim, et je suis obligée de reconnaître qu'elle n'a pas tort. L'auteur aurait pu aller beaucoup plus loin, et il l'a d'ailleurs lui-même admis puisqu'il a annoncé qu'il écrirait une suite. Maintenant, le tout est de savoir comment il va faire pour produire une aussi bonne histoire sans trop tirer sur le sujet. 

   Passons à Edge of Tomorrow. Vous savez, en regardant la bande annonce (je ne connaissais alors pas encore le manga), je me suis dit : “C'est dingue, on dirait un manga de mecha !”. Ce qui, au final, c'est révélé vrai. Mais un manga de mecha vu par des studios américains ! Voilà de quoi m'intriguer. Alors, je me suis lancée et j'ai visionné le film. 

   Voilà tout d'abord la bande annonce : 


    L'histoire est celle de William Cage, un major du service des relations publiques. Quand il apprend qu'il doit être envoyé sur le front avec les autres soldats pour pouvoir retransmettre leurs exploits à la face du monde, son premier réflexe est de s'enfuir. Il est alors rétrogradé et qualifié de déserteur. Devenu un soldat comme les autres, il est lancé dans un débarquement suicidaire. Mais alors qu'il meurt sur le champ de bataille, il se réveille la veille de l'assaut. 

   Le synopsis de base est à peu près respecté et si je me détache de l'œuvre originale, ce film n'est pas
si, si mauvais que ça, sans toutefois être bon. Mais comme j'ai vraiment aimé All you need is kill, je ne peux m'empêcher de les comparer… et la transition passe mal.

   Les personnages de Edge of Tomorrow sont… classiques. Je ne me suis pas particulièrement attachée à eux. Ils ont un petit quelque chose, mais c'est sans plus. 
   Et studio américain oblige, beaucoup d'actions sont basées sur le spectaculaire. Là où le manga mettait l'accent sur le côté horrifiant d'une guerre qui ressemble au dernier sursaut de désespoir d'une humanité agonisante, le film censure les morts et, j'ai trouvé, adoucit le trait. 

   Je me dois de dire un mot sur Keiji et William. Keiji a réellement une évolution intéressante. Seul, en observant de loin cette idole de guerre qu'est Rita Vrataski, il va surmonter tout : la peur, la solitude, le désespoir. Il va prendre les boucles à bras le corps et combattre de toutes ses forces sa destinée. William m'a paru beaucoup faible, voire fade, en comparaison. 

   Comme je l'ai dit, mon point de vue n'est pas le moins du monde objectif. Si je n'avais pas lu le manga, le film m'aurait assurément beaucoup plus plu. Mais je vous conseille vraiment de tester les deux, car les différences sont très parlantes et révèlent beaucoup quant aux mentalités, qu'elle soit japonaise ou américaine. Dans tous les cas, vous passerez un bon moment. 

   Voilà, ce sera tout pour cet article, j'espère qu'il vous a plu. Comme ce sont les vacances, je vais tenter d'écrire pas mal pour le blog. 

   N'hésitez pas à me suivre sur les réseaux sociaux où je poste plein d'articles en dehors de ceux du blog, mais aussi à partager le blog et à me donner votre avis sur ces œuvres. Vous pouvez toujours me suggérer des articles via les commentaires, les réseaux ou mail (marine.lafontaine@sfr.fr) ! Merci de votre soutien à tous et à la prochaine !

Facebook, Twitter et Google +  

Marine Lafontaine

Aucun commentaire: