lundi 22 juillet 2013

LES HÉROS DE L'OLYMPE

   Bien le bonjour, me voici de retour avec de monstrueux coups de soleil ! Aïe, aïe, aïe…
   Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler d'un de mes auteurs préférés qu'est Rick Ridordan. Si son nom ne vous dit peut-être rien, ce n'est certainement pas le cas de sa collection la plus célèbre qu'est Percy Jackson.
   
   Personnellement, je pense pouvoir affirmer avec fierté d'avoir lu tous les livres de cet auteur de génie, exception faite avec Les 39 clés
   Et aujourd'hui, donc, je vais vous parler de la suite de Percy Jackson : Les héros de l'Olympe. Après avoir exploré la Grèce Antique, les Romains se mêlent à nous, poussés subtilement par la plume de Riordan. Voici le second cycle de Percy Jackson avec une toute nouvelle galerie de héros qui vous raviront plus les uns que les autres !

   Au départ, j'avais peur de commencé ce nouveau cycle de peur qu'il brise la magie du précédent. Tous ceux qui auront lu le deuxième cycle de La guerre des clans, à ma connaissance, seront d'accord que l'auteur aurait mieux fait de jeter son dévolu sur une nouvelle série. Si j'ai adoré la première “saison”, la deuxième m'a vraiment déplu. 

   Mais je me suis lancée et je ne le regrette point ! La série est superbe ! Je m'attendais à guetter le retour de Percy Jackson entre chaque page, mais les nouveaux héros, à savoir Léo (mon préféré), Jason et Piper vont nous entraîner dans une fantastique aventure. 

   L'histoire se base sur le point de vue des trois protagonistes où ces derniers vont mener une quête pour la Colonie de Sang-Mêlé afin d'empêcher la résurrection de Gaïa, la déesse de la Terre et mère des Titans. Rien de bien réjouissant en somme, surtout quand l'un des trois est amnésiques. 
   Comme à chacun de ses livres, les aventures se transforment en course contre la montre où les héros n'ont que quelques jours pour sauver le monde. Mais ce nouveau cycle va plus loin puisque les Romains vont se mêler aux Grecs. les Dieux vont être déchirés entre leurs deux personnalités et sombrer dans la schizophrénie. Un défi à la hauteur de Percy Jackson qui nous revient dans le deuxième tome avec deux compagnons, Frank et Hazel. 


   Comme le reste de la série, le second cycle est excellent. Je suis presque à la fin du troisième tome (je me le réserve pour ce soir) et je dois avouer être vraiment impatiente de voir comment vont se conclure les quêtes de nos sept héros. Ce sera la surprise ! N'hésitez pas à vous lancer !

Marine Lafontaine 

mardi 16 juillet 2013

LES CONSEILS DE MARINE, 4ème PARTIE

   
   Bien le bonjour ! Cela faisait longtemps que je n'avais pas mis un article de conseils en ligne pour vous aider dans votre écriture. Aujourd'hui, je vais m'intéresser à deux choses : le style et le cas spécial des réécritures. Suivez le guide !

   J'ai choisi de commencer par le style d"écriture qui est une chose trèèèèès importante dans un livre. Il m'est déjà arrivé, par exemple, d'arrêter un livre en cours de route car je n'arrivais pas à accrocher avec la manière d'écrire de l'écrivain. 
   Prenons un exemple. Vous connaissez tous Pierre Bottero, n'est-ce pas ? Il a une façon d'écrire qui lui est propre, comme une signature, une marque qui va ajouter à ses histoires, je trouve, un soupçon de candeur qui rendra ses livres si particuliers. Ce n'est qu'une impression personnelle, mais voilà, c'est toujours ainsi que je l'ai ressenti. 

   Alors, la question que vous devez vous poser c'est “comment avoir son propre style”, non ? Je pourrai vous dire que ce comment est erroné, ce qui n'est pas totalement vrai, mais pas si faux que ça… En réalité, je pense que le style ne peut se forger qu'à travers le travail et la lecture. 
  Il faut vous inspirer des autres, les prendre comme modèle. Mais c'est long, vraiment long. Cela fait plus de dix ans que j'écris et je dois avouer que mon style d'écriture n'est pas encore au point, même s'il est déjà façonné.
   C'est en écrivant que vous arriverez à vous définir vous-même, il n'y a pas de secrets. Plus vous vous exercerez, plus vous aiguiserez votre plume. Les mots vous viendront plus facilement, votre langage se développera, deviendra plus fluide. Mais ne vous arrêtez jamais de lire. C'est en vous inspirant des plus grands que vous parviendrez à vous lancer. 

   Super transition ! Nouvelle question : oui, mais, comment se lancer ? C'est là que j'introduis mon deuxième sujet ! Les réécritures.  

   A vrai dire, j'y ai pensé à cause l'écriture du mythe de Médée. Mais récemment, j'ai aussi réécris la légende de Romulus et Rémus. Donc j'ai eu envie de vous en parler. 
   Vous n'êtes pas sans ignorer que Jean de La Fontaine, le célèbre fabuliste, s'est inspiré des fables d'Esope jusqu'à même reprendre totalement ses histoires pour les faire à sa sauce. Plagiat ou invention, c'est un peu des deux, je l'avouerai. Quel rapport avec mon sujet ? J'y viens. 
   Tout comme La Fontaine, rien ne vous empêche de vous approprier une histoire pour exercer votre écriture. Choisissez une légende, adoptez un point de vue différent (ou pas) et retranscrivez-là avec vos propres mots. Ainsi, vous pourrez donner un second souffle à l'histoire en elle-même et la rendre encore plus intéressante. 
   Les réécritures sont partout, c'est une sorte d'hommage. Combien de personnes ont-elle reproduit Roméo et Juliette à leur façon ? 
   Après, dans une autre version, vous avez les fanfictions. Au lieu de reprendre l'histoire toute entière et de la refaire à votre façon, vous vous appropriez quelques personnages que vous aimez, voir tout l'univers du livre, pour écrire vos propres aventures. C'est une manière de se lancer sympathique et plutôt douce. Doucement, vous apprendrez à vous détacher et créer vos propres mondes. 

    Bon, évidemment, les conseils que je vous donne peuvent être modulés à loisir. Les réécritures peuvent être plus complexes, plus subtiles. Vous pouvez aussi carrément vous détacher de l'histoire principale pour écrire le “côté caché” de l'œuvre choisie. C'est ce que j'ai choisi de faire avec Romlus et Rémus (la fiction devrait être mise en ligne un peu plus tard, vous verrez à ce moment-là) où j'ai adopté le point de vue de la louve quand elle recueille les deux enfants.  

   ce sera tout pour cet article. Il est plus court que les précédents, mais je pense que l'essentiel y est. J'espère avoir réussi à vous convaincre ou, tout du moins, d'avoir titillé votre envie d'écrire. Si ce n'est pas le cas… tant pis ! A très bientôt pour un nouvel article !

