dimanche 31 juillet 2016

POISON CITY

   Bien le bonjour, tout le monde !

   Aujourd'hui, j'aimerais vous parler de censure, de liberté, de quête et de vérité. De nos jours, les dystopies font rage dans l'univers de l'art. Que ce soit dans l'animation japonaise, américaine, dans la littérature, dans la peinture, dans le dessin, dans la photographie et j'en passe, les artistes se sentent les premiers concernés quand on touche à leur liberté d'expression. Et cela est normal car il s'agit de leur matière, de leur sujet, de leurs limites. 

   Il existe donc une foule de personnes ayant traité le sujet, mais, aujourd'hui, j'ai choisi un manga pour partager avec vous cette quête de justice. J'aimerais revenir plus tard sur ce sujet avec un roman dont je vais taire le nom pour le moment. 


   Le manga en question est une série de deux tomes nommés Poison city. Ils ont été écrits et dessinés par Tetsuya Tsutsui et publiés entre 2014 et 2015 par Shueisha (Japon) et Ki-oon (France). 

   Avant d'en venir à l'histoire elle-même, j'aimerais vous parler de l'auteur en lui-même. Tsutsui s'intéressait déjà la censure des bandes dessinées américaines en 2007, mais, ce qui l'a réellement poussé à créer son manga, c'est le fait qu'il ait été victime autrefois de censure pour une de ses oeuvres qualifiée de, je cite, “nocive pour la jeunesse”. L'agence pour l'enfance et l'avenir de Nagasaki n'a même pas daigné avertir l'auteur de leur décision, si bien qu'il ne s'en est rendu compte que quelques années plus tard.  

   Et Poison city est né. Ce manga pourrait simplement être vu comme une revanche contre ceux qui l'ont censuré, mais je pense que l'auteur éprouvait un réel intérêt pour le sujet de la censure et que c'est cela qui l'a poussé à réaliser cet ouvrage des plus angoissants.

  L'histoire se déroule au Japon, durant notre ère. A l'approche des Jeux Olympiques, les autorités gouvernementales ont décidé de “purifier” l'image de leur pays et cela passe par une censure très sévère de tous les arts. Une époque bien sombre, surtout pour Mikio Hibino, un jeune mangaka qui rêve de publier un manga d'horreur.

   L'histoire est dérangeante et elle est traitée de manière à causer un malaise chez le lecteur. Le sujet est bien développé et arrive à titiller l'esprit, surtout quand l'on sait que certains faits évoqués se sont produit et se produisent encore dans notre réalité (les comités de censure sont toujours en place, la lutte contre les comics a réellement eu lieu…). De plus, l'auteur met en parallèle cette histoire avec celle de Hibino, une histoire de zombies tout bonnement épouvantable. J'ai regretté d'ailleurs que les deux univers ne soient pas plus liés, mais bon…

   La série est en deux tomes. La fin, bon sang de bon soir… Elle est à l'image du reste : flippante. Mais pas parce que l'histoire tombe dans l'horreur, mais tout simplement que ce qui arrive au personnage principal est terrifiant.

Concernant les dessins, je ne suis pas une fan inconditionnelle, mais, de mon point de vue d'amateur, ils demeurent très bons. Ils sont clairs et réalistes, ce qui leur donne vraiment une grande force.

   A la fin du manga, vous trouverez un dossier vous expliquant en détails ce qui est arrivé à l'ouvrage censuré de l'auteur. Ainsi, on parvient à comprendre comment fonctionnent les comités de censure japonais… et on aperçoit alors l'absurdité de la chose.

   La censure est un sujet d'actualité, peut-être même, qu'aujourd'hui, il est beaucoup trop actuel. Dans notre pays moins qu'ailleurs, j'en suis consciente. Cependant, cette liberté est un de nos droits les plus fondamentaux. Alors, même si on ne se sent peut-être pas les premiers concernés, c'est une cause qui ne doit jamais être abandonnée, que ce soit pour nous ou, comme le souligne Tsutsui, pour les générations futures.