Marine Lafontaine   

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dimanche 14 juillet 2013

MÉDÉE, CHAPITRE 5

   Tadam ! Voilà le chapitre cinq de Médée. j'étais inspirée ce soir, alors je me suis lancée dans une scène entre Jason et notre pauvre Médée… Non, je vous rassure, elle ne l'a pas sauvagement assassiné. Enfin, voyez plutôt ! 


 
Quelle situation… délectable. La surprise, la peur, l’incrédulité, Médée avait savouré chacune des expressions sur le visage de ses ennemis. La venue d’Egée pourrait bien changer le cours de l’histoire… Qu’allait-il se passer dorénavant ? Et comment pouvait-elle en tirer avantage ?
Quand Nérine pénétra dans la chambre, elle trouva sa maîtresse allongée dans son lit, toujours vêtue de sa tenue de prêtresse. Trois jours avaient passé, mais Médée était demeurée immobile, elle n’avait pas bougé, toute à sa réflexion, toute à sa folie. Réellement inquiète pour la jeune femme, la nourrice avait fini par s’adresser à la seule personne susceptible de lui venir en aide.
-                Madame… Madame… l’appela-t-elle doucement.
-                Laissez, Nérine, intervint le visiteur. Je vais m’en charger.
A l’entente de cette voix, une foule d’émotions contradictoires passèrent sur le visage de la jeune femme. Soulagement, stupéfaction, colère, surprise, colère, amour, colère, tristesse, colère, colère, colère…
Au centre de la pièce, le visage blême, les traits tirés et les yeux cernés, se tenait Jason. Il avait l’air las, fort las, tant et si bien que Médée sentit une nouvelle émotion poindre dans le tumulte sentimental qui hantait son esprit.
Inquiétude… 
Elle se redressa, mais ses membres engourdis faillirent la lâcher. Elle tituba et sa nourrice vint à son secours. La magicienne la repoussa violemment.  
-                Ne me touche pas, traîtresse, siffla-t-elle d’une voix grave.
-                Médée ! s’indigna Jason. Ne lui parle pas ainsi ! Si elle m’a fait venir jusqu’à toi, c’est que ton état l’affolait. Elle ne savait plus quoi faire.
-                Seigneur Jason, laissez, intervint la vieille nourrice. Ma maîtresse a raison d’être en colère… Je vais vous laisser.
Elle s’inclina profondément malgré son vieux dos puis quitta la chambre à pas feutrés. Médée laissa planer un moment son regard puis se laissa tomber sur son lit, le visage dissimulé par le rideau noir de ses cheveux.
Un pénible silence s’installa. Jason, gêné, voulut ouvrir la bouche, mais, ne trouvant pas les mots, la referma. Une fraîche brise vint soulever les rideaux. Le prince déchu profita de cet instant pour détailler la mère de ses enfants. Il n’était pas sans ignorer qu’il avait joué un jeu très dangereux avec elle. Elle était redoutable, bien plus que les autres femmes dont il s’était joué autrefois.
Bien plus dangereuse… mais bien plus utile aussi.
Dire qu’il ne possédait aucun sentiment envers cette femme serait mensonge. Elle avait été sa compagne ces dix dernières années, il avait été heureux à ses côtés. Médée était une femme amoureuse, belle, attentionnée, douce et fiable. Jason avait pu toujours pu se reposer sur elle en cas de besoin, il le savait.
Admiration… Reconnaissance, des liens très forts. C’est pourquoi il avait tout de suite répondu présent à l’appel de Nérine. Car même s’il considérait déjà Médée comme son passé, il ne pouvait pas tout simplement railler de sa mémoire tout ce qu’elle avait accompli dans son intérêt. 
-                Pourquoi… es-tu ici ?
Jason sursauta violemment à l’entente de la voix de la magicienne. Elle était grave et comme… dédoublée ? Oui, comme si plusieurs personnes parlaient en même temps qu’elle ! C’était étrange et très dérangeant… 
-                Nérine était vraiment inquiète à ton sujet, expliqua-t-il en s’avançant. Elle s’est peut-être dit que je parviendrai à te raisonner, moi.
-                Me… raisonner ?
Le ton était surpris, comme celui d’une enfant qui ne parvient pas à saisir le sens d’une phrase.
-                Oui, te raisonner. Médée, si Créon a ordonné ton exil, c’est pour éviter une guerre.
-                Guerre… 
-                Le peuple a peur de toi, de tes pouvoirs, tout comme les autres royaumes. Ils préféraient de loin te savoir morte, sais-tu, mais Créon a pu te sauver par l’exil.
Mensonge sur mensonge… 
Médée se redressa et rejeta son épaisse chevelure en arrière, découvrant un visage rieur, railleur. Jason se surprit à serrer les poings alors que les muscles de ses jambes se bandaient. Il prit conscience pour la première fois d’une chose. Cette femme, cette ennemie au faux sourire, sourire de papier barbouillé de sang… Rien que sa présence parvenait à distiller dans ses membres une peur irrépressible, tel un venin qui se répandrait dans son organisme. “Par Jupiter ! Elle est…” 
-                Et toi, Jason, clama la magicienne. Pourquoi me léguer toutes tes fautes ? Tu as ta part de responsabilité dans cette affaire. Si tu n’avais pas été là, je n’aurai pas eu à accomplir tout ça !
-                Je sais quelles sont mes fautes, Médée. Et je les expierai par le mariage, par le règne sur Corinthe, par la reconquête d’Iolcos.
-                Mais que vais-je devenir ?
Ce coup-ci, sa voix était celle d’une simple humaine, une humaine brisée par les évènements. Sa plainte, long gémissement empli de sanglots, elle était enfin parvenue à l’exprimer. Ses genoux chancelèrent, elle enfouit son visage ravagé dans ses mains, bouleversée de découvrir encore de la peur dans son esprit.
-                Que vais-je devenir ? balbutia-t-elle de nouveau. J’ai tout perdu par ta faute. Ma famille, mon foyer, mon statu, ma vie toute entière… Par ta faute… Où vais-je aller avec Phérès et Merméros ?
L’attitude de Jason changea à l’entente du nom de ses enfants. Il oublia l’homme pour laisser place au père aimant et protecteur. 
-                Médée, je ne te laisserai pas emmener nos enfants dans ton exil.
La jeune femme se figea. Incrédule, elle releva la tête et riva sur son interlocuteur un regard halluciné.
-                Pa… Pardon ? bafouilla-t-elle.
-                Tu m’as parfaitement entendue. Je ne veux pas que tu les prennes avec toi. Ils vont être princes, leur avenir est assuré ici, auprès de moi.
Médée pensait avoir connu la pire des douleurs. Mais ce qu’elle était en train d’expérimenter à l’instant était effroyable… Le cœur lacéré, elle tituba de nouveau. Cette fois-ci, elle ne parvint pas à demeurer debout et s’effondra à genoux.
-                Alors tu vas me retirer aussi… mes enfants ? murmura-t-elle.
-                Ce sont les miens également. Et je les aime plus que tout au monde, je serai prêt à n’importe quel sacrifice en leur nom. Je ne peux pas te laisser partir avec eux, cela serait trop dur… à supporter… 
Oh, tragédiens, entendez ma parole… Soyez témoins de cette scène, soyez à l’écoute. Car Jason, dans sa grande bêtise, vient de me donner l’élément clé de ma vengeance. 
-                A quoi bon lutter, soupira misérablement la prêtresse d’Hécate, puisque tout semble écrit à l’avance. J’aurai beau lutter, vous ne me laisserez jamais obtenir gain de cause…
-                Je suis heureux que tu sois enfin raisonnable, déclara Jason avec soulagement. C’est le mieux, pour nous tous.
-                Jason… M’as-tu seulement aimée ? Ne serait-ce une fois ?
Le jeune homme s’apprêtait à reprendre la parole quand Médée le coupa d’un geste. Quand elle s’adressa à lui, ce fut de nouveau avec sa voix dédoublée.
-                 Tu as tout intérêt à me dire la vérité, Jason d’Iolcos.
Le prince déchu approuva silencieusement. Il sentait que s’il mentait en cet instant précis, son cœur serait arraché de sa poitrine. Il prit une profonde inspiration pour calmer sa nervosité et réfléchit longuement à ses paroles. 
-                Je… Je l’ignore, avoua-t-il doucement. J’ai aimé les moments que nous avons passé ensemble, j’ai aimé te faire l’amour, j’ai aimé élever nos enfants avec toi… J’ai aimé notre vie, vraiment, Médée. Tu es une bonne personne, je le sais… J’ai souillé tes mains de sang avec mes caprices. Peut-être t’ai-je aimé. 
-                Et Créuse, l’aimes-tu ?
-                … Non.
-                As-tu déjà aimé une de tes épouses ?
-                Je l’ignore.
-                Qui aimes-tu alors ?
-                Mes enfants.
Une flamme malsaine brilla dans le regard de la magicienne. Elle plissa ses yeux et dodelina de la tête, comme un pantin au fil trop lâche. Quand elle reprit la parole, Jason constata avec soulagement qu’il s’agissait de nouveau de sa voix normale.
-                Si tu savais combien je t’ai aimé, murmura-t-elle, le regard fuyant. Mais tu m’as abandonnée, trahie, poignardée dans le dos… Et maintenant, tu m’arraches la seule chose qui comptait un tant sois peu à mes yeux !
-                Médée, calme-toi ! s’empressa de déclarer Jason avec des gestes qui se voulaient apaisants.
-                Comment oses-tu m’adresser la parole ?! Comment oses-tu seulement te présenter à mon regard, Jason !? Me détruire une fois ne t’a-t-il pas suffit ?!
-                Je te promets de ne plus jamais le faire, Médée, je te le jure, par le grand Dieu Jupiter !
-                Alors que fais-tu encore là ?!
-                Médée… 
La jeune femme darda sur lui un regard impitoyable.
-                Quoi ? cracha-t-elle avec hargne.
-                En réalité, j’ai une demande de la part de Créuse.
Une incrédulité foudroyante se peignit sur le visage la prêtresse d’Hécate. Elle fronça les sourcils, se demandant sincèrement si le futur roi de Corinthe avait vraiment envie de mourir dans d’atroces souffrances.
-                Que me veut-elle, cette putain aux yeux de biche ?
-                Médée ! se récria Jason.
-                Jason, parle au lieu de piailler, gronda doucement la magicienne, sentant sa patience arriver à son terme.
-                Elle demande à ce que tu lui remettes ta robe de mariée.
Pour toute réponse, Médée éclata de rire.

-                Alors ?
Jason et Créon étaient tous les deux installés sur un banc de pierre dans le jardin, observant Phérès et Merméros qui jouaient un peu plus loin. Leur père but sa coupe de vin avant de répondre, encore remué par son entrevue avec son ancienne épouse.
-                Elle a accepté… Tout.
-                Incroyable… murmura le monarque. J’ignore comment vous êtes parvenus à ce tour de force, mais je vous félicite.
-                Le mariage ne sera pas remis en question… n’est-ce pas ? s’inquiéta Jason, peu désireux de voir la couronne de Corinthe lui filer entre les doigts.
-                Créuse vous aime, Jason. Entre vous et Egée, c’est vous qu’elle choisira. Je dois le voir dans un entretien tout à l’heure. Je sens que notre conversation va être, hum… palpitante, grimaça-t-il.
-                Merci, Créon.
-                C’est moi qui vous remercie. Vous rendez ma fille heureuse et vous débarrasser mon royaume d’une sorcière. Que demander de plus ?
-                Une autre coupe de vin ?
Le roi se mit à rire de bon cœur.
-                Bien sûr, où sont donc mes manières ? Esclaves, du vin !
Et alors que tous deux s’enivraient, ils virent pas le regard que Phérès dardait sur eux. L’enfant se détourna de cette vision des plus pitoyables et leva les yeux sur le balcon où il aperçut sa mère.
Oui… La tragédie de Médée est en marche… 

D'habitude, dans les réécritures de Médée, je trouve que les enfants n'ont pas un rôle important. Dans la pièce de Sénèque, par exemple, ce ne sont que de simples figurants muets qui attendent tranquillement leur mort. Là, je les veux acteurs, surtout Phérès. Je vous promets la suite pour très vite ! En attendant, passez une bonne soirée et à bientôt ! 

Marine Lafontaine

FEUX D'ARTIFICE !!




 Comme d'habitude, cliquez sur les photos pour les voir en grand, grand, grand !
MERCI (vous comprendrez après).



   Ouais, 14 juillet ! Vive la fête nationale ! Heu… Non, je ne tente pas de détourner le sujet, pourquoi dire ça ? 

   En fait, si. Parce qu'en réalité… on a dépassé les 8 000 visites ! Yattaaaa !! J'suis trooop contente ! Mais je n'ai pas de dessins en réserve, alors je me suis dit “Tiens, et si… ?”
  
   Hier, feux d'artifice gigantesque à Villeneuve d'Ascq. C'était… magistral ! Alors, au lieu d'un dessin, je vous propose de partager avec vous quelques photos de feux d'artifice… Tiens, d'ailleurs, pourquoi on tire des feux d'artifice pour le 14 juillet ? 

   En réalité, cela remonte à l'époque des rois, les feux d'artifice étaient un symbole monarchique que les souverains utilisaient un peu à toutes les sauces : fête, baptême, mariage… Bon, je résume grossièrement, mais c'était à peu près ça. Ce n'est qu'à la Révolution que le peuple a accès à ce genre de spectacle. Il devient un symbole festif récurent le 14 juillet 1790 avec la fête de la Fédération. Voili, voilo…   


   Alors, j'ai plein de merci à distribuer à tour de bras, parce que voilà… Heu, tout d'abord !

   Je voudrai remercier Fanny, créatrice du blog La toge et le glaive pour m'avoir contacté et proposé d'écrire une fiction pour elle.  J'en ai été très, très honorée et j'en profite pour lui dire que j'ai bientôt fini les corrections du texte. Merci ! Profitez-en pour aller lui rendre une petite visite, son site est très, très bien fait.