   Voilà, ce sera tout pour cet article, j'espère qu'il vous a plu. En attendant de vous retrouver, merci de m'avoir écouté jusqu'au bout ! N'hésitez pas à commenter et à partager. Venez me rendre une petite visite sur les réseaux sociaux où je poste de nombreuses choses en dehors de mes articles. A très bientôt !

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Marine Lafontaine

jeudi 28 juillet 2016

LE GRAND MEAULNES

   Bien le bonjour, tout le monde ! 

   Aujourd'hui, je vais vous parler d'un livre qui m'a été recommandé par un lecteur du blog. Cela tombe bien, comme je devais le lire l'année dernière, on peut dire que ça m'a motivé. Alors merci à Françoise F de m'avoir encouragé à ouvrir ce roman… et à être surprise ! 

   Le livre d'aujourd'hui est intitulé Le Grand Meaulnes, un classique parmi les classiques. Il a été écrit par Alain-Fournier en 1913, soit juste un an avant la mort de l'auteur. Au départ, quand mon professeur de littérature voulait nous le faire lire, j'étais plutôt sceptique. Grâce à la commande, j'avais une motivation et je me suis dit que ça serait bien nécessaire. Mais, en fait… pas du tout. 

    Avant d'aller plus loin, je vais un peu vous parler de l'histoire. C'est celle d'Augustin Meaulnes, appelé le grand Meaulnes par ses camarades de classe. Le récit de sa vie nous est conté par François Seurel, le fils d'un enseignant où loge Augustin. Ce dernier, lors d'une escapade, se retrouve dans une fête mystérieuse où il rencontre une jeune fille, Yvonne, dont il tombe éperdument amoureux. Revenu à sa vie d'écolier, il ne va avoir plus qu'une idée en tête : retrouver cette personne. 

   Je ne pense pas parvenir très bien à résumer cette histoire et, si on me l'avait vendu ainsi, je ne pense pas que j'aurais été tentée. Et pourtant… 

   Alain-Fournier est un magicien. Ses mots vous enchantent les oreilles et vous transportent dans une toute nouvelle dimension. Le passage consacré à la description des festivités dans le mystérieux domaine perdu est absolument délicieux. On a réellement l'impression d'être emmené dans un ailleurs plein de poésie. 

   L'histoire est bien menée et on s'attache vite aux personnages, en particulier au narrateur, un garçon calme et droit qui admire beaucoup Augustin Meaulnes. Je ne pensais pas autant aimer ce livre quand je l'ai ouvert, mais j'ai vraiment aimé suivre les aventures de nos héros à travers leurs épreuves. Ils grandissent tout au long de l'histoire, autant physiquement que mentalement. 

   La fin m'a un peu déçue et laissé sur ma fin. J'étais surtout triste pour le narrateur. Cela reste une fin très correcte, mais je m'attendais à autre chose. Quoi exactement, je ne sais pas, mais bon… Une fin ne peut jamais satisfaire tout le monde, c'est un moment dur à écrire.  

   C'est donc, à mes yeux, un très bon roman, plein d'aventures et qui est cousu de rêves grâce à une belle écriture. Je vous le recommande vivement ! Concernant l'adaptation cinématographique, je ne l'ai  pas visionné, donc je ne saurai vous en dire plus pour le moment.

   Voilà, ce sera tout pour cet article, j'espère qu'il vous a plu. En attendant de vous retrouver, merci de m'avoir écouté jusqu'au bout ! N'hésitez pas à commenter et à partager. Venez me rendre une petite visite sur les réseaux sociaux où je poste de nombreuses choses en dehors de mes articles. A très bientôt !
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Marine Lafontaine

lundi 25 juillet 2016

DANGANRONPA

   Bien le bonjour, tout le monde. 


   Il fallait bien que je vous en parle un jour. Aujourd'hui, on s'attaque à un monument de l'absurde, de l'étrange. Une histoire très particulière dont les divers épisodes ont su m'ébranler autant que me transporter. Je veux bien sûr parler de ce jeu, de ce manga, de cet anime… DanganRonpa

   Alors, qu'est-ce ? DanganRonpa est à l'origine une série de jeux vidéos développée et éditée par Spike Chunsoft en 2010. Il existe deux jeux, DanganRonpa Trigger Happy Havoc et Super DanganRonpa 2, Goodbye Despair. Un troisième fut créé sous le titre de DanganRonpa Another Story, Ultime Despair Girls, ce dont je parlerai plus tard. 