 
  Merci à ma maman et mon papa qui me lisent toujours avec autant d'assiduité et qui sont toujours prêts à me reprendre. Merci à mon entourage pour son soutien et sa compréhension (mouais… non, je plaisante ! Pas taper !). Merci à toutes les muses du monde, à l'imaginaire, aux écrivains et aux mangakas pour leurs fabuleuses histoires. Merci, merci… merci à tous ! Et pour finir… Musique ! Bon dimanche !

Marine Lafontaine

    

vendredi 12 juillet 2013

INDIANA TELLER

   Ça y est ! J'ai eu mes résultats de bac ! Bon, maintenant que ça c'est passé, profitons des vacances ! Et commençons tout de suite, d'ailleurs, avec une collection qui, je le pense, saura vous plaire !

   
   Indiana Teller, qui est-ce ? Hé bien c'est le petit frère de la célèbre Tara Duncan. Sorti de l'imaginaire débordant de leur auteur, j'ai nommé Sophie Audouin-Mamikonian, ce personnage débordant d'énergie a la fâcheuse tendance d'engendrer des situations des plus catastrophiques. 

   Alors, l'histoire, l'histoire… Indiana Teller fait partie d'une longue lignée de loups-garous (oui, OK… mais encore ?), mais il est humain (Ah !). Etudiant, il part à l'université pour des études d'économie où il rencontrera la douce Katrina, mais aussi ce fou furieux de Tyler (je devrais être plus objective dans mes articles, moi…). Entre amour, études, menaces de fin du monde, la vie du jeune Indiana ne pourrait être plus mouvementée. Ah, si ! Il y a bien un don en lui et qui pourrait le menacer d'être emprisonné à vie par sa propre famille, mais notre héros a vu pire, il gère. 

    Je ne sais pas vraiment comment aborder le monde de ce livre. On peut peut-être devrais-je le comparer avec sa grande sœur… Alors, contrairement à Tara Duncan, la collection a pour lieu la terre, plus précisément les Etats-Unis. Le monde surnaturel est évidemment au rendez-vous, avec un accent tout particulier sur les loup-garous (vous l'aurez deviné). Ah, aussi, pas de sorcelliers ! Alors qu'ils pullulent de partout dans Tara Duncan (normal, on est quand même sur Autre Monde, la planète des sorcelliers, hein), vous n'en verrez pas l'ombre d'un ici. Par contre, vampires au rendez-vous ! 

   Si je devais donner quelques raisons pour lire Indiana Teller, je commencerai par mettre en avant le personnage en lui-même. Il est incroyablement attachant, drôle, débrouillard et intelligent. Autant j'ai toujours eu un peu de mal avec Tara, autant j'aime beaucoup Indiana. Il est capable de résoudre n'importe quelle situation (de préférence des très dangereuses où tout le monde va mourir, sa spécialité) avec des plans géniaux. Tous ses alliés le traitent de dingue et moi, je ne dis rien, mais je n'en pense pas moins. Et le fait qu'il soit le seul humain de sa famille le rend vraiment spécial.
   Après, je parlerai de toute l'équipe qui gravite autour du héros à commencer par sa meute de loup-garous qui composent un large éventail de personnages hauts en couleur.
    Ensuite, de son histoire d'amour avec Katerina. Nos deux héros vont traverser épreuve sur épreuve et c'est à la fois émouvant et drôle (surtout dans le tome trois). D'habitude je trouve les triangles amoureux assez insupportables, mais c'est vrai que ce serait dommage si Tyler n'existait pas. Lui aussi est amoureux de la belle, ce qui va engendrer de terribles situations (mais il n'y que des crises dans ce bouquin ou quoi ?… Oui). 
    Enfin, le don d'Indiana, appelé “Rebrousse-temps”. Je n'en dirai pas plus, tout est dans le nom.  

   Un humour décapant, des personnages des plus attachants, une histoire menée à bâtons rompus, batailles, amour et magie vous donnent rendez-vous entre les pages de cette collection unique. Alors, qui pour tenter l'aventure ? 

Marine Lafontaine 
   

HIGURASHI NO NAKU KORO NI

   
    Bien le bonjour et nous voilà repartis avec pour la première fois (enfin deuxième plus exactement, mais je ne vais compter la première parce que… heu… vous en avez quelque chose à faire ?) un article commandé ! Je remercie donc Thomas H. pour son mail et sa demande que je vais traiter dès à présent. 

   L'article commandé porte comme sujet le manga Higurashi no naku koro ni, ce qui, littéralement traduit signifie “Quand les cigales pleurent”, connu également en France sous les noms de “Hinamizawa, le village maudit” et “le sanglot des cigales”.
    A l'origine, il s'agit d'une série de jeux vidéos amateurs édités par 07th Expansion (plus de détails avec le lien). Alors, je ne vous parlerai pas des jeux vidéos parce que je ne les connais pas, mais alors, pas du tout, ni du manga, ni du roman, mais de l'anime (bah oui, c'est le seul gratuit).

   Alors, au départ, je dois bien avouer avoir maudit Thomas pour le choix d'un tel sujet et j'ai dû m'y reprendre à plusieurs reprises pour vraiment finir par accrocher à l'histoire. Que la malédiction d'Oyashiro-sama s'abatte sur toi, mouahaha !… Ouais, non, on ne vas pas plaisanter avec ça, c'est flippant. 
   Alors les jeux ont eu un succès fou, apparemment, ce qui a donné lieu à toutes sortes de déclinaison, dont l'anime. D'ailleurs, quand j'ai regardé le premier épisode, je me suis dit “Tiens, mais je connais ces dessins !”

   Ouais, bon… Quand on revoit ce sketch après avoir visualisé l'anime, je vous jure qu'il vous paraît plus… brrr… 

   Donc, oui, j'ai eu du mal au début. L'histoire se déroulait en cinq épisodes, se concluait dans le sang, l'angoisse et le massacre. On partait toujours d'une même trame et on déviait vers des petites aventures qui différaient toujours de la précédente. La trame de base restait la même : on arrivait au village où Keiichi, un habitant qui venait de récemment d'emménager dans les environs, apprenait que le festival du coton déchiré en l'honneur d'Oyashiro-sama était, depuis quatre années consécutives, le théâtre d'une série de meurtres morbides. 
   Une bonne dose d'angoisse, de suspens, de sang, de mort, voilà les ingrédients principaux des deux saisons de ce manga. Je ne pouvais pas m'empêcher de regarder la suite pour savoir ce qui allait arriver après aux personnages. Puis, sensiblement, pas après pas, on découvre les clés aux énigmes d'Hinamizawa. Tout est lié, tout s'explique dans un manège subtile et vertigineux. C'est, somme toute, un impressionnant travail de coordination. 

   Si la première saison sert surtout à mettre en place toute la machinerie du manga, la seconde va peu à peu nous apporter toutes les réponses à nos interrogations où l'on suit principalement le point de vue de Rika (droite). 