   Ces deux jeux ont donné naissance à un light novel intitulé DanganRonpa Zéro, écrit par Kazutaka Kodaka et illustré par Rui Komatsuzaki. L'ouvrage est un préquel du premier jeu. 

    Ensuite, il y les séries animées. Le premier jeu a été adaptée en série animée en 2013 sous le nom de DanganRonpa The Animation (par le studio Lerche, créateur entre autre de l'excellente adaptation d'Assassination Classroom). Un nouvel animé est actuellement en cours de parution et est divisé en deux parties : l'arc du futur (qui se concentre sur les évènements qui se déroulent après le deuxième jeu) et l'arc du désespoir (qui nous raconte la scolarité des personnages du deuxième jeu).

   Maintenant que toutes les informations techniques sont données, pourquoi nous ne passerions pas au plus intéressant, c'est-à-dire l'histoire ? Personnellement, je ne vais pas vous parler du premier jeu puisque je n'ai découvert ce pan de l'histoire que via l'animé. Donc, c'est parti pour le récit ! 

   Nous sommes dans une sorte de Japon futuriste où une école très renommée a fait son apparition : Hope's Peak Academy (ou Kibougamine en japonais). Cette école est particulière car elle n'accueille que des élèves qui possèdent un talent particulier où ils sont les meilleurs ; ils sont appelés les Ultimates. Ces talents sont très divers et variés : Ultimate cuisinier, Ultimate nageuse, Ultimate Yakuza, Ultimate parieuse, Ultimate gameuse, Ultimate Idole… Et même l'Ultimate Chanceux !

   C'est d'ailleurs le don de notre personnage principal, j'ai nommé Makoto Naegi. Il rêvait depuis toujours d'entrer dans cette prestigieuse école et y est parvenu grâce à un tirage au sort. Mais, lorsqu'il pose le pied au sein de l'école, il est pris de vertige et s'évanouit. Lorsqu'il reprend connaissance, il se trouve dans une salle de classe entouré par d'autres élèves qui sont apparemment arrivés ici par le même moyen. Ils découvrent alors qu'ils sont enfermés dans l'école et retenus ici par Monokuma, une espèce d'ours qui prétend être leur directeur. Ce dernier leur révèle qu'il existe un seul moyen de sortir d'ici : il va falloir qu'ils s'entretuent. 

   On est donc dans une sorte de survival game complètement loufoque (il suffit de voir le design des personnages…). Il existe beaucoup d'histoires de ce genre, mais la particularité de notre récit réside assurément dans le système des procès. En effet, à chaque fois qu'un meurtre est commis, les personnages disposent d'un temps de réflexion avant de d'être amenés au sein d'une pièce où ils doivent mener un procès pour trouver le coupable. S'ils parviennent à déterminer l'identité du tueur, celui-ci est exécuté. Mais, s'ils se trompent, alors tous sont condmanés, à l'exception du meurtrier. 

 

   Concernant le premier animé, j'ai aimé. Il est très intéressant avec un rebondissement final inattendu et des personnages hauts en couleur. Les cinématiques des exécutions sont stupéfiantes et chaque enquête est prenante. C'est pourquoi, j'ai attendu la suite… Longtemps… Très longtemps. 

   Et elle n'est jamais venue ! N'y tenant plus, je me suis penchée alors sur un Let's Play du deuxième jeu (un commentaire émis par un joueur en temps réel), une grande première pour moi. J'ai choisi le Let's Play du Youtubeur Dehixem et là… Oh, bon sang de bon soir ! 

   Je ne peux pas dire seulement que j'ai aimé. J'ai adoré ! Le principe de base est le même, avec de tout nouveaux personnages et des procès à couper le souffle. Sauf que le décor est très différent cette fois-ci car nos héros se retrouvent sur un archipel. Chaque procès résolu offre la possibilité de visiter une nouvelle île, ce qui ouvre des horizons bien plus vastes que dans le premier jeu où chaque fin de procès nous amenait simplement à un nouvel endroit dans l'école. Et le fait qu'il existerait un traître parmi les élèves ajoute un brin de suspens tout à fait délicieux.

   Et les personnages… Bon sang, je croyais les personnages du premier perchés, mais alors là ! La particularité du personnage principal, Hajime Hinata, c'est qu'on ne connaît pas son talent. De nouveau, on retrouve un Ultimate Chanceux (mais qui a été construit comme étant un Naegi qui aurait emprunté une voie tout à fait différente) et, autre bonus, un des personnages du premier jeu est de nouveau présent.  Bien sûr, Monokuma est toujours là pour mener notre petit monde à la baguette, mais il a cette fois-ci un opposant nommé Usami, un drôle de lapin.

   Un nouveau twist final attend nos héros au bout du chemin, et quel retournement ! Incroyable ! Il faut le vivre, car il va vous procurer tout plein de frissons. 

   Je ne parlerai que brièvement du troisième jeu car, pour expliquer son histoire, je devrais vous révéler des informations clés du premier jeu. Je peux vous dire ceci, par contre : les évènements se déroulent après le premier jeu, un personnage de celui-ci est présent, ainsi que quelqu'un d'autre du deuxième jeu, et le personnage principal est la petite soeur de Makoto Naegi. Ce jeu est très différent des autres car il s'agit d'un jeu de survie et de combat, en quelque sorte. Je ne vous en dis pas plus ! 

   Je ne peux rien vous dire du light novel, par contre, car je ne l'ai pas lu. Il a l'air de receler d'un nombre incroyable de personnages superbes et, apparemment, on y rencontrerait quelques personnes du premier jeu. C'est tout ce que je sais. 

   Venons-en au nouvel animé. Il est divisé en deux, comme je vous l'ai dit plus haut. On retrouve Naegi, et d'autres personnage du premier jeu, qui doit assumer les conséquences ses actes du deuxième jeu. Malheureusement, le bâtiment dans lequel il se trouve est piégé et lui et les autres personnages (membres d'une certaine organisation) se retrouvent face à Monokuma et de nouvelles règles que je vais vous laisser le plaisir de découvrir. 

   L'autre partie est centrée sur le point de vue d'un professeur de Hope's Peak Academy, l'ancienne Ultimate femme de ménage. C'est elle qui a en charge la classe où se retrouvent tous les personnages du deuxième jeu. On suit donc leur évolution et on découvre ainsi comment ils ont pu devenir ce qu'ils sont dans le jeu. Je n'en dis pas plus. 

   DanganRonpa est un plaisir. Un plaisir parfois morbide, mais un plaisir. Les histoires sont superbes, les personnages sont grandioses (même si parfois grandiloquents). J'aimerais tellement, tellement vous en dire plus, mais ce serait révéler des clés de l'intrigue, ce à quoi je me refuse. J'espère que je vous ai donné envie de découvrir cet univers (si vous avez eu le courage de lire l'article dans son entièreté), car, croyez-moi, vous ne regretterez pas votre plongée.

    Malgré le désespoir qui est omniprésent dans ce monde-ci, ce n'est pourtant pas le message que diffusent les personnages, au contraire ! C'est un combat pour l'espoir, pour un meilleur lendemain. C'est une guerre contre la désespérance et ses fruits pourris. Et je crois que nous avons tous besoin de ce genre de figures positives qui nous tirent vers l'avant et la lumière. 

     Voilà, ce sera tout pour cet article, j'espère qu'il vous a plu. En attendant de vous retrouver, merci de m'avoir écouté jusqu'au bout ! N'hésitez pas à commenter et à partager. Venez me rendre une petite visite sur les réseaux sociaux où je poste de nombreuses choses en dehors de mes articles. A très bientôt !

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Marine Lafontaine

dimanche 24 juillet 2016

MEDEE KALI

   Bien le bonjour, tout le monde !

   Aujourd'hui, parlons théâtre ! Si vous avez un peu parcouru ce blog, vous avez du vous rendre compte que j'avais un sérieux faible pour la légende de Médée, cette terrible sorcière, cette mère inhumaine. Entre l'article sur le mythe et la réécriture, oui, on peut dire que j'éprouve un penchant pour cette horrible histoire.