   Bon, je ne conseille évidemment pas ce manga à tout le monde, loin de là ! Si vous n'aimez pas le sang ou les morts violentes, passez votre chemin. Sinon, n'hésitez pas à le voir ! 

   Voilà, c'était le premier article commandé ! N'hésitez pas à faire de même et à suggérer des œuvres que je pourrai commenter. Pour cela, rien de plus facile, il suffit de me contacter à l'adresse suivante : marine.lafontaine@sfr.fr
   
Marine Lafontaine

jeudi 11 juillet 2013

A LA JAPAN !

   Voili, voilo ! Comme promis, voici un article rien que pour vous sur la Japan Expo !
   Levée à cinq heures, partie à six heures, nous arrivons au parc des expositions à Paris aux alentours de huit heures, soit une heure à l'avance. Heureusement qu'on y était, en avance, parce que la queue pour accéder au salon était déjà bien longue ! (cliquez sur les photos pour les voir en plus grandes)

    Ave mon amie en Underttaker, nous accédons finalement à un monde étrange… 
    Le salon est gigantesque et regorge de perles en tout genre ! Il y a tant de stands que tout visiter relève de l'impossible ! Mais nous prenons notre courage à deux mains et nous nous aventurons en terrain inconnu. Notre voyage ne nous a pas déçu !

    J'ai pu rencontré une multitude de personnages tous plus étranges les uns que les autres. Mes héros de mangas s'étaient donné rendez-vous dans le monde réel, c'était génial ! J'ai pu croiser Midona, de The legend of Zelda, Allen Walker, de D.gray-man, Oz, de Pandora Hearts et tant d'autres ! Malheureusement, n'ayant pas reçu l'autorisation des cosplayeurs (les déguisés, quoi) de mettre leurs visages sur mon blog, je ne peux les diffuser… Mais je peux quand même vous montrer Midona (gauche) qui, à mon humble avis, est difficilement reconnaissable ! J'en profite pour glisser une photo de mon amie qui m'accompagnait en Underttaker (droite). 

Alors, le premier stand dont je vais vous parler est celui des Legos ! Il y avait de ces constructions ! Mamamia ! Un Yoda géant, une Poudlard magnifique… En voici quelques preuves !


      
    Quand même pas mal, non ? Après, à un autre stand, j'ai vraiment eu l'impression d'être plongé dans un manga… Souvent, dans les mangas avec des adolescents, des lycéens, surtout, on les voit organiser des festivals avec leur école, ou alors ils vont à celui de leur quartier. Et là, on y retrouve souvent une activité qui consiste à pêcher des poissons… avec des épuisettes en papier ! En effet, l'armature en elle-même est en plastique, mais le “filet” en papier et il fond très vite dans l'eau, ce qui fait qu'il faut être rapide pour attraper ne serait-ce qu'un poisson. 
 
   Après, un autre stand qui m'a fait beaucoup rire aussi était le karaoké où n'importe qui pouvait s'inviter sur scène et chanter. Sauf que… bah c'était rediffusé en direct au Japon ! Alors, très peu pour moi… Par contre, un chanteur professionnel est venu nous faire une démonstration de ses talents en venant chanter l'opening de One Piece. C'était plutôt… intéressant.  

    J'en profite pour faire une transition sur One Piece. A une époque, j'étais fan de ce manga même si j'ai fini par m'en lasser et qu'aujourd'hui, je ne le suis plus du tout. On a vu un nombre fou de personnes cosplayées en Luffy ou en Zoro ! Les histoires de ce pirate déjanté ont vraiment énormément de succès et comme preuve : c'est le seul manga de tout le salon qui avait un stand complet rien que pour lui ! C'était quand même assez impressionnant… Il y avait de superbes figurines des héros du manga là-bas, dont celle à votre gauche qui représente la jolie princesse sirène et Luffy (je ne sais pas si vous le voyez, il est dans le creux de sa main). 


   Ah, je pourrai continuer longtemps comme ça… Je pourrai vous parler de ses militaires qui se baladaient avec des zombies tenus en laisse par des chaînes, de ce Naruto gonflable géant, des multitudes de stands qui vendaient des katanas (des vrais !… seulement pour les majeurs… shit !) ou encore de ce robot “moe” qui dansait, télécommandé par un humain depuis son ordinateur. Mais ça ferait un trèèèès long article et je ne pense pas que beaucoup le liraient… 
   
   Alors je vais conclure avec les achats ! Evidemment, vous ne ne pensiez quand même pas y échapper, non ? Commençons par mon amie qui m'accompagnait… J'ai bien cru que j'allais l'assassiner ! 
   Que je vous explique. Cette fana de mangas s'est procurée deux figurines. La première, ça allait, elle ne pesait pas bien lourde. Mais la seconde… Grrr !
    Les voilà… La première, la petite, c'est Sébastian Michaelis, le majordome démoniaque dans Black Butler. La seconde, Link sur sa célèbre jument, Epona, le héros des jeux The legand of Zelda. Et inutile de vous dire qu'elle était diablement lourde (et chère !!). Et comme mon amie n'arrivait pas à la porter, j'ai dû m'en charger… Alors notre visite du salon s'en est trouvée considérablement raccourcie.
   
   Alors, de mon côté, même j'ai acheté plus de choses, j'ai dépensé beaucoup, beaucoup moins. Il faut dire que mon amie avait placé la barre haute avec sa figurine à 350 euros… Elle est folle…

    Tout d'abord, je me suis achetée un éventail géant dont j'étais tombée sous le charme.Je comptais l'accrocher à un mur, mais ils sont déjà bien occupés… Alors je l'ai posé contre mon bureau (vous avez là un petit aperçu de ma chambre avec l'une de mes deux bibliothèque). Après… des badges ! J'adore ça ! J'en ai eu quatre : un grand d'Okami, et trois petits avec D.gray-man (le crâne), No.6 (les personnages) et Hunger games (l'oiseau).

    Après, j'ai acheté un manga (ben oui, quand même !) qu'on m'avait fortement conseillé et dont je ferai un article plus tard. Il s'agit de Under the umbrella with you de Junko. Pour vous donner rapidement mon impression heu… Je songe à le revendre. Je vous donnerai plus de détails plus tard avec l'article.


  Mon dernier achat est un porte clé.Il s'agit du bouclier de notre célèbre Link, le chevalier de ses dames (enfin, plus précisément de Zelda, en fait…). Y'est ti pas beau ?


    Voilà pour un trèèès rapide aperçu de la Japan Expo. Si je devais donner mon impression, je dirai que j'avais l'impression de débarquer dans un autre monde où le ridicule aurait été raillé de notre vocabulaire. Les gens venaient de tous horizons pour se mêler en une foule colorée et joyeuse. Il y avait une bonne ambiance, l'heure était aux dépenses, aux découvertes et aux rencontres. Saviez-vous, au fait, qu'Antoine Daniel, de What the Cut, était présent ? Ainsi que Mathieu Sommet de Salut les geeks et LinkTheSun du Point Culture, trois youtubeurs (heu, ça s'écrit comme ça ?) absolument géniaux. Par contre, pour aller obtenir une dédicace d'un d'entre eux, bonjour la galère ! C'était juste impossible ! Trop de monde ! Donc, malheureusement, je n'ai pu en voir aucun… Tant pis !