   Et cette (presque) passion ne s'arrête pas là. Un jour, en cours de Lettres modernes, on a étudié un extrait de la pièce de Laurent Gaudé appelée Médée Kali. Autant vous dire que je n'ai pas très longtemps hésité à acheter la pièce pour pouvoir me plonger dedans. Et quelle plongée !

   A travers les pages, on découvre un nouveau passé de Médée. Fille issue des rives boueuses du Gange, c'est une sorcière formidable qui naît et qui grandit dans la pauvreté la plus absolue. Le récit de son passé est entrecoupé par deux autres histoires : celle de Médée qui parle à un homme qui demeure dans l'ombre et celle de ses enfants morts dont les voix spectrales sont présentes à chaque début de scènes. 

   Mais avant d'aller plus avant dans la structure du récit, parlons de l'histoire en elle-même. Il s'agit d'une sorte de suite ou de radicalisation du mythe. Médée a déjà assassiné ses enfants et est repartie. Ce récit doit bien se situer quelques années plus tard. La sorcière revient sur les lieux du crime, suivie par un homme qui ne parle pas. Elle veut déterrer ses enfants pour les brûler, elle souhaite les assassiner de nouveau pour punir une nouvelle fois son mari et s'assurer qu'il ne lui reste absolument rien, pas même la dépouille des enfants qu'il a tant aimé. 

   La pièce est très courte, en réalité. Elle ne comporte que neuf petites scènes, mais neuf scènes très particulières car il s'agit purement et simplement d'un monologue. La seule qui parle sur scène est en effet l'actrice qui joue le rôle de Médée. C'est une femme en colère et habitée par la douleur. Elle commet une nouvelle fois un acte d'une cruauté abominable et c'est pourquoi l'auteur a choisi d'associer son nom à la déesse indienne de la destruction. 

    Personnellement, j'ai été happée par ce récit. La voix des enfants qui commente l'action depuis l'au-delà ajoute quelque chose d'angoissant et de pathétique à la pièce. Je trouve que Laurent Gaudé a su atteindre l'essence du mythe et, surtout, il est parvenu à lui donner un point final. C'est une conclusion intéressante et je vous encourage vraiment à la lire. 

   Tout ça me donne envie d'écrire une suite à ma propre réécriture sur Phérès et Merméros… 

   Voilà, ce sera tout pour cet article, j'espère qu'il vous a plu. En attendant de vous retrouver, merci de m'avoir écouté jusqu'au bout ! N'hésitez pas à commenter et à partager. Venez me rendre une petite visite sur les réseaux sociaux où je poste de nombreuses choses en dehors de mes articles. A très bientôt !
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Marine Lafontaine

mardi 19 juillet 2016

50 000 ET 270

   Bien le bonjour, tout le monde !

   Aujourd'hui, j'avais envie de célébrer deux chiffres. En effet, le blog a dépassé depuis quelques semaines maintenant les 50 000 visites et ceci est le 270eme article que je publie dessus. C'est juste… énorme ! 

   Quand j'ai commencé à écrire dessus, je n'avais pas pensé qu'il deviendrait grand à ce point. Et, bien qu'il ait été grandement négligé pendant près de deux ans, vous avez été nombreux à continuer à venir lire les articles déjà existants. Et ça… C'est juste super ! 

   Vous le savez sûrement, mais mon rêve d'enfant est d'être écrivain. Et j'ai l'impression de m'approcher de ce rêve un peu plus à chaque article en votre compagnie. Alors, pour votre soutien permanent, discret, mais tangible, je vous dis, merci ! 

   Au passage, j'en profite pour faire passer une petite annonce. Actuellement, je suis à la recherche d'artistes qui pourraient refaire la bannière de mon blog. Le site aura cinq ans l'année prochaine, alors je suis en train de réfléchir aux modifications que je pourrai lui apporter pour célébrer cet anniversaire. Si vous êtes tenté ou que vous connaissez quelqu'un qui le serait, n'hésitez pas à me contacter via les réseaux ou mail. 