   La Japan c'est fini, mais c'était un chouette moment ! Et vous, est-ce que vous y étiez ?

Marine Lafontaine

samedi 6 juillet 2013

LA MALLE FOURRE-TOUT

    Bien le bonjour, chers lecteurs ! Petit article assez spécial car il vous concerne directement. En quoi ? Hé, hé, je vais y répondre dès à présents ! 
    Vous avez été plusieurs à me poser des questions par mail, ce dont je suis absolument ravie. Pour ceux qui hésiteraient encore, je vous y incite vivement. Voici l'adresse : marine.lafontaine@sfr.fr
    Je réponds à toutes les questions, dans le mesure du possible, bien sûr. J'ai aussi reçu quelques demandes d'articles que je suis en train de traitée. Je répondrai d'ailleurs à l'une d'entre elles dès la semaine prochaine. 
    Sans plus attendre, voici les questions… génial, j'ai l'impression d'être célèbre !

Q : Comment t'appelles-tu ?
R : Ah, heu, bah, Marine Lafontaine. Ça paraît si improbable que j'écrive sous mon vrai nom sur Internet ?

Q : Es-tu une descendante de Jean de La Fontaine ? 
R : Evidement !

Q : Pourquoi écris-tu ? 
R : Ah, la question piège ! J'écris parce que j'écris, rien de plus. Ce n'est pas pour communiquer mon avis ou montrer ma vision des choses (bien que j'en profite un peu pour justement y glisser quelques petits choses),  j'aime écrire, c'est aussi simple que ça.

Q : Quelles études fais-tu ? Tu as des projets ?
R : Alors j'entre à la rentrée prochaine en terminale L avec pour but d'intégrer une prépa par la suite. Après, j'envisage faire des études d'édition, mais j'ai aussi d'autres envies comme travailler dans le social, ce genre de choses. Bien sûr, mon but premier reste toujours de vivre de mon écriture, mais je crois qu'il est important d'avoir quelque chose à quoi se rattraper si par malheur je ne devais rester qu'un écrivaillon. 

Q : Aimes-tu les olives ? 
R : Oui, beaucoup, mais à quoi sert ce genre de questions ? 

Q : Quel est ton personnage de livre préféré ? Pourquoi ?
R : Wha, ça, ça va être compliqué d'y répondre ! Heu… Si je devais vraiment n'en choisir qu'un seul, heu… Je crois que je prendrai Shaar-Lun, un des trois héros de la trilogie Les Empereurs-Mages de Jean-Luc Bizien. C'est un vagabond mystérieux, aguicheur, au grand cœur, loyal, fidèle à ses principes et courageux. Depuis que je suis petite, il a toujours été en quelque sorte un idéal de personnage pour moi.

Q : Comment ton entourage vit-il ta passion ?
R : Hum, je ne leur ai jamais posé la question, mais plutôt bien, je pense. Bon, il y a eu une époque où ma mère n'arrivait plus à me décoller de mon clavier, donc, là, ça a bardé, mais sinon ça va. Je ne refuse jamais une sortie entre amis, ce genre de choses, donc jamais ils n'ont eu de problème avec mon écriture. 

Q : Tu écris vraiment tous les jours ? Tu fais quoi à côté ? 
R : Hi, hi, hé oui ! J'adore pianoter sur mon clavier, j'ai toujours un projet sur lequel travailler, une idée à coucher sur papier alors je m'y atèle vraiment tous les jours. Sinon, j'aime beaucoup dessiner, lire, regarder des séries, faire du sport, sortir avec ma famille ou mes amis. Comme vous pouvez le constater, je suis parfaitement normale !

Q : Tu as déjà eu le syndrome de la page blanche ? 
R : Argh ! Question maudite ! Oui, ça m'est déjà arrivé. Dans ces cas-là, j'erre comme une âme en peine, je dois vraiment me forcer pour tenter d'écrire quelque chose de potable. Au bout d'un moment, un déclic survient, mais c'est vrai que parfois j'ai du mal à écrire un livre, jamais parce que le sujet ne m'intéresse plus, mais parce que je n'arrive pas à formuler mes idées. Dans ce genre de situations, j'ai une technique infaillible… Je commence à écrire un nouveau roman !   

Q : Sur quoi tu travailles en ce moment ? 
R : Alors, heu, beaucoup de projets ! Alors, en ce moment je m'essaie à un deuxième tome de Eros et Thanatos, mais je ne suis pas sûr qu'il soit destiné à la publication. Après je planche également sur la réécriture de Médée, ainsi que sur quelques romans : Entre Ciel et Terre, Cruor ramorum, Projet soldat parfait, Les bonnes mœurs, ainsi qu'une ébauche d'un troisième tome concernant Le Recommencement (pour ceux que vous ne connaissez pas, je vous les présenterai plus tard). Et, une première pour moi, je travaille pour quelqu'un en ce moment ! En effet, une blogueuse m'a contacté pour que j'écrive une fiction pour son blog ! Ça m'a fait tout drôle, surtout que son site est excellent ! Donc j'y travaille en ce moment-même. 

    Voilà, ça nous fait une dizaine de questions, cela devrait suffire pour le moment à satisfaire votre curiosité ! A très bientôt pour un nouvel article, n'hésitez pas à commenter ou à vous abonner au blog par mail pour être prévenus dès qu'un écrit est mis en ligne. Vous pouvez aussi me suivre sur Google + et sur Facebook

Marine Lafontaine

lundi 1 juillet 2013

MÉDÉE, CHAPITRE 4

   Bien le bonjour, oui, je sais, je vous avais promis les résultats du concours, mais j'ai un petit contre temps, je vous promets de mettre en ligne le premier prix très vite.
   Au fait, pour information, j'aimerai savoir si plusieurs d'entre vous seront présents à la Japan Expo de Paris, dimanche 7 juillet. J'y serai avec une amie, elle déguisée en Undertakker et moi en Ciel Phantomhive, deux personnages du manga Black Butler de Yana Toboso. Ce serait sympa de de s'y croiser ! Bien évidemment, je vous promets un bel article à mon retour ! 
   En attendant, voici le moment que vous attendiez tous avec impatience (ne me cassez pas dans mon délire, s'il vous plaît…) ! Le chapitre de quatre de Médée, un monstre d'humanité est enfin en ligne ! Apparition d'un nouveau personnage qui va quelque peu compliquer les plans de nos personnages. 
   Bonne lecture ! 