   Après cela, je voudrais témoigner mon respect et émettre mes condoléances pour les familles des victimes de Nice. Ce qui s'est produit était juste… monstrueux. Il n'y a pas de mots pour décrire ce qui peut se passer dans l'esprit des personnes qui commettent des actes aussi atroces. La France a besoin d'être solidaire dans de tels moments et de ne pas sombrer dans les accusations erronées et les amalgames.  

   Pour finir, comme il est de coutume, j'aimerais partager avec vous une chanson que j'affectionne particulièrement en ce moment. Je vous laisse en profiter !

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Marine Lafontaine

samedi 9 juillet 2016

LE MEILLEUR DES MONDES

Bien le bonjour, tout le monde ! 

    Me voilà revenue dans le Nord après un mois de stage aux éditions de l'Harmattan. Chaque matin et chaque soir, je prenais le métro afin de me rendre sur mon lieu de travail, ce qui me faisait à peu près deux heures de route par jour. Autant dire que j'avais un peu de temps devant moi pour lire. Et c'est ce que j'ai fais ! 

   Dans le métro, je me suis mise à dévorer Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley, publié par Pocket. Et je me suis pris une de ces claques… !

   Ce livre est un des romans d'anticipation dystopique les plus célèbres au monde. Et bon sang, on comprend très vite pourquoi. Je n'ai pas encore lu l'essai de Huxley où il revenait sur son roman, mais il va vraiment falloir que je le fasse. 

   Alors, de quoi cela parle-t-il ? Il s'agit de notre monde, mais plongé dans un fonctionnement totalement différent. L'histoire nous introduit dans cet univers particulier en nous faisant visiter « Centre d'incubation et de conditionnement de Londres-Central » où sont créés tous les nouveaux nés. Chaque embryon est conditionné pour appartenir à une classe et y être parfaitement heureux. Car, cela, c'est la règle absolue de ce monde : tout le monde doit y être parfaitement heureux. 

   Nous partons donc à la découverte de ce monde aux côtés de Bernard, un Alpha plus, et Lénina qui doit être une Bêta plus si mes souvenirs sont exacts. Si la jeune femme est fondue dans son univers, ce n'est pas le cas de notre héros qui ne trouve pas sa place dans la société. Un jour, il emmène Lénina voir une réserve de “sauvages”, des êtres humains qui n'ont pas été conditionnés et qui sont donc parqués dans des lieux clos. Et là commence leur chute… 

   Ce roman m'a mis véritablement mal à l'aise. Le monde décrit est à la fois fabuleux et terrifiant. Les êtres humains ne possèdent aucun libre arbitre et le savent parfaitement. Ils sont créés par les hommes pour être satisfaits de leur condition et ne jamais chercher à dépasser leur statut. Même leur métier est déterminé à l'avance (certains Gammas ont une peau renforcée pour pouvoir travailler près de fours…). 

   Les personnages sont également gavés comme des oies de soma, une drogue qui les déconnecte complètement de la réalité. Nous n'avons pas le point de vue des classes inférieures (car elles sont incapables de véritablement penser), mais nous avons celui de John, un “sauvage” aux idées très proches de celles du lecteur et qui s'indigne de ce monde artificiel et stérile. 

   Personnellement, ce bouquin m'a terrifiée. Je sais que c'est tentant de vendre sa liberté contre le bonheur, mais peut-on appeler cela vivre ? Les personnages ne sont rien d'autres que des pantins qui vivent selon des préceptes qu'on leur a inculqué durant leur sommeil. Et la fin… La fin est un coup de marteau en plein front. Elle vous assomme et vous laisse pantois. Je n'ai pas été capable d'ouvrir un nouveau livre pendant un moment après ça car j'avais besoin de temps pour digérer l'histoire de Huxley. 

   Un livre à découvrir, pour résumer. Une réflexion absolument incroyable et un coup de pied qui réveille. Vous ne regretterez pas ce plongeon.

   Si cela vous intéresse, aussi, ce roman a inspiré un manga absolument génial (un de mes préférés) qui vous remuera corps et âme avant de vous mettre la claque finale au dernier épisode : Shinsekai Yori. A découvrir !

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