Médée s’était isolée un instant. Assise sur des marches, elle contemplait en contre bas, d’un air songeur, les humains dont le ballet se faisait incessant. N’arrêtaient-ils donc jamais de s’agiter ?  
-                Quelle futilité, souffla-t-elle doucement, le menton posé au creux de sa main.
Elle ressentait sa présence dans son dos… Un frisson la parcourut.
-                Que veux-tu, Apsyrtos ?
Elle sentit un liquide poisser son vêtement, mais elle ne se retourna pas, se refusant même d’y jeter un coup d’œil. Elle pouvait voir les marches se draper lentement de rouge sous elle, un rouge pâle qui courait sur la pierre dans des volutes fantomatiques. Médée prit une profonde inspiration pour calmer les battements affolés de son cœur. 
-                Que veux-tu ? répéta-t-elle.
Sa voix se brisa sur la dernière syllabe. Effrayée plus que de raison par ce fantôme silencieux, elle entremêla ses doigts et pressa ses paumes l’une contre l’autre pour tenter d’endiguer le tremblement qui commençait à agiter ses membres. Elle sentit alors une caresse sur sa nuque, comme un souffle d’air. Sa gorge se noua, ses tripes tressautèrent. Elle aurait aimé hurler, mais aucun son ne parvint à s’extirper de ses lèvres scellées, soudées par une peur primale. 
-                Que veux… tu… ?
-                Une vie pour une vie, susurra une voix aux accents sanglants. Un juste équilibre… 
-                Ma vie… ? 
Un bruit de succion lui arracha un haut-le-cœur. Puis un impact, répété, contre les marches. Sous ses yeux fixes roulait une tête. La gorge semblait avoir été déchiquetée, la coupure était sale, du mauvais travail. Dans les yeux révulsés se dessinait un réseau de faisceaux éclatés des plus délicat. Des dents avaient été arrachées et de la bave sanglante venait teinter l’émail de celles qui restaient. La bouche aux lèvres gonflées se tordit dans un rictus. 
-                C’est un échange équivalent. J’ai été massacré par la seule personne qui comptait à mes yeux. Hais-tu ton mari ? Penses-tu qu’il n’est pas normal que je te haïsse à mon tour ?
-                Si, chuchota Médée d’un air lointain. Tu as sûrement raison… 
Une étrange sensation monta dans sa poitrine. Elle se plia en deux, le visage enfoui dans ses genoux alors que sa bouche s’étendait comme une plaie sanguinolente. Un sourire illuminé vint naître sur le visage de la jeune femme. Elle se redressa, rejeta sa tête en arrière alors que surgissait de sa gorge un affreux rire. Son corps en était secoué tout entier. Ses yeux écarquillés par la démence fouillaient les alentours avec égarement.
-                Oh, si je hais, je hais, je hais, je hais, je hais, je hais, je hais, je hais, je hais, je hais, je hais, je hais, je hais, je hais, je hais, je hais, je hais, je hais, je hais ! Oh, comme c’est drôle !
-                Que racontes-tu ? s’inquiéta Apsyrtos. Quelle folie t’a-t-elle donc frappée, toi, ma sœur ? Pourquoi a-t-il fallu que tu tombes entre les griffes de ce monstre ?
-                Un monstre, dis-tu… ? 
Médée saisit la tête de son frère entre ses doigts en agrippant à pleine main ses cheveux rendus poisseux par le sang. La tête penchée sur le côté, les lèvres plissées dans une moue dubitative et, dans les yeux, une condescendance sans nom.
-                Monstre est un terme trop honorable pour un chien de basse-fosse tel que Jason. Un monstre est un mot qui résonne avec force et sauvagerie. Regarde-moi bien mon frère, observe, contemple, scrute et admire… L’œuvre de celle que je vais devenir. Je vais être Médée !

Créon eut un soupir las. Toute cette histoire le fatiguait. Bien sûr, l’idée que sa fille se marie le réjouissait, comme tout bon père, mais c’était la requête qu’elle lui avait formulé qui l’inquiétait. Epargner les enfants de Médée et Jason… Il ferma un court instant les yeux, perdu dans des réflexions nébuleuses. A vrai dire… Il aimait bien Merméros. L’enfant était d’une telle innocence, d’une telle gentillesse qu’il ne pouvait qu’éprouver de la sympathie à son égard. Mais Phérès… 
Son regard se perdit dans le lointain, dans la masse d’invités qui dansaient une folle farandole. Il repéra l’enfant qui le préoccupait ; il évoluait avec cette grâce étrange que lui avaient conférée les Dieux. Il était semblable à sa mère, une sordide créature, engeance maléfique et vénéneuse, qui répandait lentement son poison… Il avait des yeux sombres, tout comme ses cheveux, un sourire qu’on aurait pu qualifier de charmant, si, derrière ce dernier, ne se cachaient pas les flammes de Pluton… Phérès, se sentant sans doute observé, releva vivement la tête vers Créon. Le monarque ne put réprimer un sursaut. Puis Jason détourna l’attention de son fils en le cueillant dans ses bras pour un câlin dans les règles de l’art.
Une rumeur se répandit alors dans la salle de réjouissance. Les portes furent violemment repoussées par un vent surnaturel alors qu’entrait lentement, imposant et majestueux, le plus gros cheval qui leur ait été donné de voir jusqu’alors. La bête à la robe noire et luisante pencha son imposante tête vers le sol, racla le sol de ses sabots d’argent. Il hennit, d’une voix grave et pesante. Sa cavalière flatta sa croupe d’une main légère puis se laissa glisser sur le sol. Comme s’il s’agissait d’un signal attendu, le bel étalon se retira. Créon bondit de son trône quand il reconnut l’effrontée.
-                Médée, siffla-t-il. De quel droit osez-vous souiller ce lieu de votre présence ?
La jeune femme prit un air dédaigneux.
-                Est-ce ainsi qu’il convient d’accueillir une prêtresse d’Hécate, Créon, roi de Corinthe ?
-                Ne jouez pas à ce jeu avec moi ! Vous avez été bannie de cette cité ! Je croyais pourtant avoir été clair à ce sujet !
-                Alors ainsi vous bannissez vos sujets sans même écouter leurs complaintes ? Est-ce ainsi que doit agir un roi ? Ne vous prendriez-vous pas plutôt pour un tyran ?
Des murmures parcoururent la foule comme des vagues. Créuse, furieuse de cette soudaine irruption, voulut s’avancer, mais Jason, craignant la réaction de Médée, lui fit signe de rester où elle était. Créon, lui, sentit sa patience vaciller.
-                Que veux-tu, sorcière ? Que je te laisse distiller ton infâme parole dans l’esprit de mes sujets ? Je les protège, je les sauvegarde de toi !
-                Tiens donc ? Et quelle est donc ma faute ?
-                Vas-tu jusqu’à nier tes crimes ?! aboya le roi.
-                Parlez donc, puisque vous semblez si bien le faire. Prenons ces invités comme témoin, jouons à ce jeu appelé justice, Créon.
Elle s’installa dans un siège, mains sagement posées sur ses cuisses. Le roi crut étouffé de rage.
-                Comment… ? balbutia-t-il, la colère lui faisant perdre ses mots. Comment oser… ?
-                Je suis à votre écoute, sourit doucereusement Médée.
Jason s’avança alors.
-                Médée, je t’en prie, reprends tes esprits. N’as-tu pas déjà causé assez de dommages ?
-                Et voici l’heureux élu, murmura la jeune femme en plissant les yeux alors qu’un étrange sourire venait se graver sur ses lèvres. Je ne crois pas t’avoir invité dans ce procès, Jason d’Iolcos.
-                Médée !
-                Suffit !
Créon lança à son futur gendre un regard qui en disait long. Ce n’était pas à lui d’intervenir. Le jeune homme serra les dents, mais fut bien obligé de plier l’échine. Créuse, soucieuse, attira son fiancé à elle. Médée fit à peine attention à eux. Tout ce qu’elle voulait, c’était gagner du temps… 
-                Créon, roi de Corinthe, reprit-elle en relevant le menton avec fierté. Je suis ici pour plaider ma cause en tant que femme trahie. Je suis présenter également pour représenter Hécate, déesse aux trois visages.
-                Que veux-tu donc, démone ? siffla Créon. Ne t’approche pas ! hurla-t-il en la voyant se lever.
Deux gladiateurs, achetés par le roi à l’occasion des évènements, dégainèrent leurs sicas pour défendre leur maître. Médée eut une moue méprisante. 
-                Comme si des chiens pouvaient quoique ce soit contre moi… Mais puisque tel est la volonté de notre brave monarque, je resterai à ma place.
Elle esquissa un sourire.
-                Je vais réitérer ma demande, Créon. De quels crimes suis-je coupable ?
-                Dois-je vraiment te les lister ? Au risque d’effrayer nos invités ?
-                Allons, ils ne sont que témoins d’un procès.
-                Très bien… Médée, princesse de Colchide, vous êtes accusée de fratricide, du meurtre de Pélias, roi d’Iolcos, de la chute de ses filles dans la folie. Vous êtes accusée d’avoir bafoué les cultes, d’avoir livré votre âme à la magie noire, de vénérer des divinités perfides et mauvaises.
-                Tout divinité, aussi perfide soit-elle, se doit d’être vénérée, répondit tranquillement la jeune femme. M’accuserez-vous aussi, tantôt, d’avoir foulé le sol ? D’empoisonner votre air avec mon souffle seul ? Vos reproches sont vides de sens. Ses meurtres, je ne les nie pas, mais je n’aurai pas eu à les commettre si on ne m’y avait pas poussée.
-                Je ne crois pas qu’ensorceleur fasse partie des travers de mon beau-fils. Si vous n’étiez pas sous l’emprise d’un quelconque maléfice, il n’est en rien responsable de vos crimes.
Pollux, debout près du banquet, resserra sa prise sur son verre. Il était vrai que Jason ne savait aucunement manipuler la magie. Mais il maniait la langue avec habilité, c’était un orateur digne des plus grands. Tel Sénèque et Cicéron, il savait convaincre avec des phrases adéquates et qui sonnaient juste aux oreilles.
L’ancien argonaute baissa la tête, perdu dans les méandres de ses pensées. Aussi puissante soit-elle, Médée n’en demeurait pas moins une femme, sensible aux flatteries et aux belles promesses. Qu’elle se soit laissée abuser par le beau Jason était une hypothèse plus que probable…  
Un gloussement attira son attention. Il détourna bien vite le regard en voyant Médée le fixer avec amusement. Comme si elle avait suivi le cours de ses pensées. La jeune femme, de son côté, s’amusa de sa naïveté. Cet homme était si simple à comprendre… Mais sa méfiance envers elle pourrait empêcher le bon déroulement de ses plans. Elle se promit d’être attentive à ses mouvements.
-                Je ne suis pourtant qu’une victime de la Fortune, mon seigneur, plaida-t-elle d’une voix misérable. Pensez-vous réellement qu’une faible femme telle que moi puisse supporter le poids de tous ces morts ? Si tel était le cas, voilà fort longtemps que je me noierai dans le sang de mes victimes !
Des rires, semblables à une chute de larmes, fusaient à ses oreilles. Du coin de l’œil, elle percevait les mouvements d’ombres furtives qui glissaient sans bruit entre les invités. Les furies étaient décidemment intenables… L’une d’elle alla jusqu’à caresser la joue de Phérès, mais le garçon repoussa ses doigts griffus avec agacement. Il tenait Merméros par la main, celui-ci ne semblant pas bien comprendre ce qu’il se passait.  
-                Phérès, chuchota-t-il avec inquiétude, que se passe-t-il ?
-                Rien, Merméros, lui sourit gentiment son grand frère. Maman discute avec le roi.
Créon ricana.
-                Toi ? Faible ? Ce serait te rabaisser, Médée. Je reconnais et crains ta puissance, comme n’importe lequel d’entre nous ici-bas.
Médée pouffa.
-                Crainte ? Vraiment ? Si vous me craigniez vraiment, Créon, vous éviteriez de me contrarier. Ou alors, c’est que vous êtes bien inconscient.
Un esclave repoussa brusquement les portes de la salle. Il se précipita vers Créon à qui il chuchota fiévreusement quelques mots.
-                Comment ? hoqueta le roi. Faites-le rentrer, au nom de Jupiter !
Une magnifique escorte fit alors son entrée. Une centaine d’esclaves, les bras chargés de présents, s’agenouillèrent de part et autre d’un épais tapis qui venait d’être déroulé. Et, fier et droit, se tenait en son centre Egée.
-                Le roi d’Athènes ? murmura Médée pour elle-même en fronçant les sourcils. Que peut donc bien être la raison de sa visite ?
Tous s’inclinèrent sur le passage du monarque. Pollux, lui, s’agitait nerveusement. Quelque chose lui soufflait que les ennuis arrivaient… 
-                Egée, quelle bonne surprise ! clama Créon avec sincérité, heureux d’échapper à sa joute verbale avec Médée. Que me vaut donc l’horreur de ta visite ?
-                Créon, mon vieil ami !
Ils se donnèrent une accolade fraternelle. 
-                Créuse, sourit Egée avec ravissement. Votre beauté est chaque jour plus lumineuse !
La princesse haussa un sourcil en guise de réponse.
-                Que faites-vous ici, roi Egée ? s’enquit-elle. Nous étions au beau milieu d’une importante cérémonie.
-                Vous m’en voyez navré, chère Créuse. Mais j’avais une demande des plus prompt à vous formuler.
-                Ah, et qu’est-ce ?
Egée eut un sourire radieux.
-                Créon, roi de Corinthe, moi, Egée, monarque d’Athènes, je suis venu vous demander la main de votre fille !             


   Mais que va-t-il se passer ?! 
   Pour répondre à certaines remarques qui m'ont été faites sur le fait que les chapitres soient assez courts, surtout par rapport à Lecture dangereuse, j'ai effectivement découpé mes chapitres autrement. Déjà, ainsi, l'histoire est plus dynamique et plus de gens la lise. Plusieurs personnes, en effet, m'ont confié ne pas lire le blog parce qu'il y avait trop de texte… Mouais, c'est assez bizarre… 
   Bon, et, dernière raison, c'est qu'ainsi, il y a quand même plus de suspens, non ? 
   A la prochaine pour les résultats du concours “A vous la suite !”

Marine Lafontaine